Le lien entre la longueur des mots et leur fréquence d'utilisation
Cette étude examine comment les mots plus courts sont souvent utilisés plus fréquemment dans les langues.
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Table des matières
- Le Concept de Longueur de Mot et de Fréquence
- Preuves à Travers les Langues
- Explorer la Compression des Longueurs de Mots
- Méthodologie dans la Recherche
- Le Concept de Base Aléatoire
- Résultats et Découvertes
- L'Impact de la Longueur des Mots sur la Communication
- Implications Théoriques
- Directions de Recherche Futures
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
La langue est un aspect fascinant de la vie humaine. Les gens communiquent avec des mots, qui peuvent varier en longueur et en structure. Au fil du temps, les chercheurs ont étudié à quelle fréquence certains mots sont utilisés et comment cela est lié à leur longueur. Une idée qui a gagné en attention est que les mots fréquemment utilisés tendent à être plus courts. Cela s'appelle la loi de l'abréviation, proposée par un chercheur nommé Zipf.
La loi de l'abréviation suggère que quand les gens parlent ou écrivent, ils ont naturellement tendance à utiliser des mots plus courts pour ceux qu'ils utilisent beaucoup. Ça rend la communication plus facile et rapide. Divers chercheurs ont examiné cette idée dans de nombreuses langues et ont trouvé des motifs intéressants.
Même s'il existe de nombreuses langues, elles montrent souvent une tendance à ce que les mots plus courts soient plus courants à mesure que leur fréquence augmente. Cela suggère que notre façon de communiquer a des principes universels. L'étude des longueurs de mots et de leur relation avec la fréquence nous aide à comprendre comment les langues évoluent et fonctionnent.
Le Concept de Longueur de Mot et de Fréquence
Les mots peuvent être mesurés de différentes manières. Une façon est de compter combien de caractères il y a dans chaque mot, tandis qu'une autre consiste à voir combien de temps un mot prend à dire. En regardant la relation entre la fréquence d'utilisation d'un mot et sa longueur, les chercheurs peuvent obtenir des indices sur le comportement linguistique.
Par exemple, si on remarque qu'un mot particulier apparaît très souvent mais est aussi assez court, ça renforce l'idée que la langue tend vers l'efficacité. Les gens veulent souvent faire passer leurs idées sans perdre de temps. Des mots plus courts peuvent rendre ce processus plus fluide.
L'idée clé est que la sélection des mots n'est pas aléatoire. Au lieu de cela, un schéma apparaît à travers différentes langues, qu'elles soient parlées ou écrites.
Preuves à Travers les Langues
Au fil des ans, les chercheurs ont rassemblé des données d'un large éventail de langues. Certaines études se concentrent sur la langue parlée, tandis que d'autres examinent des textes écrits. Cette exploration inclut plus de 40 langues provenant de différentes familles linguistiques.
Les résultats montrent une tendance constante : les langues, qu'elles soient utilisées dans la parole ou l'écriture, suivent souvent la loi de Zipf. Cela signifie que dans de nombreuses langues diverses, les mots plus courts sont liés à une utilisation plus élevée. Par exemple, dans certaines langues, des mots basiques comme "le", "est" et "et" tendent à être plus courts et sont utilisés très fréquemment.
Même en considérant des langues qui diffèrent considérablement les unes des autres, comme le chinois et l'anglais, des motifs similaires apparaissent. Cela suggère que le comportement des longueurs de mots peut être une caractéristique universelle des langues humaines.
Explorer la Compression des Longueurs de Mots
L'idée de compression dans la langue fait référence à la tendance à utiliser moins de caractères ou des sons plus courts pour les mots couramment utilisés. Pour enquêter là-dessus, les chercheurs ont développé des méthodes pour vérifier si les longueurs des mots sont plus courtes que ce qui serait attendu par hasard.
Ils comparent les longueurs réelles des mots à ce qui se passerait si les longueurs de mots étaient attribuées de manière aléatoire. Cette comparaison peut aider à identifier si les langues compressent effectivement les longueurs de mots pour des raisons d'efficacité.
Dans leurs études, les chercheurs ont découvert que dans de nombreuses langues, les longueurs des mots sont systématiquement plus courtes que prévu. Cela fournit des preuves directes soutenant l'idée que les langues ont tendance à comprimer les longueurs de mots pour optimiser la communication.
Méthodologie dans la Recherche
Pour rassembler ces preuves, les chercheurs utilisent de grands ensembles de données contenant des enregistrements audio et des textes écrits à travers les langues. Ces ensembles de données sont soigneusement préparés pour s'assurer qu'ils représentent équitablement différentes langues et dialectes.
Par exemple, certains chercheurs ont utilisé une collection connue sous le nom de Common Voice Corpus, qui comprend de nombreuses langues et enregistrements où les gens disent des phrases. Cela permet de mesurer directement combien de temps les mots prennent lorsqu'ils sont prononcés dans des contextes réels.
Une autre ressource utilisée est la collection Universal Dependencies, qui offre des données de phrases annotées. Ce type d'information aide à examiner comment les différentes langues structurent leurs mots.
En analysant ces ensembles de données, les chercheurs peuvent déterminer diverses statistiques concernant les longueurs de mots, la fréquence d'utilisation et d'autres facteurs pertinents.
Le Concept de Base Aléatoire
Dans des études précédentes, un concept appelé base aléatoire a été introduit. Cette base aléatoire sert de point de comparaison pour mesurer si les longueurs des mots dans une langue sont significativement plus courtes que prévu.
La base aléatoire est calculée en examinant comment les types de mots pourraient être mélangés et réaffectés au hasard pour voir comment leurs longueurs s'average. Si la longueur moyenne réelle des mots dans une langue est systématiquement plus courte que cette base aléatoire, cela suggère qu'un effet de compression est en cours.
Comment Fonctionne la Base Aléatoire
Pour établir cette base, les chercheurs mélangent les longueurs des mots dans un ensemble de données et regardent la longueur moyenne des mots résultant de ce mélange. L'idée est de voir si les longueurs réelles des mots dans une langue sont significativement inférieures à cette moyenne.
En appliquant cette méthode à plusieurs langues, les chercheurs peuvent déterminer s'il existe une tendance systématique à la compression des longueurs de mots dans de nombreuses langues.
Résultats et Découvertes
Les résultats de ces analyses montrent un fort soutien à la loi de l'abréviation à travers diverses langues. Dans pratiquement toutes les langues étudiées, les chercheurs ont trouvé que les longueurs moyennes réelles des mots étaient plus courtes que les longueurs attendues basées sur la base aléatoire.
Cela suggère une tendance constante vers l'utilisation de mots plus courts dans les langues. Les chercheurs ont observé cet effet non seulement dans les textes écrits mais aussi dans la langue parlée, fournissant un soutien supplémentaire à l'universalité de ce phénomène.
De plus, même dans des langues qui sont généralement considérées comme plus complexes, comme le chinois, les principes de base semblent tenir. Cette cohérence à travers différentes langues démontre que la tendance vers des mots plus courts est probablement un aspect fondamental de la langue humaine.
L'Impact de la Longueur des Mots sur la Communication
Les résultats sur la longueur des mots et leur fréquence ont des implications importantes pour notre compréhension de la communication. Des mots plus courts peuvent aider à réduire la charge cognitive sur les locuteurs et les auditeurs.
Lorsque les gens communiquent, ils doivent souvent traiter beaucoup d'informations rapidement. Utiliser des mots plus courts et plus fréquents peut aider à rendre ce processus plus fluide. Cette efficacité dans la communication est essentielle pour un usage efficace de la langue dans des situations quotidiennes.
De plus, la tendance à utiliser des mots plus courts pour des concepts souvent utilisés peut aussi être liée à l'évolution même de la langue. À mesure que les langues se développent, les gens peuvent naturellement se tourner vers des structures plus simples pour faciliter une meilleure communication.
Implications Théoriques
Les résultats sur la loi de l'abréviation et la compression ajoutent du poids aux théories concernant les universaux linguistiques. Les universaux linguistiques se réfèrent à des principes qui sont censés s'appliquer à toutes les langues humaines.
La loi de l'abréviation peut être vue comme un exemple convaincant de ces universaux. Elle suggère que peu importe la langue spécifique, les gens auront tendance à privilégier l'efficacité et la brièveté dans leurs modèles de communication.
Les preuves de motifs cohérents à travers de nombreuses langues soulignent les processus cognitifs partagés qui sous-tendent la parole et l'écriture humaines. En comprenant ces connexions, les chercheurs peuvent mieux saisir comment les langues fonctionnent, évoluent et interagissent les unes avec les autres.
Directions de Recherche Futures
Les idées tirées de l'étude de la longueur des mots et de la fréquence ouvrent de nouveaux chemins pour la recherche future. Un domaine à explorer davantage est la relation entre la longueur des mots et le sens sémantique.
Les chercheurs pourraient enquêter sur comment la longueur d'un mot affecte la compréhension et la rétention d'informations. Les mots plus courts sont-ils toujours plus efficaces, ou les mots plus longs apportent-ils plus de clarté dans certains contextes ?
De plus, davantage d'études pourraient se concentrer sur des langues ou des dialectes sous-représentés pour voir s'ils suivent des tendances similaires. Mener des recherches dans des langues avec moins de ressources ou de locuteurs peut fournir des informations précieuses sur l'universalité de ces résultats.
L'impact du contexte, comme les situations formelles par rapport aux informelles, peut également être examiné. Comprendre comment différentes situations influencent le choix et la longueur des mots compléterait les recherches existantes.
En poursuivant ces avenues, la communauté de recherche peut approfondir sa compréhension de la langue et de ses complexités.
Conclusion
En conclusion, l'étude des longueurs de mots et de leurs fréquences révèle des idées importantes sur le fonctionnement de la langue. Le soutien constant à la loi de l'abréviation à travers une large gamme de langues met en avant les principes d'efficacité dans la communication humaine.
Alors que nous continuons à explorer ces concepts, il devient clair que la langue n'est pas seulement un outil de communication mais aussi un artefact de la cognition humaine partagée. En comblant les lacunes entre les différentes langues et leur développement, nous pouvons mieux apprécier l'intricate toile de l'expression humaine qui nous unit tous.
Titre: Direct and indirect evidence of compression of word lengths. Zipf's law of abbreviation revisited
Résumé: Zipf's law of abbreviation, the tendency of more frequent words to be shorter, is one of the most solid candidates for a linguistic universal, in the sense that it has the potential for being exceptionless or with a number of exceptions that is vanishingly small compared to the number of languages on Earth. Since Zipf's pioneering research, this law has been viewed as a manifestation of a universal principle of communication, i.e. the minimization of word lengths, to reduce the effort of communication. Here we revisit the concordance of written language with the law of abbreviation. Crucially, we provide wider evidence that the law holds also in speech (when word length is measured in time), in particular in 46 languages from 14 linguistic families. Agreement with the law of abbreviation provides indirect evidence of compression of languages via the theoretical argument that the law of abbreviation is a prediction of optimal coding. Motivated by the need of direct evidence of compression, we derive a simple formula for a random baseline indicating that word lengths are systematically below chance, across linguistic families and writing systems, and independently of the unit of measurement (length in characters or duration in time). Our work paves the way to measure and compare the degree of optimality of word lengths in languages.
Auteurs: Sonia Petrini, Antoni Casas-i-Muñoz, Jordi Cluet-i-Martinell, Mengxue Wang, Chris Bentz, Ramon Ferrer-i-Cancho
Dernière mise à jour: 2023-05-27 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.10128
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.10128
Licence: https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/
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Liens de référence
- https://tex.stackexchange.com/questions/386739/clash-between-newtxmath-and-amsthm-packages
- https://github.com/IQL-course/IQL-Research-Project-21-22
- https://tex.stackexchange.com/questions/559218/use-appendix-letter-in-figure-and-table-captions
- https://glottolog.org/
- https://wals.info/
- https://unicode.org/iso15924/iso15924-codes.html
- https://commonvoice.mozilla.org/en/datasets
- https://github.com/JRMeyer/common-voice-forced-alignments
- https://github.com/MontrealCorpusTools/Montreal-Forced-Aligner
- https://universaldependencies.org/
- https://cqllab.upc.edu/biblio/laws/
- https://github.com/cihai/cihai
- https://github.com/polm/cutlet
- https://spacy.io/
- https://ids.clld.org/
- https://cran.r-project.org/web/packages/Ckmeans.1d.dp/index.html
- https://stat.ethz.ch/R-manual/R-devel/library/stats/html/p.adjust.html
- https://tex.stackexchange.com/questions/34155/autoref-does-not-capitalize-initial-character-in-sentence-when-referencing-labe