Améliorer l'extraction de phrases clés en utilisant des embeddings de graphes
Une nouvelle méthode combine des embeddings de graphes avec des modèles de langage pour améliorer l'extraction de mots-clés.
― 10 min lire
Table des matières
- Approches d'Extraction de Mots-Clés
- Limitations des Méthodes Actuelles
- Notre Méthode Proposée
- Processus d'Intégration Graphique
- Intégrations Contextuelles des Modèles de Langage
- Étiquetage de séquence pour l'Extraction de Mots-Clés
- Configuration Expérimentale
- Résultats et Analyse
- Études de Cas
- Implications et Travaux Futurs
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
L'Extraction de mots-clés (KPE) est une tâche en traitement du langage naturel qui vise à identifier des phrases importantes dans un document qui représentent ses principaux sujets. Ces mots-clés aident à résumer le texte et peuvent être utiles dans divers domaines, comme organiser des documents, améliorer la recherche et faciliter la récupération d'informations.
Dans de nombreux cas, les méthodes existantes pour extraire des mots-clés se concentrent sur des résumés courts de textes. Cependant, utiliser des résumés peut poser des problèmes étant donné que ces résumés ne sont pas toujours disponibles. De plus, des phrases importantes pourraient être négligées et des informations significatives pourraient manquer, ce qui affecte la performance globale de ces méthodes.
Alors que diverses industries dépendent de plus en plus des documents numériques, il y a un besoin croissant d'extraire des mots-clés à partir de textes longs. Les documents longs peuvent inclure des rapports, des articles ou des travaux de recherche. Extraire des mots-clés de tels documents peut améliorer la recherche, faciliter la compréhension, faire gagner du temps et permettre une meilleure découverte de connaissances.
Pour résoudre le problème de l'extraction de mots-clés à partir de longs documents, nous proposons une nouvelle méthode qui combine des représentations de réseaux de neurones graphiques avec des Modèles de Langage Pré-entraînés. Cette méthode vise à mieux capturer les relations entre les mots dans leur contexte et à fournir une compréhension plus profonde du document dans son ensemble.
Approches d'Extraction de Mots-Clés
L'extraction de mots-clés peut être abordée en utilisant des méthodes non supervisées ou supervisées. Les approches non supervisées s'appuient souvent sur des algorithmes de notation pour évaluer l'importance des phrases en fonction de leur contenu. Une technique courante est d'utiliser des graphes, où les mots sont représentés comme des nœuds, et les connexions entre eux indiquent des relations. Ce graphe est ensuite analysé pour déterminer la signification de chaque phrase.
Les méthodes supervisées considèrent la tâche comme un problème de classification où chaque mot est étiqueté selon qu'il fait ou non partie d'un mot-clé. Des caractéristiques telles que la fréquence ou la position des mots peuvent être calculées pour aider à cette classification.
Bien que les deux méthodes aient leurs atouts, des défis persistent, surtout quand il s'agit de longs textes. Les longs textes peuvent introduire des dépendances entre les mots que les méthodes actuelles peuvent ne pas capturer efficacement.
Limitations des Méthodes Actuelles
Les approches existantes pour l'extraction de mots-clés s'appuient souvent sur des documents courts ou des résumés, ce qui limite leur capacité à capturer le contexte complet des textes longs. Beaucoup de modèles ne peuvent traiter qu'un nombre limité de mots, créant un goulet d'étranglement en performance lorsque des documents longs sont rencontrés. En conséquence, des relations importantes entre les mots peuvent ne pas être reconnues.
Le besoin de meilleures méthodes pour traiter des documents longs est évident. Le processus d'extraction de mots-clés bénéficierait d'une compréhension de la manière dont les phrases se rapportent les unes aux autres dans un texte étendu. Cette compréhension peut mener à une meilleure performance et à des extractions plus précises.
Notre Méthode Proposée
Pour relever ces défis, nous proposons une méthode qui utilise des représentations graphiques en lien avec des modèles de langage pré-entraînés. En construisant un graphe de cooccurrence à partir du document, nous pouvons identifier des relations entre les mots qui pourraient rester cachées dans les modèles basés sur des séquences traditionnels.
Dans notre approche, chaque mot dans le document est représenté comme un nœud dans le graphe, et des connexions se forment en fonction de la fréquence à laquelle les mots apparaissent ensemble. En intégrant ce graphe à l'aide d'un réseau de neurones graphiques, nous pouvons créer une représentation plus riche qui capture les dépendances à long terme entre les mots.
De plus, nous améliorons le modèle de langage avec ces représentations graphiques pour fournir une vue plus complète du texte. Cette combinaison permet une meilleure compréhension du contenu du document, surtout pour les textes longs.
Processus d'Intégration Graphique
Pour créer le graphe de cooccurrence, nous analysons le document d'entrée pour identifier des paires de mots qui apparaissent ensemble dans une fenêtre de taille spécifiée. Chaque mot unique devient un nœud dans le graphe, tandis que les arêtes représentent les connexions entre les mots. Le poids de chaque arête est déterminé par la fréquence à laquelle les mots connectés coexistent dans cette fenêtre glissante.
Ensuite, nous utilisons un réseau de neurones convolutifs graphiques (GCN) pour générer des intégrations pour chaque nœud dans le graphe. Ce réseau de neurones graphiques apprend des connexions et des relations présentes dans le graphe, ce qui lui permet de créer des représentations significatives des mots.
En intégrant les nœuds, nous créons une représentation numérique de chaque mot qui capture non seulement son contexte local mais aussi ses relations avec d'autres mots tout au long du document.
Intégrations Contextuelles des Modèles de Langage
En parallèle avec le processus d'intégration graphique, nous générons également des intégrations contextuelles en utilisant des modèles de langage pré-entraînés. Ces modèles analysent les mots d'entrée pour créer une séquence d'intégrations qui représentent la signification contextuelle de chaque mot.
En utilisant une technique appelée mean-word pooling, nous agrégeons les intégrations des sous-mots, garantissant que chaque mot a une intégration unique qui capture sa sémantique.
Après avoir obtenu à la fois les intégrations graphiques et les intégrations contextuelles, nous les intégrons pour créer une représentation combinée pour chaque mot. Cette intégration unifiée permet d'améliorer la compréhension globale du document.
Étiquetage de séquence pour l'Extraction de Mots-Clés
Maintenant que nous avons nos intégrations unifiées, nous considérons la tâche d'extraction de mots-clés comme un problème d'étiquetage de séquence. Chaque mot dans la séquence d'entrée est classé dans l'une des trois catégories : le début d'un mot-clé, à l'intérieur d'un mot-clé, ou pas du tout partie d'un mot-clé. Ce marquage nous permet d'identifier quelles phrases du texte sont les plus significatives.
Pour entraîner notre modèle pour l'étiquetage de séquence, nous passons les intégrations combinées à travers une série de couches, produisant finalement une probabilité pour la classification de chaque mot.
Configuration Expérimentale
Pour nos expériences, nous avons évalué notre méthode proposée en utilisant plusieurs ensembles de données de référence. Ces ensembles de données comprenaient à la fois de longs documents provenant de domaines scientifiques et d'actualités, ainsi que des documents plus courts pour comparaison. En évaluant la performance sur les deux types d'ensembles de données, nous visons à déterminer l'efficacité des intégrations graphiques à travers différentes longueurs de texte.
Nous avons affiné nos modèles sur ces ensembles de données, comparant la performance des modèles améliorés par graphe à ceux qui s'appuyaient uniquement sur des approches traditionnelles. Cette comparaison nous a permis d'évaluer l'impact de l'intégration des représentations graphiques dans le processus d'extraction de mots-clés.
Résultats et Analyse
Dans nos expériences, nous avons observé des améliorations significatives de la performance de l'extraction de mots-clés lorsqu'on utilise des intégrations graphiques. Les modèles qui incorporaient des représentations graphiques ont systématiquement surpassé ceux qui ne le faisaient pas. Cette amélioration était particulièrement marquée dans les longs documents, où la compréhension des relations entre les mots est cruciale.
Les résultats ont mis en évidence l'efficacité de notre approche améliorée par graphe dans la capture d'informations essentielles sur le contenu d'un texte. En fournissant une vue plus holistique du document, notre méthode a permis d'identifier des mots-clés que les méthodes traditionnelles auraient pu négliger.
Études de Cas
Pour illustrer davantage l'efficacité de notre approche, nous avons examiné plusieurs études de cas. Dans ces exemples, nous avons comparé les résultats de nos modèles avec ceux des méthodes à la pointe de la technologie. Les études de cas ont montré comment notre méthodologie a permis une performance supérieure en extraction de mots-clés, surtout dans des scénarios où le contexte local était insuffisant pour une identification précise.
En analysant des instances spécifiques, nous avons présenté des exemples où notre modèle a extrait avec succès des mots-clés que d'autres approches n'ont pas pu reconnaître. Cela souligne l'importance de capturer à la fois des informations contextuelles immédiates et extensives dans des documents longs.
Implications et Travaux Futurs
L'intégration des représentations graphiques dans l'extraction de mots-clés représente un avancement important dans le domaine du traitement du langage naturel. En prenant en compte les relations entre les mots à travers l'ensemble d'un document, nous pouvons améliorer considérablement la précision des extractions.
Malgré ces avancées, il reste encore de la place pour l'amélioration. Les travaux futurs se concentreront sur l'exploration de types supplémentaires de représentations graphiques, notamment celles qui tirent parti des relations syntaxiques ou lexicales. Nous allons également examiner l'utilisation d'objectifs d'entraînement auto-supervisés qui s'alignent étroitement avec les tâches d'extraction de mots-clés.
De plus, nous visons à relever le défi de l'adaptation au domaine, en veillant à ce que notre méthodologie reste efficace à travers divers domaines et types de documents. Cela sera particulièrement précieux dans des scénarios où les données spécifiques à un domaine sont limitées.
Conclusion
En conclusion, notre approche d'étiquetage de séquence améliorée par graphe a montré un potentiel prometteur pour améliorer l'extraction de mots-clés à partir de longs documents. En combinant des représentations graphiques avec des modèles de langage pré-entraînés, nous fournissons une compréhension plus nuancée des relations entre les mots, permettant des extractions plus précises.
Nos résultats expérimentaux soulignent le potentiel de cette méthodologie pour faire progresser le domaine de l'extraction de mots-clés. Alors que nous continuons à affiner et à développer notre approche, nous avons hâte de débloquer un potentiel encore plus grand pour capturer des informations clés à partir de textes divers et complexes.
Titre: Enhancing Keyphrase Extraction from Long Scientific Documents using Graph Embeddings
Résumé: In this study, we investigate using graph neural network (GNN) representations to enhance contextualized representations of pre-trained language models (PLMs) for keyphrase extraction from lengthy documents. We show that augmenting a PLM with graph embeddings provides a more comprehensive semantic understanding of words in a document, particularly for long documents. We construct a co-occurrence graph of the text and embed it using a graph convolutional network (GCN) trained on the task of edge prediction. We propose a graph-enhanced sequence tagging architecture that augments contextualized PLM embeddings with graph representations. Evaluating on benchmark datasets, we demonstrate that enhancing PLMs with graph embeddings outperforms state-of-the-art models on long documents, showing significant improvements in F1 scores across all the datasets. Our study highlights the potential of GNN representations as a complementary approach to improve PLM performance for keyphrase extraction from long documents.
Auteurs: Roberto Martínez-Cruz, Debanjan Mahata, Alvaro J. López-López, José Portela
Dernière mise à jour: 2023-05-16 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.09316
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.09316
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.
Liens de référence
- https://huggingface.co/bloomberg/KBIR
- https://huggingface.co/datasets/midas/semeval2010
- https://huggingface.co/datasets/midas/ldkp3k
- https://huggingface.co/datasets/midas/nus
- https://huggingface.co/datasets/midas/duc2001
- https://huggingface.co/datasets/midas/inspec
- https://huggingface.co/bert-base-uncased
- https://huggingface.co/allenai/scibert_scivocab_uncased
- https://huggingface.co/distilbert-base-uncased
- https://huggingface.co/allenai/longformer-base-4096
- https://huggingface.co/tasks/token-classification