Variabilité des réponses de la glycémie aux repas
Une étude révèle des incohérences inattendues dans les réactions de la glycémie face à des repas répétés.
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Table des matières
Quand les gens mangent, leur niveau de Sucre dans le sang peut changer pas mal. Ce changement peut arriver pour différentes raisons, et l’ampleur de ces changements peut varier d’une personne à l’autre. On peut observer beaucoup de ça avec des appareils appelés moniteurs de glucose en continu (CGMs), qui suivent les niveaux de sucre dans le sang au fil du temps. Certains peuvent voir un gros pic de sucre après avoir mangé un certain type de nourriture, tandis que d'autres ne verront pas beaucoup de changement. Ça soulève une question intéressante : pourquoi certaines personnes réagissent si différemment aux mêmes aliments ?
Conseils diététiques personnalisés
Comprendre ces différences est important pour donner de meilleurs conseils diététiques. Si on peut découvrir quels aliments provoquent des pics de sucre bas pour chaque personne, on pourrait aider les gens à mieux gérer leurs niveaux de sucre. Cependant, il y a une idée de base derrière les conseils diététiques personnalisés : on suppose que si quelqu'un mange le même Repas plusieurs fois, sa réaction en termes de sucre dans le sang sera similaire à chaque fois. On n'a pas vraiment testé si cette supposition est vraie jusqu'à maintenant.
Aperçu de l'étude
Dans une étude récente, des chercheurs ont regardé combien les réponses de sucre dans le sang étaient cohérentes quand les mêmes repas étaient mangés à différentes occasions. Ils ont fait ça avec 15 Participants qui sont restés dans une unité de recherche spéciale pour deux études. Chaque participant a mangé trois repas par jour à partir de menus tournants pendant deux semaines, avec chaque repas présenté deux fois : une fois la première semaine et encore la deuxième semaine. Les repas incluaient un régime à base de plantes faible en matières grasses et d'autres régimes riches en aliments transformés ou non transformés.
Pour garder l’étude fiable, les données d'un régime très pauvre en glucides n'ont pas été incluses car elles montraient très peu de réaction de sucre dans le sang.
Méthodologie
Les participants de l’étude ont signé des formulaires de consentement avant de commencer. Ils devaient répondre à des critères spécifiques : avoir entre 18 et 50 ans, un indice de masse corporelle supérieur à 18,5 et être stables au niveau du poids. Le design de l'étude permettait à chaque personne de manger deux régimes différents pendant deux semaines, donnant aux chercheurs une chance de comparer les réponses aux repas.
Chaque participant a reçu ses repas dans sa propre chambre, et il pouvait manger autant ou aussi peu qu'il voulait. Leur nourriture a été pesée avant et après le repas pour mesurer ce qu'ils consommaient. Une limitation potentielle était que les participants avaient aussi accès à de l'eau et des collations tout au long de la journée, mais le moment où ils prenaient ces collations n'a pas été enregistré.
Les niveaux de sucre dans le sang ont été surveillés à l’aide de deux appareils CGM différents. Chaque appareil prenait des mesures à des intervalles différents : l’un toutes les 15 minutes et l’autre toutes les 5 minutes. Seules les paires de repas ayant des heures de début claires et suffisamment de données pour l'analyse ont été incluses dans l'étude.
Résultats et découvertes
L'étude a révélé que les réponses de sucre dans le sang aux mêmes repas n'étaient pas bien coordonnées. Pour chaque participant, leurs réponses aux repas en double pris une semaine d'intervalle montraient des corrélations positives faibles à modérées. Ça veut dire que juste parce qu'une personne a eu une certaine réponse de sucre à un repas une semaine ne garantit pas qu'elle aura la même réponse la semaine suivante.
Les chercheurs ont calculé une mesure appelée le coefficient de corrélation intraclasse (ICC) pour évaluer la fiabilité. Les résultats ont montré de faibles chiffres, indiquant que les individus ne réagissaient pas de manière cohérente aux mêmes repas au fil du temps.
De plus, la variabilité des réponses de sucre à des repas en double était similaire à la variabilité quand les gens mangeaient des repas différents. Ça suggère que les réponses de sucre dans le sang pourraient ne pas être aussi prévisibles qu'on le pensait auparavant, remettant en question l'idée que des repas répétés donneront des résultats similaires.
Variabilité individuelle
En regardant de plus près, chaque personne a montré une grande variabilité dans ses réponses de sucre. Pour chaque participant, les différences dans les réponses de sucre aux repas en double semblaient très semblables à leurs réponses à des repas différents. C'était une découverte surprenante et ça indique que les réponses individuelles peuvent être influencées par plusieurs facteurs autres que le repas lui-même.
Facteurs influençant la réponse glycémique
Plusieurs facteurs pourraient affecter ces réponses de sucre. Une découverte a montré une corrélation modérée entre le niveau de sucre dans le sang avant le repas et la réaction au repas. Ça signifie que le niveau de sucre d'une personne avant de manger pouvait influencer combien ça allait monter après avoir mangé.
Comme les participants pouvaient manger autant qu'ils voulaient, les chercheurs ont aussi examiné si les Calories consommées à différentes occasions avaient de l'importance. L'apport calorique moyen par repas était légèrement différent entre les semaines. Ces différences de calories ont eu un léger impact sur les réponses de sucre, mais les conclusions principales n'ont pas changé.
Les participants avaient aussi accès à des collations tout au long de la journée. En examinant uniquement les données des repas où la consommation de collations était faible, cela n'a pas significativement affecté les résultats globaux.
Nutrition personnalisée
Implications pour laLes résultats de cette étude soulignent des considérations importantes pour la nutrition personnalisée. Avec de plus en plus de gens qui se tournent vers les CGMs pour des conseils sur comment mieux manger, il devient clair que des réponses cohérentes et précises de ces moniteurs sont essentielles. Des études antérieures suggéraient des corrélations modérées en utilisant différentes marques de CGMs simultanément. Cependant, le vrai défi réside dans la compréhension de la fiabilité des réponses aux repas répétés dans le régime d'un individu.
L'idée que les réponses de sucre aux mêmes repas devraient être moins variables que celles à des repas différents est cruciale pour les conseils en nutrition personnalisée. Si les gens ne peuvent pas compter sur des réponses de sucre similaires au fil du temps, alors il devient plus difficile de recommander des régimes qui évitent de gros pics de sucre.
Limitations de la recherche
Bien que l’étude ait de nombreux points forts, il y avait des limitations à considérer. Un point principal est que les participants étaient dans un environnement contrôlé, ce qui ne reflète pas les scénarios de la vie réelle. Les gens vivant en dehors d'un environnement contrôlé peuvent faire face à une plus grande variété de situations qui pourraient influencer leurs réponses de sucre.
Bien que les collations aient été régulées, il y avait encore quelques facteurs non contrôlés pendant les repas. La séquence alimentaire joue aussi un rôle ; l'ordre dans lequel les aliments sont mangés peut impacter les réponses de sucre.
Directions futures
Les résultats suggèrent que simplement faire répéter aux participants leurs repas quelques fois peut ne pas fournir assez d'informations pour faire des recommandations diététiques fiables. Plus de mesures dans le temps pourraient conduire à une meilleure compréhension de comment les individus réagissent aux mêmes repas.
Alors que la nutrition personnalisée continue de se développer, trouver des méthodes fiables qui prennent en compte la variabilité individuelle sera vital. Cette étude soulève de nouvelles questions qui doivent être explorées plus en profondeur, comme combien de mesures répétées de sucre dans le sang sont nécessaires pour fournir des conseils diététiques solides et fiables.
Conclusion
En résumé, en ce qui concerne les réponses de sucre dans le sang aux repas, la cohérence peut être moins fiable que ce qu'on pensait. L'étude a montré une variabilité considérable dans les réponses de sucre pour les mêmes repas mangés à des moments différents. Cela suggère que des conseils diététiques personnalisés basés sur des mesures limitées de CGM pourraient ne pas être fiables. Pour améliorer cela, des mesures plus étendues et répétées dans de futures recherches seront cruciales. Grâce à ces efforts, on pourra mieux adapter les recommandations diététiques qui répondent vraiment aux besoins et aux réponses des individus, menant à de meilleurs résultats de santé.
Titre: Imprecision nutrition? Duplicate meals result in unreliable individual glycemic responses measured by continuous glucose monitors across four dietary patterns in adults without diabetes
Résumé: BackgroundContinuous glucose monitors (CGMs) are being used to characterize postprandial glycemic responses and thereby provide personalized dietary advice to minimize glycemic excursions. However, the efficacy of such advice depends on reliable CGM responses. ObjectiveTo explore within-subject variability of CGM responses to duplicate meals in an inpatient setting. MethodsCGM data were collected in two controlled feeding studies (NCT03407053 and NCT03878108) in 30 participants without diabetes capturing 1056 meal responses in duplicate [~]1 week apart from four dietary patterns. One study used two different CGMs (Abbott Freestyle Libre Pro and Dexcom G4 Platinum) whereas the other study used only Dexcom. We calculated the incremental area under the curve (iAUC) for each 2-h post-meal period and compared within-subject iAUCs using the same CGM for the duplicate meals using linear correlations, intra-class correlation coefficients (ICC), Bland-Altman analyses, and compared individual variability of glycemic responses to duplicate meals versus different meals using standard deviations (SDs). ResultsThere were weak to moderate positive linear correlations between within-subject iAUCs for duplicate meals (Abbott r=0.47, p
Auteurs: Kevin D Hall, A. Hengist, J. A. Ong, K. McNeel, J. Guo
Dernière mise à jour: 2023-12-11 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.06.14.23291406
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.06.14.23291406.full.pdf
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