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Combler le fossé entre les données synthétiques et réelles dans le parsing facial

Examiner les différences de performance entre des données synthétiques et réelles dans les systèmes de vision par ordinateur.

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L’utilisation d’images générées par ordinateur, appelées Données synthétiques, pour entraîner des systèmes de vision par ordinateur est devenue tendance. Ce truc a des avantages comme faire des économies et être facilement accessible. Cependant, on remarque une différence notable dans la façon dont ces systèmes performent avec des données synthétiques par rapport aux vraies images. Cet article examine de près les raisons derrière cet écart de performance, surtout dans la tâche de segmentation du visage, qui consiste à diviser un visage en différentes zones comme les yeux, la bouche et la peau.

Types de Gaps

En comparant les données synthétiques et réelles, on identifie trois principaux gaps qui contribuent à la différence de performance globale :

1. Gap de Distribution

Ce gap est causé par les variations dans les types d’images et de sujets représentés dans différentes bases de données. Par exemple, une base de données peut contenir plus d’images de jeunes alors qu’une autre montre davantage de personnes âgées. Ces incohérences peuvent influencer la façon dont un modèle entraîné sur une base de données performe lorsqu'il est testé sur une autre. Ce gap est crucial parce que si les données d’entraînement ne représentent pas ce que le modèle rencontrera dans la vraie vie, sa performance en prend un coup.

2. Gap de Label

Ce gap se produit quand la façon dont les images sont étiquetées varie entre les bases de données. Par exemple, une base de données peut définir la limite d’un nez différemment d’une autre. Cette incohérence peut semer la confusion chez un modèle, qui pourrait bien fonctionner sur un ensemble d’étiquettes tout en galérant avec un autre. Le gap de label peut poser des problèmes pour évaluer correctement la performance d'un modèle puisque la même zone peut être étiquetée différemment dans différentes bases de données.

3. Gap de Photorealisme

Ce gap fait référence aux différences visuelles entre les images synthétiques et les vraies photos. Des facteurs comme le bruit, les variations de couleur et les différences de texture peuvent rendre les images synthétiques moins réalistes. Ce gap peut induire le modèle en erreur, car il peut ne pas bien performer lorsqu'on lui demande de travailler avec de vraies images qui présentent ces caractéristiques visuelles.

Avantages des Données Synthétiques

Malgré les gaps, entraîner avec des données synthétiques a ses bénéfices. Par exemple, générer des données artificiellement peut produire rapidement une grande quantité d’exemples étiquetés, ce qui est souvent difficile à rassembler dans le monde réel à cause des problèmes de vie privée et des efforts nécessaires pour l’étiquetage.

Utiliser la modélisation 3D permet aux chercheurs de contrôler les variations dans la base de données, comme les angles de visage ou la présence d’accessoires. Ce niveau de contrôle peut aider à créer des bases de données qui ressemblent de près à ce que le modèle verra dans le monde réel.

Évaluation des Gaps

Pour mieux comprendre les différences de performance entre les données synthétiques et réelles, l’étude utilise une base de données connue sous le nom de CelebAMask, qui contient une variété d’images de visages étiquetées. En analysant les résultats des modèles entraînés sur des données synthétiques par rapport à ceux entraînés sur des données réelles, les chercheurs visent à identifier les facteurs les plus significatifs contribuant à l’écart de performance.

Dans de nombreux cas, les expériences initiales ont montré que les modèles entraînés sur des données synthétiques avaient une précision inférieure par rapport à ceux entraînés sur des images réelles. L’étude a révélé que le gap de distribution représentait une part substantielle de cette différence. En ajustant la base de données synthétique, les chercheurs ont pu réduire l’écart de performance de manière significative.

Améliorations par Itérations

Pour améliorer encore la performance du modèle, les chercheurs ont mis en œuvre un processus itératif. Cela impliquait de générer une base de données synthétique et d’entraîner le modèle, puis de le tester sur des images réelles. Après chaque cycle d’entraînement, les chercheurs ont identifié où le modèle avait des difficultés et ont ajusté la base de données synthétique en conséquence. Ce processus de va-et-vient permet un affinage rapide des données synthétiques, sans avoir besoin de collecter d’images réelles supplémentaires.

Par exemple, si le modèle classait souvent mal des images avec des chapeaux ou des lunettes, les chercheurs ajustaient les données synthétiques pour inclure plus d’exemples de ces accessoires. Cette adaptabilité est un avantage clé de l’utilisation de données synthétiques.

Entraînement avec des Données Synthétiques

Entraîner des modèles sur des données synthétiques implique d’utiliser une méthode appelée UNet. Cette approche est particulièrement adaptée aux tâches comme la segmentation du visage, où l’objectif est de créer des cartes de segmentation indiquant différentes zones du visage. En commençant par une base de données synthétique, les chercheurs peuvent créer des exemples étiquetés sans avoir à les collecter dans le monde réel.

Le processus commence par générer un grand nombre d’images de visages diversifiées à l’aide d’une plateforme spécialisée. Chaque image est ensuite étiquetée avec précision, ce qui signifie que le modèle apprend à reconnaître efficacement diverses caractéristiques faciales. Après l’entraînement sur cette base de données synthétique, le modèle est ensuite testé sur des images du monde réel pour mesurer sa précision.

Évaluation des Résultats

Un aspect clé de ce travail consiste à comparer la performance des modèles entraînés sur différentes bases de données. Les chercheurs ont entraîné un modèle en utilisant uniquement des données synthétiques et ont comparé ses résultats à ceux d’un modèle entraîné sur des données réelles. Les résultats ont montré que le modèle entraîné sur des données synthétiques pouvait performer presque aussi bien qu’un modèle entraîné sur des images réelles, une fois les différences de labelling prises en compte.

Par exemple, après avoir affiné la base de données synthétique pour mieux correspondre à la distribution des données réelles, le score de performance du modèle entraîné sur des données synthétiques s’est amélioré de manière significative. Cela démontre qu’avec des ajustements soigneux, les données synthétiques peuvent efficacement servir d’alternative valable aux données réelles.

Le Rôle de l’Affinage

Une technique importante mentionnée dans cette étude est l’affinage. Cela consiste à prendre un modèle qui a déjà été entraîné sur des données synthétiques et à le former brièvement sur une petite quantité de données réelles. L’affinage permet au modèle de s’adapter aux écarts de performance restants dus aux problèmes de distribution et de photoréalisme.

Cette méthode a montré des résultats significatifs. Dans de nombreux cas, l'affinage d'un modèle entraîné sur des données synthétiques avec seulement un nombre limité d’images réelles a abouti à une performance supérieure par rapport à un entraînement uniquement sur des données réelles.

Conclusion

En résumé, même s’il y a des distinctions claires entre les données synthétiques et réelles dans les tâches de segmentation du visage, les données synthétiques se sont révélées être une ressource précieuse. L’étude a exposé différents types de gaps qui affectent la performance, surtout les gaps de distribution et de label. En s’attaquant à ces gaps par une conception soigneuse de la base de données et des processus d’amélioration itératifs, les chercheurs peuvent créer des modèles qui performent presque aussi bien avec des données synthétiques qu’avec des données réelles.

La capacité de générer rapidement de grandes quantités d’images étiquetées contrôlées fait des données synthétiques une solution pratique pour de nombreuses tâches de vision par ordinateur. Cette recherche met en avant le potentiel des données synthétiques en tant que substitut fiable aux données du monde réel, surtout dans des domaines où acquérir des images réelles peut être compliqué.

Dans l’ensemble, les résultats suggèrent qu’avec un affinage et un développement continus, les données synthétiques peuvent devenir un outil essentiel pour faire avancer les capacités des systèmes de vision par ordinateur.

Source originale

Titre: Knowing the Distance: Understanding the Gap Between Synthetic and Real Data For Face Parsing

Résumé: The use of synthetic data for training computer vision algorithms has become increasingly popular due to its cost-effectiveness, scalability, and ability to provide accurate multi-modality labels. Although recent studies have demonstrated impressive results when training networks solely on synthetic data, there remains a performance gap between synthetic and real data that is commonly attributed to lack of photorealism. The aim of this study is to investigate the gap in greater detail for the face parsing task. We differentiate between three types of gaps: distribution gap, label gap, and photorealism gap. Our findings show that the distribution gap is the largest contributor to the performance gap, accounting for over 50% of the gap. By addressing this gap and accounting for the labels gap, we demonstrate that a model trained on synthetic data achieves comparable results to one trained on a similar amount of real data. This suggests that synthetic data is a viable alternative to real data, especially when real data is limited or difficult to obtain. Our study highlights the importance of content diversity in synthetic datasets and challenges the notion that the photorealism gap is the most critical factor affecting the performance of computer vision models trained on synthetic data.

Auteurs: Eli Friedman, Assaf Lehr, Alexey Gruzdev, Vladimir Loginov, Max Kogan, Moran Rubin, Orly Zvitia

Dernière mise à jour: 2023-03-27 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.15219

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.15219

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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