Inférence basée sur la mémorisation : une nouvelle approche du deep learning
MBI propose une méthode efficace pour le deep learning sur des appareils edge.
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Le développement de l'apprentissage profond a eu un gros impact sur plein de tâches comme la reconnaissance d'images et la compréhension de la parole. Mais, au fur et à mesure que ces modèles deviennent plus avancés, ils ont aussi besoin de plus de puissance de calcul et de mémoire. Ça rend leur utilisation difficile sur des appareils avec des ressources limitées, comme les smartphones et autres petits gadgets.
Une nouvelle idée s'appelle l'inférence basée sur la mémorisation (MBI). Ce qui est unique avec MBI, c'est qu'il ne dépend pas de calculs lourds pendant le processus d'apprentissage. Au lieu de ça, il consulte juste des informations à partir d'une table de mémoire. Cette méthode profite d'un système où seule une petite partie de l'entrée est traitée à la fois, ce qui rend les résultats plus rapides et consomme moins d'énergie.
Comment MBI fonctionne
MBI utilise un système appelé Modèle d'Attention Récurrente (RAM). Au lieu de regarder toute l'entrée d'un coup, RAM la découpe en petits morceaux appelés aperçus. Chaque aperçu est traité séparément, et les résultats sont regroupés pour obtenir une réponse globale.
L'idée ici est de stocker les données de manière à tout garder organisé. Dans ce système, on garde une table qui contient des paires d'informations importantes, comme d'où vient un aperçu et les détails qui lui sont associés. Pendant le processus d'inférence, au lieu de recalculer les données, le système peut rapidement consulter les informations stockées dans la table, obtenant ainsi des réponses plus rapidement et en utilisant moins d'énergie.
Avantages de l'informatique en périphérie
Utiliser des systèmes MBI sur des appareils en périphérie apporte plein de changements positifs. Les appareils en périphérie-comme les wearables, les gadgets de maison intelligente, et les appareils IoT-peuvent maintenant prendre des décisions par eux-mêmes sans avoir besoin d'envoyer des données de manière répétée à un serveur central. Ça garde les informations sensibles en sécurité sur les appareils locaux et évite de surcharger le réseau. Ça réduit aussi l'impact environnemental en diminuant le besoin d'envoyer des données sur de longues distances.
MBI comparé aux méthodes traditionnelles
Les méthodes traditionnelles d'apprentissage profond demandent souvent beaucoup de ressources et leur performance peut chuter au fur et à mesure qu'elles deviennent plus compliquées. En revanche, MBI ne change pas en fonction de la profondeur ou de la complexité d'un modèle. Ça veut dire qu'il peut toujours faire de bonnes prédictions sans avoir besoin de plus de puissance de calcul ou de mémoire.
Par exemple, prenons le jeu de données MNIST, qui contient des images de chiffres manuscrits. Les modèles traditionnels pourraient avoir du mal parce qu'ils nécessitent des calculs complexes pour déterminer ce qu'est l'entrée. En revanche, MBI peut le faire plus efficacement parce qu'il s'appuie sur ses données pré-stockées, ce qui le rend adapté aux appareils en périphérie qui doivent fonctionner avec des ressources limitées.
Améliorer l'efficacité de MBI
Pour rendre MBI encore meilleur, les chercheurs explorent différentes manières de réduire l'espace nécessaire pour stocker les données tout en maintenant une haute précision. Une manière d'y parvenir est d'examiner divers hyperparamètres, comme la taille des aperçus et la quantité de données stockées dans la table. En ajustant ces facteurs, on peut améliorer la précision des prédictions tout en gardant les besoins de stockage bas.
Utiliser le clustering hiérarchique peut également aider à organiser les données stockées. Ça veut dire qu'au lieu de fouiller dans toutes les informations stockées, le système peut rapidement réduire les potentielles correspondances pour trouver la plus proche. Ça accélère le processus et le rend plus efficace.
Circuits de calcul en mémoire
Pour améliorer encore l'efficacité, des circuits de calcul en mémoire sont utilisés. Ils permettent au système de chercher rapidement des données sans avoir besoin d'effectuer de gros calculs. Ça se passe parce que les opérations pour trouver des informations se font dans la même zone mémoire où les données sont stockées. Donc, ça minimise la consommation d'énergie et accélère les temps de réponse.
Inference basée sur la mémorisation mixte
Une autre approche dans MBI consiste à traiter différents types d'images de manières distinctes. Pour des images simples, le système peut s'appuyer sur la mémorisation pour fournir des réponses rapides. Pour des images plus complexes qui nécessitent une analyse plus profonde, des méthodes de calcul traditionnelles sont utilisées. Cette approche équilibrée permet à MBI de maintenir une haute précision tout en restant efficace.
Défis dans la mise en œuvre de MBI
Bien que MBI montre du potentiel, il y a quelques défis à considérer. Un problème est que mémoriser de grandes quantités d'informations peut entraîner des besoins en mémoire très importants. Par exemple, si on considère une image de 28x28 pixels, même une version simplifiée du stockage de données peut conduire à un nombre ingérable de combinaisons à stocker.
À mesure que la taille de l'entrée augmente ou si la précision des données stockées augmente, la taille de la mémoire peut croître de manière exponentielle. Donc, bien que MBI puisse offrir des avantages, il faut réfléchir avec soin à la manière dont les informations sont stockées pour éviter de surcharger les systèmes de stockage.
Opportunités à venir
Malgré les défis, il y a encore beaucoup de potentiel pour MBI. Les chercheurs travaillent à affiner ses méthodes pour pouvoir l'appliquer à un plus large éventail de tâches, surtout celles qui nécessitent moins de puissance de calcul. Ça pourrait potentiellement ouvrir de nouvelles portes pour les appareils que nous utilisons au quotidien, leur permettant d'être plus intelligents tout en consommant moins d'énergie.
Directions futures dans la recherche MBI
Tests sur différents jeux de données : Ce serait utile de voir comment MBI se comporte face à divers défis au-delà de MNIST. Ça aiderait à comprendre ses forces et ses limites.
Combinaisons avec d'autres technologies : Combiner MBI avec des techniques d'apprentissage automatique existantes pourrait créer des systèmes hybrides qui tirent parti des avantages des deux approches, augmentant l'efficacité et la précision.
Interfaces conviviales : Rendre MBI plus accessible grâce à des interfaces faciles pourrait aider à implémenter la technologie dans diverses applications quotidiennes, rendant des ressources computationnelles avancées disponibles pour plus d'utilisateurs.
Développement continu de matériel : Il y a un intérêt croissant pour améliorer les solutions matérielles qui soutiennent MBI, comme construire des circuits spécialisés qui peuvent optimiser les performances pour des tâches d'informatique en périphérie.
Conclusion
MBI représente une approche prometteuse pour rendre l'apprentissage profond plus accessible et efficace pour les appareils en périphérie. En s'appuyant sur la mémorisation au lieu de calculs complexes, il peut maintenir la performance tout en utilisant significativement moins d'énergie. C'est particulièrement important alors que la demande pour des appareils intelligents capables de fonctionner de manière autonome continue d'augmenter. Au fur et à mesure que la recherche progresse et que des solutions aux défis sont développées, MBI a le potentiel de jouer un rôle crucial dans l'avenir de l'intelligence artificielle sur les appareils quotidiens.
Titre: Towards Model-Size Agnostic, Compute-Free, Memorization-based Inference of Deep Learning
Résumé: The rapid advancement of deep neural networks has significantly improved various tasks, such as image and speech recognition. However, as the complexity of these models increases, so does the computational cost and the number of parameters, making it difficult to deploy them on resource-constrained devices. This paper proposes a novel memorization-based inference (MBI) that is compute free and only requires lookups. Specifically, our work capitalizes on the inference mechanism of the recurrent attention model (RAM), where only a small window of input domain (glimpse) is processed in a one time step, and the outputs from multiple glimpses are combined through a hidden vector to determine the overall classification output of the problem. By leveraging the low-dimensionality of glimpse, our inference procedure stores key value pairs comprising of glimpse location, patch vector, etc. in a table. The computations are obviated during inference by utilizing the table to read out key-value pairs and performing compute-free inference by memorization. By exploiting Bayesian optimization and clustering, the necessary lookups are reduced, and accuracy is improved. We also present in-memory computing circuits to quickly look up the matching key vector to an input query. Compared to competitive compute-in-memory (CIM) approaches, MBI improves energy efficiency by almost 2.7 times than multilayer perceptions (MLP)-CIM and by almost 83 times than ResNet20-CIM for MNIST character recognition.
Auteurs: Davide Giacomini, Maeesha Binte Hashem, Jeremiah Suarez, Swarup Bhunia, Amit Ranjan Trivedi
Dernière mise à jour: 2023-07-14 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2307.07631
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2307.07631
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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