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Le Rôle de la Distance Phylogénétique dans les Études Évolutionnaires

Apprends comment la distance phylogénétique façonne notre compréhension des relations évolutives entre les espèces.

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Distance phylogénétiqueDistance phylogénétiqueet évolutionpar analyse de la distance génétique.Examen des relations entre les espèces
Table des matières

La distance phylogénétique est une idée clé en biologie qui nous aide à comprendre l'histoire évolutive de différents organismes. Ça nous permet de décrire à quel point deux espèces sont proches en se basant sur leurs infos génétiques. Les scientifiques utilisent cette distance pour créer des arbres phylogénétiques, des outils visuels qui montrent les relations entre diverses espèces. Ces arbres se ramifient, montrant comment différents organismes ont évolué à partir d'ancêtres communs au fil du temps.

Alors, pourquoi la distance phylogénétique est-elle importante ? Ça sert de base pour savoir depuis combien de temps deux espèces partagent un ancêtre commun. Ces infos peuvent être utiles pour étudier comment les espèces s'adaptent et changent au fil des générations.

Mesurer la Distance Phylogénétique

Il y a plusieurs façons de mesurer la distance phylogénétique. Une des méthodes les plus simples s'appelle la Distance de Hamming. Cette méthode regarde deux organismes et compte combien de différences il y a dans des parties spécifiques de leurs génomes. Bien que facile à utiliser, cette méthode a ses limites. Elle ne prend pas en compte les situations où plusieurs changements se produisent au même endroit dans le génome, ce qui peut mener à sous-estimer les réelles différences entre les espèces.

Pour contourner ce problème, les scientifiques utilisent souvent des modèles plus complexes qui tiennent compte de la façon dont les gènes changent au fil du temps. Une méthode souvent utilisée repose sur un processus appelé modèles de Markov. Cela consiste à observer comment les gènes évoluent à différents sites et à prendre en compte les taux auxquels ces changements se produisent. En utilisant ces modèles, les chercheurs peuvent estimer une distance phylogénétique plus précise pour une paire d'organismes.

Modèles Communs pour l'Analyse Phylogénétique

Plusieurs modèles aident à calculer les distances génétiques. Un modèle bien connu est le modèle Généralement Temporelle Réversible (GTR). Ce modèle aide les chercheurs à comprendre comment différents changements se produisent dans les gènes au fil du temps. Cependant, il peut devenir compliqué à utiliser, surtout quand il y a beaucoup d'espèces impliquées.

Un autre modèle appelé le modèle log-det simplifie certains aspects du modèle GTR. Il utilise une matrice de fréquence pour calculer les distances génétiques. Le modèle log-det peut gérer certains problèmes qui surviennent lors de la comparaison des gènes à travers différents taxa.

Établir un Nouveau Modèle

Une nouvelle approche s'inspire à la fois du modèle GTR et du modèle log-det pour créer un cadre plus flexible. Ce nouveau modèle peut estimer les distances génétiques tout en tenant compte des variations des taux de mutation à travers différents sites.

L'idée ici est de combiner les forces du modèle GTR, qui est bon pour expliquer comment les gènes évoluent, avec le modèle log-det, qui aide à traiter des données complexes provenant de multiples taxa. En faisant cela, les chercheurs peuvent obtenir des estimations qui tiennent compte des patterns évolutifs uniques.

Méthodes bayésiennes dans l'Analyse Phylogénétique

Les méthodes bayésiennes deviennent populaires dans le domaine de l'analyse phylogénétique. Ces méthodes permettent aux scientifiques d'incorporer des connaissances antérieures et de mettre à jour leurs croyances au fur et à mesure qu'ils collectent plus de données. Ça veut dire que les chercheurs peuvent créer des modèles qui ne sont pas seulement basés sur des données observées mais aussi sur une compréhension antérieure de la façon dont les gènes évoluent.

Dans notre nouvelle approche, on introduit un modèle bayésien qui permet des variations dans les taux de mutation et les patterns de substitution. En faisant cela, on peut mieux comprendre l'histoire évolutive d'un groupe d'organismes.

Applications Pratiques du Modèle

Pour voir à quel point ce nouveau modèle fonctionne, pensons à un exemple où des scientifiques veulent analyser les relations évolutives parmi un groupe de 50 espèces. En simulant des données basées sur ces espèces, les chercheurs peuvent créer des séquences génétiques et voir comment elles se relient les unes aux autres.

En utilisant ce nouveau modèle, les chercheurs peuvent constater que leurs résultats s'alignent bien avec ce qu'ils attendent des vraies données. Ça donne confiance dans la capacité du modèle à prédire avec précision les relations phylogénétiques.

Un autre exemple se trouve dans l'étude des cellules eucaryotes primitives. Les chercheurs ont examiné des gènes centraux à travers différentes espèces pour mieux comprendre leur évolution. Grâce au nouveau modèle, il devient possible d'évaluer différentes hypothèses sur l'origine de ces cellules. La flexibilité de ce modèle permet d'explorer divers chemins évolutifs.

Résultats des Études Simulées

Dans les études simulées, les chercheurs ont trouvé que les résultats générés par le nouveau modèle correspondaient souvent aux relations attendues entre les espèces. Ça indique que le nouveau modèle est efficace pour prédire les distances phylogénétiques.

En plus, lorsqu'on traite des ensembles de données réelles, comme celles qui étudient les origines des cellules complexes, le nouveau modèle a montré son utilité. Il a permis aux chercheurs de découvrir de nouvelles idées et de soutenir des théories alternatives sur les relations évolutives, soulignant son efficacité.

Avantages du Nouveau Modèle

Un des avantages notables de ce nouveau modèle est sa capacité à intégrer des variations dans les taux de mutation. Ça veut dire qu'au lieu de présumer que tous les gènes évoluent à la même vitesse, le modèle reconnaît que certains gènes peuvent changer plus rapidement que d'autres. Cela conduit à des mesures de distance plus précises entre les espèces.

De plus, le cadre bayésien permet d'inclure des informations antérieures, rendant le modèle adaptable au fur et à mesure que de nouvelles données deviennent disponibles. Cette adaptabilité est cruciale dans les études évolutives, où de nouvelles découvertes modifient souvent notre compréhension.

Directions Futures

En regardant vers l'avenir, les chercheurs visent à affiner encore plus le modèle. Il y a un désir d'explorer différentes approches statistiques qui peuvent aider à mieux décrire la variation des taux génétiques. En améliorant les estimateurs utilisés dans le modèle, cela pourrait améliorer l'exactitude des distances phylogénétiques calculées.

De plus, étendre le modèle pour analyser des ensembles de données plus complexes pourrait révéler des idées précieuses sur les processus évolutifs. Grâce à une recherche continue, l'espoir est de fournir des outils plus robustes pour comprendre l'arbre de la vie et ses nombreuses branches.

Conclusion

En résumé, la distance phylogénétique est un concept central en biologie évolutive qui aide les scientifiques à comprendre comment différents organismes sont reliés. Le développement de nouveaux modèles qui intègrent à la fois les approches GTR et log-det offre un cadre flexible pour estimer les distances génétiques.

Utiliser des méthodes bayésiennes ajoute une couche de sophistication, permettant l'intégration de connaissances existantes avec de nouvelles données. Alors que le domaine continue d'évoluer, les chercheurs sont optimistes quant aux futures possibilités d'analyse des relations évolutives. Les idées tirées de telles analyses sont précieuses pour démêler le complexe réseau de la vie sur notre planète.

Source originale

Titre: Bayesian inference of phylogenetic distances: revisiting the eigenvalue approach

Résumé: Using genetic data to infer evolutionary distances between molecular sequence pairs based on a Markov substitution model is a common procedure in phylogenetics, in particular for selecting a good starting tree to improve upon. Many evolutionary patterns can be accurately modelled using substitution models that are available in closed form, including the popular general time reversible model (GTR) for DNA data. For more unusual biological phenomena such as variations in lineage-specific evolutionary rates over time (heterotachy), more complex approaches uch as the GTR with rate variation (GTR+G) are required, but do not admit analytical solutions and do not automatically allow for likelihood calculations crucial for Bayesian analysis. In this paper, we derive a hybrid approach between these two methods, incorporating G(, )-distributed rate variation and heterotachy into a hierarchical Bayesian GTR-style framework. Our approach is differentiable and amenable to both stochastic gradient descent for optimisation and Hamiltonian Markov chain Monte Carlo for Bayesian inference. We show the utility of our approach by studying hypotheses regarding the origins of the eukaryotic cell within the context of a universal tree of life and find evidence for a two-domain theory.

Auteurs: Matthew J. Penn, N. Scheidwasser, C. A. Donnelly, D. A. Duchene, S. Bhatt

Dernière mise à jour: 2024-03-30 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.27.586929

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.03.27.586929.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

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