Améliorer la segmentation 3D en imagerie médicale
De nouvelles techniques améliorent la précision de l'analyse d'images médicales.
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Table des matières
- Importance de la segmentation 3D en imagerie médicale
- Changement de domaine expliqué
- Défis des données d'imagerie médicale
- Prétraitement des données pour réduire le changement de domaine
- Ensembles de données d'entraînement et de validation
- Préparation des données pour l'entraînement
- Entraînement du modèle
- Évaluation des résultats
- Gestion du déséquilibre entre les classes
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Utiliser des données supplémentaires peut vraiment aider à améliorer les résultats en analyse d'images médicales, surtout quand on parle de Segmentation 3D des images. C'est super important parce qu'il n'y a pas toujours assez d'images d'entraînement dispo. Mais si les nouvelles données viennent de différents outils ou méthodes, leurs caractéristiques peuvent différer de celles des données originales. Ça peut compliquer la tâche du modèle pour apprendre et performer correctement. Donc, c'est crucial d'étudier des façons de gérer ces différences, qu'on appelle des changements de domaine, pour que les nouvelles données s'adaptent mieux aux données originales.
Importance de la segmentation 3D en imagerie médicale
La segmentation 3D des structures rénales, comme les reins et les tumeurs, est un domaine qui a pris de l'ampleur ces dernières années. Une segmentation précise est essentielle pour les médecins pendant la planification des interventions, ça leur permet de mieux visualiser et comprendre l'anatomie du patient. Quand il y a peu d'images pour entraîner un modèle informatique, c'est utile d'inclure des images supplémentaires pour améliorer les capacités du modèle à travailler avec des données qu'il n'a jamais vues.
Changement de domaine expliqué
En apprentissage automatique, le changement de domaine se produit quand un modèle est entraîné sur un ensemble de données, qu'on appelle le domaine source, puis testé sur un autre ensemble qui est différent, connu comme le domaine cible. En imagerie médicale, ça peut arriver parce que les méthodes utilisées pour capturer les images peuvent varier d'un hôpital à l'autre ou entre différentes machines. Par exemple, les images peuvent avoir des niveaux de luminosité différents ou des niveaux de bruit différents à cause de divers facteurs, ce qui peut embrouiller le modèle.
Défis des données d'imagerie médicale
L'imagerie médicale n'a pas toujours un processus standard, ce qui crée des images qui se ressemblent pas forcément. Ça rend plus difficile pour les modèles entraînés sur un certain type de données de bien fonctionner quand ils rencontrent un type différent. Pour créer un modèle qui peut gérer ces variations, c'est nécessaire de l'entraîner sur un large éventail de données représentant tous les différents types disponibles.
Prétraitement des données pour réduire le changement de domaine
Quand on est face à un changement de domaine, c'est important de prétraiter les données pour réduire les différences entre les deux ensembles de données. Ça peut impliquer d'ajuster les caractéristiques des données supplémentaires pour mieux correspondre au jeu de données original. On a examiné deux méthodes principales : la Normalisation, qui garde les caractéristiques originales tout en changeant certaines valeurs, et l'égalisation d'histogramme, qui essaie de faire correspondre complètement les données supplémentaires aux données originales.
Ensembles de données d'entraînement et de validation
Pour notre étude, on a utilisé deux ensembles de données principaux. Le premier était l'ensemble d'entraînement officiel d'une compétition, qui avait plein d'images CT avec des reins et des tumeurs. Le deuxième ensemble venait d'une autre compétition avec moins d'images et des cibles de segmentation différentes. On a pris des images des deux ensembles pour l'entraînement et la validation, et notre première analyse a montré que le deuxième ensemble avait plusieurs différences par rapport à l'ensemble principal.
Préparation des données pour l'entraînement
Avant de commencer l'entraînement, on a décidé d'appliquer des étapes de prétraitement pour aider à réduire les différences entre les deux ensembles de données. Une approche était de décaler la moyenne et l'écart type des images supplémentaires pour qu'elles soient plus similaires à celles de l'ensemble principal. Bien que ce soit une méthode plus simple, on a aussi appliqué l'égalisation d'histogramme pour une transformation plus approfondie.
Les images de l'ensemble principal avaient typiquement des valeurs centrées autour de -1000 et 0, tandis que les valeurs de l'ensemble supplémentaire étaient entre 800 et 1500. La différence dans ces valeurs a posé un vrai défi pour l'entraînement. Grâce à l'égalisation d'histogramme, on a essayé de changer les valeurs de l'ensemble supplémentaire pour qu'elles s'alignent plus étroitement avec celles de l'ensemble principal.
Entraînement du modèle
Une fois qu'on a prétraité les données, on a entraîné notre modèle en utilisant un cadre populaire conçu pour ce genre de tâche. On s'est concentré spécifiquement sur la segmentation de trois cibles différentes : le rein, la tumeur et le kyste. En utilisant plusieurs techniques pour l'entraînement et l'évaluation, on a constaté que certaines méthodes fonctionnaient mieux que d'autres selon les cibles, surtout pour les reins et les kystes.
Notre stratégie d'entraînement incluait l'utilisation de différentes techniques d'augmentation pour améliorer les performances du modèle et éviter le surapprentissage, qui peut arriver quand un modèle performe bien sur les données d'entraînement mais pas sur des nouvelles données. On a donc appliqué des changements comme faire pivoter les images, ajouter du bruit et ajuster la luminosité pour rendre le modèle plus robuste.
Évaluation des résultats
Après avoir entraîné le modèle, on a évalué sa performance en utilisant l'ensemble de validation. Les résultats ont montré que les changements faits grâce à l'égalisation d'histogramme ont amélioré la performance du modèle sur la plupart des métriques, surtout pour les classes moins fréquentes. Cependant, quand on a juste utilisé la normalisation, les résultats étaient meilleurs pour la classe des reins, même si ça n'a pas aussi bien marché pour les tumeurs et les kystes.
Le modèle avait tendance à confondre les kystes avec des tumeurs. Ce problème venait probablement de la façon dont on a défini nos cibles d'apprentissage, étant donné que les kystes sont souvent moins fréquents et donc plus difficiles à identifier.
Gestion du déséquilibre entre les classes
Un des gros défis qu'on a rencontrés était le déséquilibre entre les classes des reins et des tumeurs par rapport à la classe des kystes. Les kystes occupent généralement une plus petite surface dans les images, ce qui peut entraîner des faux positifs dans la classification. On a donc conclu qu'ajuster nos cibles d'apprentissage pour se concentrer sur la distinction des kystes plus clairement pourrait améliorer la précision pour cette classe.
Conclusion
À travers notre étude, on a appris des méthodes précieuses pour travailler avec des données supplémentaires dans des tâches de segmentation 3D. L'égalisation d'histogramme s'est révélée être un outil puissant pour ajuster efficacement les distributions de données, menant à de meilleures performances dans certains cas.
Pour l'avenir, on pense qu'utiliser un ensemble de modèles et se concentrer sur l'équilibrage des classes pendant l'entraînement pourrait donner des résultats encore meilleurs. Cette approche aiderait le modèle à être plus précis dans la classification d'éléments difficiles, comme les kystes, assurant que les cliniciens reçoivent les informations les plus précises pour la prise de décision.
En continuant à peaufiner ces techniques, on peut mieux relever les défis posés par le changement de domaine en imagerie médicale, améliorant ainsi la fiabilité et l'efficacité des modèles d'apprentissage profond dans des contextes cliniques.
Titre: Analyzing domain shift when using additional data for the MICCAI KiTS23 Challenge
Résumé: Using additional training data is known to improve the results, especially for medical image 3D segmentation where there is a lack of training material and the model needs to generalize well from few available data. However, the new data could have been acquired using other instruments and preprocessed such its distribution is significantly different from the original training data. Therefore, we study techniques which ameliorate domain shift during training so that the additional data becomes better usable for preprocessing and training together with the original data. Our results show that transforming the additional data using histogram matching has better results than using simple normalization.
Auteurs: George Stoica, Mihaela Breaban, Vlad Barbu
Dernière mise à jour: 2024-03-11 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2309.02001
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2309.02001
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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