Améliorer la qualité de la segmentation en radiothérapie
Examen des données démographiques des cliniciens et leur impact sur la segmentation en radiothérapie.
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Table des matières
Segmenter des zones d'intérêt spécifiques dans les images médicales est super important pour la planification moderne de la radiothérapie. Ce processus aide à identifier précisément les organes qui pourraient être endommagés par la radiation et les tumeurs qui ont besoin de traitement. Une bonne segmentation est cruciale pour s'assurer que la radiation est efficace contre les tumeurs tout en protégeant les tissus sains des dégâts.
Les Oncologues en radiothérapie, qui se spécialisent dans le traitement du cancer par la radiation, font traditionnellement la segmentation à la main. Mais ce processus manuel peut être très long et peut varier d'un clinicien à l'autre, entraînant des incohérences. Cette incohérence a poussé à développer des méthodes informatiques, surtout celles utilisant l'intelligence artificielle, pour automatiser la segmentation.
Le rôle du projet C3RO
Un effort important dans ce domaine est le Contouring Collaborative for Consensus in Radiation Oncology (C3RO). Ce projet visait à rassembler différentes Segmentations des mêmes zones de divers participants pour voir à quel point les non-experts pouvaient performer par rapport aux experts. Les résultats ont montré que, dans de nombreux cas, les segmentations des non-experts étaient étonnamment proches de celles faites par des experts. Cela suggère que l'utilisation de plusieurs segmentations de qualité inférieure pourrait être tout aussi utile pour entraîner des systèmes d'IA que d'utiliser quelques segmentations de haute qualité.
Besoin continu d'implication humaine
Malgré les avancées de l'IA, les cliniciens humains resteront probablement une partie essentielle du processus de segmentation pour un bon moment. Ils fournissent les données de vérité de base nécessaires pour entraîner les algorithmes et servent de juges finaux sur la qualité de toute segmentation automatique. Comprendre quelles qualités chez les oncologues en radiothérapie sont liées à de meilleures performances de segmentation est crucial. Cette connaissance pourrait aider à former les futurs oncologues et à améliorer les outils utilisés dans le domaine, afin d'améliorer les soins aux patients.
Bien que certaines recherches suggèrent que l'expérience dans le traitement de maladies spécifiques entraîne de meilleurs résultats pour les patients, il y a eu peu d'investigations directes sur les traits spécifiques des cliniciens qui contribuent à une meilleure qualité de segmentation. Donc, l'objectif est d'analyser comment divers facteurs Démographiques parmi les oncologues en radiothérapie sont liés à leur qualité de segmentation.
Facteurs démographiques dans l'étude
Dans l'étude C3RO, les participants étaient divisés en deux groupes : les experts reconnus et les non-experts. Les experts reconnus sont des médecins certifiés qui participent à l'élaboration de directives de traitement et ont une grande expérience. Les non-experts étaient définis comme tout le reste qui n'est pas classé comme expert pour cette maladie spécifique.
L'analyse s'est concentrée sur les non-experts de divers sites de maladie, y compris le cancer du sein, le sarcome, les cancers de la tête et du cou, gynécologiques et gastro-intestinaux. Des données démographiques ont été collectées par le biais de sondages, abordant des facteurs comme le lieu de pratique, le sexe, la race, l'affiliation académique, le type de pratique et les années d'expérience.
Évaluation de la qualité de segmentation
L'étude a utilisé toutes les régions d'intérêt du dataset C3RO pour évaluer la qualité de segmentation. La qualité a été déterminée en comparant les segmentations des non-experts avec celles du consensus des experts. Le Coefficient de similarité de Dice (DSC) a été le principal indicateur utilisé pour cette comparaison, car il est largement reconnu dans les études d'imagerie médicale.
Pour s'assurer de comparaisons équitables à travers différentes régions, les métriques ont été divisées en groupes binaires basés sur des normes établies précédemment. Si le score d'un non-expert atteignait ou dépassait la norme des experts, il était classé comme un succès ; sinon, c'était un échec.
Analyse des résultats
Étant donné les mesures répétées dans l'étude, une méthode statistique a été utilisée pour évaluer le lien entre les facteurs démographiques et la qualité de segmentation. Cette analyse a examiné des variables comme le lieu de pratique et les années de pratique tout en tenant compte des différents observateurs.
Les résultats ont révélé que pour divers sites de maladie, les zones liées aux tumeurs étaient généralement plus difficiles à segmenter que les organes à risque. L'étude a également examiné comment les facteurs démographiques influençaient la performance de segmentation. Les résultats pour ces facteurs étaient variés, certains montrant des impacts significatifs tandis que d'autres n'avaient pas l'air de contribuer de manière significative.
Notamment, la présence d'un collègue pendant la segmentation a montré une relation positive avec la qualité de la segmentation. Cela indique que la collaboration pourrait améliorer l'exactitude des segmentations, probablement grâce à un partage des connaissances et à une révision par les pairs.
Limites de l'étude
Bien que l'étude ait fourni des informations précieuses, elle n'était pas sans limites. L'analyse s'appuyait sur un dataset qui se concentrait principalement sur un type d'imagerie et un patient par site de maladie. Cela pourrait restreindre la généralisabilité des résultats.
De plus, les données démographiques collectées étaient auto-déclarées et n'incluaient pas de détails clés comme le nombre de patients traités ou la fréquence à laquelle les cliniciens utilisaient des directives de contouring. Ces omissions pourraient donner une image incomplète des facteurs influençant la qualité de segmentation.
En outre, l'étude s'est concentrée sur des métriques conventionnelles pour évaluer la qualité de segmentation, qui peuvent ne pas refléter complètement les complexités des structures de radiothérapie. Les recherches futures pourraient explorer des mesures plus étroitement liées aux résultats des patients, comme la manière dont la radiation cible efficacement les tumeurs sans affecter les tissus sains.
Conclusions et futures directions
L'enquête sur la relation entre les démographiques des cliniciens et la qualité de segmentation est une étape vers l'amélioration de la radiothérapie. Bien que les structures liées aux tumeurs se soient avérées plus difficiles à segmenter, les facteurs influençant la performance des cliniciens ne sont pas encore complètement clairs.
Comprendre ces facteurs pourrait aider au développement de meilleurs programmes de formation pour les oncologues et d'outils de segmentation améliorés. Les recherches futures devraient viser à inclure un plus large éventail de variables démographiques, évaluer plus de patients et de techniques d'imagerie, et explorer des métriques alternatives pour évaluer la qualité de segmentation.
En continuant à s'appuyer sur cet large dataset, les chercheurs peuvent obtenir des aperçus plus profonds sur les éléments qui affectent la manière dont les cliniciens segmentent les images médicales. Ce travail jette les bases pour de futures études qui pourraient finalement améliorer les résultats de traitement des patients dans le domaine en pleine croissance de la radiothérapie.
Titre: Determining The Role Of Radiation Oncologist Demographic Factors On Segmentation Quality: Insights From A Crowd-Sourced Challenge Using Bayesian Estimation
Résumé: BACKGROUNDMedical image auto-segmentation is poised to revolutionize radiotherapy workflows. The quality of auto-segmentation training data, primarily derived from clinician observers, is of utmost importance. However, the factors influencing the quality of these clinician-derived segmentations have yet to be fully understood or quantified. Therefore, the purpose of this study was to determine the role of common observer demographic variables on quantitative segmentation performance. METHODSOrgan at risk (OAR) and tumor volume segmentations provided by radiation oncologist observers from the Contouring Collaborative for Consensus in Radiation Oncology public dataset were utilized for this study. Segmentations were derived from five separate disease sites comprised of one patient case each: breast, sarcoma, head and neck (H&N), gynecologic (GYN), and gastrointestinal (GI). Segmentation quality was determined on a structure-by-structure basis by comparing the observer segmentations with an expert-derived consensus gold standard primarily using the Dice Similarity Coefficient (DSC); surface DSC was investigated as a secondary metric. Metrics were stratified into binary groups based on previously established structure-specific expert-derived interobserver variability (IOV) cutoffs. Generalized linear mixed-effects models using Markov chain Monte Carlo Bayesian estimation were used to investigate the association between demographic variables and the binarized segmentation quality for each disease site separately. Variables with a highest density interval excluding zero -- loosely analogous to frequentist significance -- were considered to substantially impact the outcome measure. RESULTSAfter filtering by practicing radiation oncologists, 574, 110, 452, 112, and 48 structure observations remained for the breast, sarcoma, H&N, GYN, and GI cases, respectively. The median percentage of observations that crossed the expert DSC IOV cutoff when stratified by structure type was 55% and 31% for OARs and tumor volumes, respectively. Bayesian regression analysis revealed tumor category had a substantial negative impact on binarized DSC for the breast (coefficient mean {+/-} standard deviation: -0.97 {+/-} 0.20), sarcoma (-1.04 {+/-} 0.54), H&N (-1.00 {+/-} 0.24), and GI (-2.95 {+/-} 0.98) cases. There were no clear recurring relationships between segmentation quality and demographic variables across the cases, with most variables demonstrating large standard deviations and wide highest density intervals. CONCLUSIONOur study highlights substantial uncertainty surrounding conventionally presumed factors influencing segmentation quality. Future studies should investigate additional demographic variables, more patients and imaging modalities, and alternative metrics of segmentation acceptability.
Auteurs: Kareem A. Wahid, O. Sahin, S. Kundu, D. Lin, A. Alanis, S. Tehami, S. Kamel, S. Duke, M. V. Sherer, M. Rasmussen, S. Korreman, D. Fuentes, M. Cislo, B. E. Nelms, J. P. Christodouleas, J. D. Murphy, A. S. R. Mohamed, R. He, M. A. Naser, E. F. Gillespie, C. D. Fuller
Dernière mise à jour: 2023-09-05 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.30.23294786
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.30.23294786.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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