Défis de la segmentation dentaire avec des scans intra-oraux partiels
Cette étude examine les méthodes de segmentation des dents en utilisant des scans partiels en dentisterie numérique.
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Table des matières
- L'Importance de la Robustesse en Segmentation
- Comprendre les Scans Intra-oraux
- Limites des Scans
- Entraînement sur des Scans Partiels
- Évaluation des Méthodes Actuelles
- Données et Mise en Place des Expériences
- Examen de Différents Paramètres
- Résultats de la Segmentation
- Remise en Question des Hypothèses en Segmentation
- Conclusion
- Source originale
La Segmentation des dents à partir des Scans intra-oraux est une tâche super importante en dentisterie numérique. Plein de méthodes utilisant l'apprentissage profond ont été créées pour aider à segmenter les dents de ces scans. Même si ces méthodes atteignent souvent une grande précision, elles partent généralement du principe que toute la mâchoire est scannée. Mais dans la vraie vie, ce n'est pas toujours le cas, et parfois un scan complet de la mâchoire n'est même pas nécessaire ou disponible. Du coup, ça soulève la question de savoir comment ces techniques d'apprentissage profond fonctionnent avec des scans partiels des dents.
L'Importance de la Robustesse en Segmentation
En pratique clinique, c'est crucial que les outils utilisés pour la segmentation des dents soient fiables, surtout avec des scans partiels. Cette recherche examine comment les méthodes existantes se comportent lorsqu'on les applique à des scans intra-oraux partiels. Grâce aux tests, on a constaté que ces méthodes ne marchent souvent pas aussi bien que quand elles traitent des scans complets. En analysant leurs performances, on veut éclaircir ce sujet et trouver des moyens de créer des techniques de segmentation plus fiables qui ne dépendent pas d'un modèle complet de mâchoire.
Comprendre les Scans Intra-oraux
Les scanners intra-oraux sont des outils utilisés pour faire des impressions numériques des dents. Ces scanners peuvent créer une représentation 3D détaillée de la surface dentaire. La segmentation des dents à partir de ces scans est essentielle en dentisterie assistée par ordinateur. Cependant, beaucoup d’algorithmes entraînés pour la segmentation des dents galèrent quand on les applique à des scans partiels.
Le problème vient du fait que la plupart des méthodes de segmentation des dents ont été conçues en utilisant soit des scans de mâchoire complets, soit sur des ensembles de données privées. À cause de ça, elles ne fonctionnent pas bien dans des situations réelles où seule une partie de la mâchoire est scannée. La sortie récente d'un ensemble de données public permet une meilleure évaluation des méthodes existantes et leur efficacité avec des scans partiels.
Limites des Scans
Capturer un scan de mâchoire complète avec des scanners intra-oraux est souvent impraticable. Ces scanners doivent être tenus à différents angles autour de chaque dent pour obtenir une vue complète, ce qui rend la capture de toute la mâchoire inutile pour certaines procédures dentaires. Par exemple, si un dentiste traite une zone spécifique, comme des caries entre deux prémolaires, il n’a généralement pas besoin de scanner toute la mâchoire.
De plus, la littérature existante a noté l'hypothèse que des scans complets de la mâchoire sont disponibles pour la segmentation des dents. Cependant, peu de recherches ont été faites pour voir comment cette hypothèse influence les résultats quand seul des scans partiels sont utilisés.
Entraînement sur des Scans Partiels
On pourrait se demander si l'entraînement des modèles de segmentation avec divers scans partiels pourrait améliorer leur performance. Malheureusement, ce n'est pas simple. La plupart des méthodes de segmentation des dents basées sur l'apprentissage profond fonctionnent généralement avec des données ayant un nombre fixe de cellules maillées. Quand un scan partiel est réalisé, il a souvent moins de cellules maillées que le scan complet d'origine, ce qui le rend inadapté pour l'entraînement.
Par exemple, si un modèle dentaire complet a 16 000 cellules maillées et qu'un scan partiel n'en a que 3 000, redimensionner le modèle complet pour qu'il corresponde au scan partiel peut entraîner une perte de caractéristiques de forme importantes. Ce redimensionnement n'est pas simple car il nécessite des opérations complexes comme la triangulation. Beaucoup d'algorithmes actuels s'appuient sur certaines méthodes pour évaluer les détails locaux, mais ils pourraient ne pas fonctionner efficacement lorsque différentes résolutions sont introduites, comme dans le cas de scans partiels.
Évaluation des Méthodes Actuelles
Le principal objectif de cette recherche est d'évaluer et de comparer les méthodes de segmentation des dents à la pointe de la technologie. On se concentre sur plusieurs méthodes différentes pour voir comment elles se comportent lors de la segmentation de scans intra-oraux partiels. Les méthodes que l'on examine incluent MeshSegNet, TSGCNet, et d'autres, y compris certaines techniques génériques de segmentation de nuages de points.
Nos découvertes montrent qu'au fur et à mesure que les scans deviennent plus petits, la performance de ces méthodes diminue fortement. Les résultats illustrent que malgré une grande précision avec des scans complets, ces méthodes échouent significativement quand il s'agit de segmenter des scans partiels.
Données et Mise en Place des Expériences
Dans nos expériences, on a utilisé un ensemble de données constitué de 600 scans intra-oraux. Chaque scan brut contient plus de 100 000 cellules maillées, ce qui les rend plutôt complexes. On s'est concentré sur la réduction du nombre de cellules maillées pour rendre les calculs gérables en sous-échantillonnant les scans à 16 000 cellules maillées.
Pour garantir la précision, on a combiné certaines techniques d'augmentation de données pour améliorer la généralisation de nos modèles. Les ajustements spécifiques incluent des rotations, des translations et une mise à l'échelle des surfaces dentaires 3D.
Examen de Différents Paramètres
On a structuré nos expériences en plusieurs configurations distinctes, chacune conçue pour évaluer la performance des méthodes de segmentation dans différentes conditions. Cela incluait l'utilisation de scans entiers, de moitiés de mâchoire et de différents nombres de dents capturées dans les scans.
En recadrant systématiquement les scans, on a pu observer comment chaque modèle se comportait dans ces différents scénarios. Les résultats ont montré de manière constante une chute significative de la précision lors de la segmentation de scans partiels, surtout pour ceux capturant une seule dent.
Résultats de la Segmentation
En examinant les résultats de nos expériences, il est devenu clair que tous les dix modèles testés ont rencontré des difficultés lors de la segmentation des plus petits scans partiels. Bien que certains modèles aient montré de meilleurs résultats, comme MeshSegNet et PointMLP, la performance globale des méthodes de segmentation a chuté de manière significative avec des scans partiels.
Particulièrement, MeshSegNet avec une technique de post-traitement spécifique a bien marché par rapport à ses homologues. Cependant, il est important de noter que ce résultat provenait plus de la méthode de traitement supplémentaire que de la technique d'apprentissage profond en elle-même. De plus, certaines méthodes, comme PCT, semblaient performantes dans certaines mesures mais échouaient à labelliser avec précision les scans partiels. Ce décalage se produisait parce que ces modèles labellisaient toutes les cellules maillées de manière aléatoire, entraînant des scores de métriques trompeurs.
Remise en Question des Hypothèses en Segmentation
On sait que les méthodes de segmentation des dents existantes supposent souvent un modèle complet de mâchoire. Cependant, comme notre étude l'indique, cette hypothèse est non seulement limitante mais aussi injustifiée dans de nombreux cas pratiques. Notre recherche met en lumière la nécessité d'une approche plus adaptable qui puisse tenir compte des scans partiels en orthodontie et d'autres domaines pertinents.
Les résultats de notre étude présentent une image plus claire de la façon dont les méthodes actuelles peuvent tomber à plat lorsqu'on les applique dans des situations réelles. On montre que beaucoup de modèles de segmentation des dents existants ne répondent pas adéquatement à l'occurrence fréquente de scans partiels dans la pratique clinique.
Conclusion
En résumé, cette recherche met en évidence les limitations significatives des méthodes de segmentation des dents basées sur l'apprentissage profond en ce qui concerne les scans partiels. Bien que les méthodologies aient montré du potentiel avec des scans complets, leur efficacité diminue dans les applications pratiques où des scans complets ne sont pas disponibles.
Cette étude souligne la nécessité d'avancées dans les techniques de segmentation qui ne dépendent pas de la présence de modèles complets de mâchoire. À mesure que davantage d'ensembles de données publics deviennent disponibles, il y a une opportunité de développer des méthodes qui peuvent mieux répondre aux besoins variés en dentisterie numérique, améliorant finalement les soins aux patients. En s'attaquant aux lacunes des algorithmes existants, de nouvelles approches de segmentation améliorées peuvent être créées, garantissant qu’elles soient à la fois fiables et applicables dans des scénarios cliniques réels.
Titre: A Critical Analysis of the Limitation of Deep Learning based 3D Dental Mesh Segmentation Methods in Segmenting Partial Scans
Résumé: Tooth segmentation from intraoral scans is a crucial part of digital dentistry. Many Deep Learning based tooth segmentation algorithms have been developed for this task. In most of the cases, high accuracy has been achieved, although, most of the available tooth segmentation techniques make an implicit restrictive assumption of full jaw model and they report accuracy based on full jaw models. Medically, however, in certain cases, full jaw tooth scan is not required or may not be available. Given this practical issue, it is important to understand the robustness of currently available widely used Deep Learning based tooth segmentation techniques. For this purpose, we applied available segmentation techniques on partial intraoral scans and we discovered that the available deep Learning techniques under-perform drastically. The analysis and comparison presented in this work would help us in understanding the severity of the problem and allow us to develop robust tooth segmentation technique without strong assumption of full jaw model.
Auteurs: Ananya Jana, Aniruddha Maiti, Dimitris N. Metaxas
Dernière mise à jour: 2023-04-29 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.00244
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.00244
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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