Nouveau standard pour les modèles d'apprentissage vocal
BabySLM évalue comment les machines apprennent à comprendre la parole en se basant sur le langage des enfants.
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Table des matières
- Apprentissage Machine dans le Traitement du Langage
- Correspondre la Quantité et la Qualité des Données
- Présentation de BabySLM
- La Tâche Lexicale : Repérer les Mots
- La Tâche Syntaxique : Acceptabilité Grammaticale
- Évaluation des Modèles
- Résultats du Benchmark BabySLM
- Combler le Fossé
- Directions Futures
- Source originale
- Liens de référence
Des études récentes ont montré que les machines peuvent apprendre à comprendre la parole sans avoir besoin d'étiquettes humaines. C'est basé sur l'idée que ces systèmes peuvent développer des compétences linguistiques juste en étant exposés à la langue parlée. Pour que cet apprentissage soit plus efficace et pour comprendre comment les bébés apprennent à parler, on doit créer des situations d'entraînement qui ressemblent à des expériences réelles. Ça implique d'utiliser des données de parole réalistes et d'évaluer les résultats avec des tests appropriés.
Un nouveau standard appelé BabySLM a été introduit pour aider à évaluer à quel point les modèles d'apprentissage basés sur la parole comprennent la langue. BabySLM se concentre sur deux domaines clés : le Vocabulaire et la structure des phrases. Il met l'accent sur l'utilisation de mots et de phrases qui sont courants dans les expériences linguistiques des enfants. Ce document explique ce nouveau standard et partage les résultats de divers tests qui montrent son efficacité.
Apprentissage Machine dans le Traitement du Langage
L'apprentissage machine a changé la façon dont on traite le langage naturel. Il existe des modèles qui comprennent à la fois le langage écrit et parlé. Les modèles de langue formés sur des textes ont obtenu des résultats remarquables dans de nombreuses tâches. Récemment, les modèles entraînés sur la parole ont aussi montré des compétences impressionnantes pour juger du vocabulaire et de la grammaire, ainsi que pour générer du langage parlé. Ces modèles peuvent apprendre la langue sans avoir besoin d'étiquettes humaines, ce qui soulève des questions importantes sur la façon dont les bébés apprennent à parler.
Pour maximiser l'efficacité de ces modèles linguistiques, on doit s'assurer que les situations d'entraînement reflètent des expériences de la vie réelle. C'est particulièrement important pour comprendre comment les enfants apprennent la langue.
Correspondre la Quantité et la Qualité des Données
Pour réussir des simulations, on doit faire correspondre la quantité de données disponibles pour les nourrissons. Les estimations suggèrent que les enfants apprenant l'anglais américain entendent entre 2 000 et 4 000 heures de parole chaque année. En atteignant l'âge de trois ans, ils peuvent avoir été exposés à environ 3 000 heures de parole. Malgré cette exposition, les enfants réussissent à apprendre beaucoup de mots et peuvent tenir des conversations simples.
De plus, on doit faire correspondre la qualité des données de parole disponibles pour les nourrissons. Contrairement aux modèles d'apprentissage machine qui peuvent apprendre à partir de grandes quantités de texte, les enfants apprennent à partir du langage parlé. Cette parole implique un vocabulaire plus réduit et consiste en des phrases simples et courtes. Le type de parole que les nourrissons entendent inclut aussi du bruit de fond et des variations dans la façon dont différentes personnes parlent.
Pour évaluer les modèles linguistiques qui sont formés sur des données réalistes, on doit créer des benchmarks appropriés. Malheureusement, aucun benchmark de ce type n'existe actuellement pour les modèles de langue basés sur la parole. Les benchmarks existants pour les modèles de texte ne s'appliquent pas à la langue parlée. Ils utilisent souvent un vocabulaire complexe que les enfants sont peu susceptibles de rencontrer dans des conversations de tous les jours.
Présentation de BabySLM
BabySLM est le premier benchmark conçu spécifiquement pour évaluer les modèles de langue basés sur la parole avec un accent sur le vocabulaire et la structure des phrases que les enfants rencontrent réellement. Le benchmark inclut des tâches qui impliquent la reconnaissance de mots et le jugement de la correction grammaticale des phrases.
Pour montrer à quel point BabySLM est utile, on l'a testé avec des modèles de langue basés à la fois sur la parole et sur le texte, formés sur des données d'entraînement réalistes. On a comparé un Modèle de langue formé sur des textes avec un autre formé sur la langue parlée. Les deux modèles ont été formés sur un ensemble de données contenant des enregistrements de conversations entre parents et enfants.
En comparant la performance de ces modèles, on a remarqué des différences notables. Les benchmarks nous ont permis de voir l'écart entre la performance des modèles basés sur le texte et celle des modèles basés sur la parole. On a aussi évalué comment les modèles basés sur la parole ont performé lorsqu'ils ont été formés sur différentes sources de données, comme des livres audio versus des enregistrements d'enfants interagissant dans la vie quotidienne.
La Tâche Lexicale : Repérer les Mots
Dans la tâche lexicale, le modèle se voit présenter des paires de vrais mots et de faux mots qui sonnent de manière similaire. Le modèle doit déterminer lequel est le vrai mot. S'il identifie correctement le vrai mot, il obtient un score. La tâche a été conçue pour s'assurer qu'il y a plusieurs faux mots pour chaque vrai mot afin d'éviter tout biais.
Pour créer une liste de vrais mots, on a utilisé une base de données comprenant des transcriptions de situations centrées sur les enfants. Ce processus a permis d'obtenir un grand ensemble de vrais mots, à partir duquel on a généré des faux mots aussi plausibles. Les modèles ont ensuite affronté cette tâche pour évaluer leur capacité à reconnaître le vocabulaire.
La Tâche Syntaxique : Acceptabilité Grammaticale
Dans la tâche syntaxique, le modèle reçoit des paires de phrases, dont l'une est grammaticalement correcte et l'autre ne l'est pas. L'objectif est que le modèle identifie la phrase correcte. Cette tâche impliquait aussi des structures de phrases simples qui reflètent mieux les types de phrases que les enfants entendent pendant qu'ils apprennent à parler.
Des modèles ont été créés pour différentes règles grammaticales, et les phrases ont été complétées en utilisant des mots courants de la base de données sur le langage des enfants. Cette configuration nous a permis d'évaluer à quel point les modèles comprenaient la structure des phrases.
Évaluation des Modèles
On a divisé nos données en ensembles de développement et de test. L'ensemble de développement a été utilisé pour entraîner les modèles, tandis que l'ensemble de test a été utilisé pour évaluer leur performance. Pour les deux tâches, on a sélectionné aléatoirement des voix pour représenter des schémas de parole typiques.
On a développé deux ensembles d'entraînement, l'un à partir d'enregistrements spontanés d'enfants parlant à leurs parents et l'autre à partir de la parole d'adultes axée sur les enfants. Cette représentation nous a donné la possibilité de comparer à quel point les modèles ont appris à partir de la parole directe qui leur était destinée par rapport à une parole adulte plus large.
Résultats du Benchmark BabySLM
Les résultats du benchmark BabySLM indiquent des différences notables de performance entre les modèles formés sur la parole et ceux formés sur le texte. Les modèles de langue qui ont été formés directement à partir d'enregistrements centrés sur les enfants ont montré la plus haute précision. En revanche, les modèles formés sur la parole adulte générale ou sur du texte écrit n'ont pas aussi bien réussi à reconnaître le vocabulaire ou la grammaire.
Les modèles de parole formés sur des enregistrements de conversations ont mal performé dans la reconnaissance des mots et de la grammaire, montrant généralement des résultats proches du hasard. C'est préoccupant car cela suggère que les modèles actuels peinent à apprendre à partir de situations de parole réelles.
En revanche, les modèles basés sur le texte ont montré de meilleures performances. Le modèle qui a appris à partir de mots écrits avait une plus haute précision tant dans les tâches de reconnaissance que grammaticales. Cela suggère que les modèles de texte pourraient avoir plus de facilité à apprendre à cause de la nature structurée du langage écrit par rapport à la variabilité trouvée dans le langage parlé.
Combler le Fossé
Les résultats mettent en avant deux défis principaux dans le développement de meilleurs modèles de langue. Le premier est de combler l'écart entre les modèles de parole et de texte. Les modèles de parole sous-performent actuellement par rapport à leurs homologues basés sur le texte, ce qui indique un besoin d'amélioration dans la façon dont ces modèles apprennent à partir du langage parlé.
Le deuxième défi est de combler l'écart entre la parole claire et la parole quotidienne. Les modèles formés sur une parole claire et bien articulée, comme les livres audio, ont beaucoup mieux performé que ceux formés sur des expériences de parole quotidienne. Pour créer des modèles plus efficaces, il est essentiel d'améliorer la façon dont ils apprennent à partir des environnements variés et moins contrôlés dans lesquels les enfants entendent la langue.
Directions Futures
Pour l'avenir, les travaux futurs pourraient se concentrer sur l'évaluation des modèles de parole qui prennent en compte le contexte visuel ou évaluent les comportements des nourrissons pendant l'apprentissage du langage. Il est important de noter que ce benchmark se concentre actuellement sur l'anglais, ce qui constitue une limitation étant donné la diversité dans les études d'acquisition du langage.
Le développement de BabySLM vise à faire avancer la recherche sur l'apprentissage du langage en fournissant un outil qui évalue à quel point les modèles de langue performent avec des données qui ressemblent à ce que les enfants entendent réellement. Dans l'ensemble, l'espoir est qu'en s'attaquant à ces défis, les scientifiques puissent créer des modèles plus précis qui reflètent la façon dont de vrais enfants acquièrent des compétences linguistiques.
Titre: BabySLM: language-acquisition-friendly benchmark of self-supervised spoken language models
Résumé: Self-supervised techniques for learning speech representations have been shown to develop linguistic competence from exposure to speech without the need for human labels. In order to fully realize the potential of these approaches and further our understanding of how infants learn language, simulations must closely emulate real-life situations by training on developmentally plausible corpora and benchmarking against appropriate test sets. To this end, we propose a language-acquisition-friendly benchmark to probe spoken language models at the lexical and syntactic levels, both of which are compatible with the vocabulary typical of children's language experiences. This paper introduces the benchmark and summarizes a range of experiments showing its usefulness. In addition, we highlight two exciting challenges that need to be addressed for further progress: bridging the gap between text and speech and between clean speech and in-the-wild speech.
Auteurs: Marvin Lavechin, Yaya Sy, Hadrien Titeux, María Andrea Cruz Blandón, Okko Räsänen, Hervé Bredin, Emmanuel Dupoux, Alejandrina Cristia
Dernière mise à jour: 2023-06-08 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2306.01506
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2306.01506
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
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