Avancées dans les attaques adversariales sur les réseaux de neurones
Une nouvelle méthode améliore les attaques adversariales sur les réseaux de neurones profonds en utilisant des changements sémantiques.
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Table des matières
- Le Défi des Attaques adversariales
- Techniques Automatisées pour les Attaques Adversariales
- Perturbations Sémantiques : Une Nouvelle Approche
- La Méthode Proposée
- Configuration Expérimentale
- Résultats des Expériences
- Comparaison avec les Modèles Défendus
- Le Rôle de la Recherche de Voisinage
- Directions de Recherche Futures
- Source originale
Les réseaux de neurones profonds (DNN) sont super courants dans des domaines comme la vision par ordinateur, mais ils ont leurs faiblesses. Un gros problème, c'est qu'ils peuvent être piégés par certains changements dans les images, qu'on appelle "perturbations." Ces modifications font que le réseau donne de mauvaises réponses. Quand les images sont modifiées de cette façon, on les appelle des Exemples adversariaux (AEs). La présence d'AEs est un vrai souci pour des applis comme la conduite autonome et les systèmes de reconnaissance faciale.
Pour contrer cette menace, les chercheurs bossent dur pour améliorer la défense des DNN contre ces attaques. Ils ont créé plein de façons de rendre les DNN plus résistants, comme l'entraînement adversarial, où les modèles sont formés avec des exemples qui comprennent ces attaques. Mais évaluer la force de ces défenses peut être compliqué. Tester tout ça demande souvent beaucoup de puissance de calcul, et les méthodes existantes ne testent pas forcément à fond la résistance des modèles aux attaques.
Attaques adversariales
Le Défi desLe but principal des attaques adversariales, c'est de créer des perturbations qui peuvent tromper les DNN. Il y a différentes méthodes pour ces attaques, généralement classées selon combien elles changent les images. Certaines méthodes limitent strictement combien les images peuvent changer, tandis que d'autres permettent des changements plus créatifs, appelés perturbations sémantiques. Ces changements sémantiques peuvent impliquer de modifier la couleur, la luminosité ou la forme de l'image sans que ça ne paraisse trop différent.
Malgré les avancées dans les défenses des DNN, évaluer ces défenses peut coûter cher et ne révèle pas toujours les faiblesses potentielles d'un modèle. Du coup, les chercheurs explorent des techniques automatisées pour créer de meilleures stratégies d'attaques adversariales afin d'évaluer efficacement la robustesse des DNN.
Techniques Automatisées pour les Attaques Adversariales
Les méthodes de machine learning automatisé (AutoML) montrent du potentiel pour créer de meilleures techniques d'attaques adversariales. Ces méthodes automatisées peuvent aider à trouver les meilleures stratégies pour mener des attaques sans avoir besoin d'énormément d'intervention manuelle. Par exemple, certains chercheurs ont mis au point des attaques en ensemble qui combinent différentes méthodes d'attaque pour évaluer les défenses des modèles de manière plus complète.
Bien qu'il y ait eu des efforts pour appliquer l'AutoML dans le domaine des attaques adversariales, la plupart se sont concentrés sur l'approche limitée de changer les images de manière directe. Il y a encore de la place pour progresser avec des méthodes sans restrictions qui permettent des changements plus complexes, plus proches des scénarios réels.
Perturbations Sémantiques : Une Nouvelle Approche
Les perturbations sémantiques ont gagné en popularité parce qu'elles peuvent apporter des changements aux images qui sont moins détectables, permettant des attaques plus en accord avec la façon dont les humains perçoivent les changements dans le contenu visuel. Au lieu de juste appliquer du bruit aléatoire, les perturbations sémantiques peuvent ajuster la teinte ou la luminosité d'une image, ce qui peut donner des AEs plus naturels.
Une avancée majeure dans ce domaine combine plusieurs types de perturbations sémantiques en une seule stratégie d'attaque. En utilisant différentes méthodes, les chercheurs peuvent créer une trousse à outils plus efficace pour concevoir ces attaques. Des ajustements variés peuvent être faits sur la façon dont les attaques sont exécutées, permettant des stratégies adversariales plus flexibles et puissantes.
La Méthode Proposée
La méthode proposée vise à améliorer les résultats des perturbations sémantiques tout en simplifiant le processus pour trouver les meilleures séquences d'attaques. Cette nouvelle approche utilise un modèle mathématique qui permet des séquences d'attaques de longueur variable, signifiant qu'un type de perturbation peut être appliqué plusieurs fois dans une seule stratégie. Cette flexibilité peut aider à mieux adapter les attaques à des images et contextes spécifiques.
En plus, la nouvelle méthode utilise un algorithme de recherche évolutive multi-objectifs, qui explore systématiquement différentes combinaisons de stratégies d'attaque. Cette méthode s'appuie sur des algorithmes connus, comme NSGA-II et la recherche de voisinage, pour trouver des combinaisons optimales de perturbations qui peuvent maximiser le taux de succès des attaques tout en s'assurant que les AEs générés gardent une apparence naturelle.
Configuration Expérimentale
Pour tester l'efficacité de la nouvelle méthode, les chercheurs ont mené des expériences sur deux jeux de données standards : CIFAR10 et ImageNet. Ces jeux de données contiennent une variété d'images couramment utilisées pour former et évaluer les DNN. Le but était de générer des exemples adversariaux qui pourraient tromper divers modèles tout en nécessitant moins de temps et en ayant des apparences naturelles.
Les expériences ont impliqué de tester à la fois des modèles DNN standards et ceux qui avaient des défenses renforcées. En comparant les taux de succès des attaques entre la méthode proposée et les méthodes traditionnelles de perturbations sémantiques, il a été possible de mesurer les améliorations apportées par la nouvelle approche.
Résultats des Expériences
Les résultats montrent que la nouvelle méthode améliore vraiment l'efficacité des attaques adversariales. Pour presque tous les modèles testés, les taux de succès des attaques obtenus avec les nouvelles perturbations sémantiques composites de longueur variable étaient bien plus élevés que ceux obtenus avec les méthodes précédentes. Dans de nombreux cas, l'amélioration était significative, indiquant que le modèle proposé pouvait mieux tromper les DNN.
De plus, la nouvelle méthode s'est avérée plus efficace en termes de coûts en temps. Elle a pu générer des exemples adversariaux plus rapidement tout en maintenant un niveau d'efficacité similaire ou meilleur. Le naturel des AEs produits par la nouvelle méthode a été un autre point d'amélioration. Les changements apportés par les attaques étaient moins susceptibles de susciter des soupçons, rendant les exemples générés plus convaincants.
Comparaison avec les Modèles Défendus
Les expériences ont également évalué la performance de la nouvelle méthode contre des DNN spécifiquement entraînés pour être plus robustes. Même dans ces cas, l'approche proposée a montré de meilleures performances globales par rapport aux méthodes précédentes. Les taux de succès des attaques étaient toujours plus élevés, et les exemples générés avaient toujours l'air naturels. Ça montre que la nouvelle méthode a une applicabilité plus large et peut servir d'outil plus fiable pour évaluer les défenses des DNN.
Le Rôle de la Recherche de Voisinage
Un aspect important de la nouvelle méthode est l'utilisation de la recherche de voisinage, qui aide à optimiser la sélection des séquences d'attaque. En explorant itérativement le "voisinage" des solutions potentielles, la méthode peut trouver de meilleures stratégies pour mener les attaques. Cette amélioration surmonte certaines limites des méthodes de recherche aléatoire, qui peuvent ne pas être aussi efficaces pour consacrer du temps à trouver des solutions optimales.
Pendant la phase d'évaluation, la recherche de voisinage a montré sa capacité à peaufiner les stratégies d'attaque en améliorant itérativement celles qui existent déjà. Cela a conduit à une meilleure performance globale par rapport aux méthodes qui n'utilisent pas cette forme d'optimisation.
Directions de Recherche Futures
Bien que la méthode proposée représente un pas en avant significatif dans le domaine des attaques adversariales, il y a encore de la place pour s'améliorer. Un domaine de recherche future peut se concentrer sur la conception d'espaces de recherche plus diversifiés. En élargissant la gamme d'actions et d'ajustements potentiels qui peuvent être faits pendant les processus d'attaque, les chercheurs peuvent potentiellement augmenter l'efficacité et l'efficience de l'approche proposée.
En conclusion, le développement d'une méthode de recherche évolutive multi-objectifs pour les perturbations sémantiques composites de longueur variable montre des avancées significatives dans le domaine des attaques adversariales contre les DNN. Les résultats d'installations expérimentales approfondies indiquent le potentiel de la nouvelle méthode pour améliorer les taux de succès des attaques tout en minimisant les coûts en temps et en gardant une apparence naturelle des exemples générés.
Cette recherche contribue à des évaluations plus robustes des défenses des DNN, permettant une meilleure compréhension de la façon dont ces modèles réagissent à différents types de défis adversariaux. À mesure que le domaine progresse, tirer parti des approches automatisées pourrait mener à des stratégies encore plus efficaces pour tester les limites des modèles DNN et renforcer leur résilience contre les attaques.
Titre: Multi-objective Evolutionary Search of Variable-length Composite Semantic Perturbations
Résumé: Deep neural networks have proven to be vulnerable to adversarial attacks in the form of adding specific perturbations on images to make wrong outputs. Designing stronger adversarial attack methods can help more reliably evaluate the robustness of DNN models. To release the harbor burden and improve the attack performance, auto machine learning (AutoML) has recently emerged as one successful technique to help automatically find the near-optimal adversarial attack strategy. However, existing works about AutoML for adversarial attacks only focus on $L_{\infty}$-norm-based perturbations. In fact, semantic perturbations attract increasing attention due to their naturalnesses and physical realizability. To bridge the gap between AutoML and semantic adversarial attacks, we propose a novel method called multi-objective evolutionary search of variable-length composite semantic perturbations (MES-VCSP). Specifically, we construct the mathematical model of variable-length composite semantic perturbations, which provides five gradient-based semantic attack methods. The same type of perturbation in an attack sequence is allowed to be performed multiple times. Besides, we introduce the multi-objective evolutionary search consisting of NSGA-II and neighborhood search to find near-optimal variable-length attack sequences. Experimental results on CIFAR10 and ImageNet datasets show that compared with existing methods, MES-VCSP can obtain adversarial examples with a higher attack success rate, more naturalness, and less time cost.
Auteurs: Jialiang Sun, Wen Yao, Tingsong Jiang, Xiaoqian Chen
Dernière mise à jour: 2023-07-16 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2307.06548
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2307.06548
Licence: https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/
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