Avancées dans le re-targeting du mouvement humain-robot
De nouvelles méthodes améliorent la façon dont les robots imitent les mouvements humains, rendant l'interaction meilleure.
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Table des matières
Le domaine de l'interaction humain-robot est en pleine expansion, surtout avec le fait que les robots commencent à jouer des rôles de plus en plus importants dans notre quotidien. Un élément clé de cette interaction est la capacité des robots à imiter les mouvements humains. Cette compétence aide les robots à comprendre et à répondre à ce que les humains veulent faire. Le défi est de s'assurer que quand un robot copie un mouvement humain, cela se fasse de manière naturelle et compréhensible.
Qu'est-ce que le Motion Retargeting ?
Le motion retargeting, c'est le processus de transfert de mouvements d'un personnage à un autre, ici des humains vers des robots. Les robots et les humains ont des structures corporelles et des façons de bouger différentes. Par exemple, un humain peut bouger son bras dans de nombreuses directions, tandis que le bras d'un robot pourrait ne bouger que d'une manière spécifique. À cause de ces différences, copier simplement les mouvements peut mener à des actions maladroites ou peu naturelles chez les robots.
L'idée, c'est d'apprendre aux robots à bouger comme les humains tout en ayant l'air bien en le faisant. Cela signifie qu'il ne s'agit pas juste de copier le mouvement mais aussi de comprendre ce que le mouvement signifie. L'accent est mis sur la préservation de l'essence du mouvement humain tout en l'adaptant aux capacités du robot.
Le défi des différences
Un gros problème lors du retargeting des mouvements, c'est les différences entre les corps humains et robots. Les humains ont des articulations flexibles et un large éventail de mouvements, tandis que les robots sont généralement construits avec des pièces rigides. Cela peut rendre difficile pour un robot de copier correctement les actions humaines. Par exemple, si une personne lève la main pour faire un signe, un robot pourrait avoir du mal à reproduire ce mouvement correctement à cause de ses articulations limitées.
Pour régler ça, il est crucial que le robot comprenne l'intention derrière le mouvement. Au lieu de simplement copier les mouvements de bras, il est important que le robot réplique l'action globale, comme faire un signe. Cela crée une interaction plus fluide et relatable entre les humains et les robots.
Approches actuelles du motion retargeting
Par le passé, beaucoup de méthodes de Retargeting de mouvements dépendaient lourdement de grands ensembles de données nécessitant un étiquetage minutieux et un appariement des mouvements humains et robots. Cette méthode peut être chronophage et coûteuse. Récemment, les chercheurs ont commencé à explorer des moyens plus efficaces pour entraîner les robots sans avoir besoin de ces ensembles de données détaillés.
Une approche consiste à créer un espace partagé où les mouvements humains et robotisés peuvent coexister. Cet espace permet de faire des comparaisons entre les actions humaines et les capacités robotiques, rendant le processus plus fluide. L'objectif est de créer un système où des mouvements similaires sont regroupés, tandis que les différents sont séparés, simplifiant le processus d'apprentissage.
En adoptant des techniques comme l'Apprentissage contrastif, les chercheurs visent à améliorer la manière dont un robot comprend et implémente les mouvements. Avec cette approche, le robot peut apprendre à adapter les mouvements humains sans avoir besoin d'apparer des données spécifiques.
Espace latent
Le concept de l'Une partie clé de cette méthode est l'idée d'espace latent. C'est un espace abstrait où tous les mouvements possibles-humains et robotiques-sont représentés. Quand un robot apprend à bouger, il mappe ses actions dans cet espace latent, trouvant des motifs qui lui permettent d'effectuer des mouvements de manière fluide.
En utilisant des techniques simples comme l'interpolation linéaire, les robots peuvent créer de nouveaux mouvements en mélangeant deux poses différentes. Par exemple, si un robot a appris à rester immobile et à faire un signe, il peut créer un nouveau mouvement qui passe doucement de rester à faire un signe. Cela permet une séquence de mouvements plus naturelle.
Modalités d'entrée
Intégration de différentesLa recherche explore aussi comment contrôler les robots en utilisant différents types d'entrées. Par exemple, il peut prendre des instructions à partir de descriptions textuelles, de vidéos, ou de poses clés spécifiques. Cette flexibilité signifie que même si vous n'avez pas de vidéo directe ou un plan de mouvement détaillé, un robot peut quand même apprendre et exécuter une action souhaitée basée sur des descriptions simples.
En utilisant des techniques avancées pour l'estimation de poses 3D à partir de vidéos, le système peut capturer les mouvements humains et les traduire en commandes pour le robot. Cela ouvre des possibilités pour diverses applications, comme la téléopération dans des environnements éloignés ou l'aide dans des tâches quotidiennes.
Évaluation de la performance
Pour voir à quel point cette nouvelle méthode fonctionne, les chercheurs effectuent divers tests. Ils comparent les actions du robot à un ensemble de mouvements prédéfinis, mesurant à quel point les mouvements du robot correspondent aux actions prévues. Cela aide à identifier les domaines où le système performe bien et où il peut avoir besoin d'améliorations.
L'objectif n'est pas juste de créer des robots capables de bouger, mais de les rendre capables de le faire de manière qui semble naturelle et relatable pour les humains. L'efficacité est mesurée non seulement en termes techniques mais aussi en fonction de la proximité avec laquelle le robot peut imiter le mouvement humain dans des contextes réels.
Résultats des expériences
Lors de plusieurs expériences, la nouvelle méthode a montré des résultats prometteurs. Les robots ont réussi à imiter une variété de mouvements humains avec beaucoup plus de précision que les méthodes précédentes. Que ce soit pour lever les mains ou faire un signe, les robots ont pu traduire ces actions en leurs propres mouvements efficacement.
Non seulement les robots ont bien performé en termes de précision, mais ils l'ont aussi fait de manière efficace. La vitesse à laquelle ils pouvaient exécuter ces mouvements était aussi remarquable, satisfaisant les exigences nécessaires pour des systèmes de contrôle avancés.
Comparaisons visuelles
Des exemples visuels de mouvements humains et leurs équivalents robotiques révèlent l'efficacité de cette nouvelle approche. Dans de nombreux cas, les mouvements du robot ressemblent de près aux actions prévues, montrant une similitude remarquable avec les comportements humains. Cela renforce la capacité des robots à s'engager dans des interactions plus significatives avec les gens.
Directions futures
À l'avenir, l'accent sera mis sur le déploiement de ces systèmes dans des robots réels. Les ingénieurs devront prendre en compte des problèmes pratiques comme éviter les collisions lors de mouvements complexes. Il y a aussi un travail en cours pour améliorer le réalisme et la fluidité des mouvements, comblant encore plus le fossé entre les mouvements humains et robotiques.
En continuant à affiner ces techniques, l'objectif est de rendre les robots meilleurs pour comprendre et répondre aux actions humaines dans des scénarios quotidiens. Cela pourrait grandement améliorer la collaboration dans divers domaines tels que la santé, le divertissement et l'automatisation industrielle.
Conclusion
Le développement de méthodes pour le motion retargeting non supervisé humain-vers-robot fait des progrès vers la création de systèmes robotiques plus intuitifs et efficaces. En utilisant des espaces latents partagés et différents types d'entrées, les robots peuvent apprendre à imiter les mouvements humains de manière naturelle.
Ce travail rend non seulement les robots plus capables, mais construit aussi la confiance et l'acceptation parmi les utilisateurs. Au fur et à mesure que ces systèmes deviennent plus sophistiqués, ils ont le potentiel de transformer la manière dont les humains et les robots interagissent et collaborent, ouvrant la voie à des collaborations plus fluides et dynamiques à l'avenir.
Titre: ImitationNet: Unsupervised Human-to-Robot Motion Retargeting via Shared Latent Space
Résumé: This paper introduces a novel deep-learning approach for human-to-robot motion retargeting, enabling robots to mimic human poses accurately. Contrary to prior deep-learning-based works, our method does not require paired human-to-robot data, which facilitates its translation to new robots. First, we construct a shared latent space between humans and robots via adaptive contrastive learning that takes advantage of a proposed cross-domain similarity metric between the human and robot poses. Additionally, we propose a consistency term to build a common latent space that captures the similarity of the poses with precision while allowing direct robot motion control from the latent space. For instance, we can generate in-between motion through simple linear interpolation between two projected human poses. We conduct a comprehensive evaluation of robot control from diverse modalities (i.e., texts, RGB videos, and key poses), which facilitates robot control for non-expert users. Our model outperforms existing works regarding human-to-robot retargeting in terms of efficiency and precision. Finally, we implemented our method in a real robot with self-collision avoidance through a whole-body controller to showcase the effectiveness of our approach. More information on our website https://evm7.github.io/UnsH2R/
Auteurs: Yashuai Yan, Esteve Valls Mascaro, Dongheui Lee
Dernière mise à jour: 2024-04-08 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2309.05310
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2309.05310
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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