Renforcer les départements de santé locaux pour la prévention du VIH
Améliorer l'accès à la PrEP grâce au soutien et aux ressources des départements de santé locaux.
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Table des matières
La PrEP, ou prophylaxie pré-exposition, c'est un moyen de prévenir le VIH, le virus qui cause le SIDA. Ça consiste à prendre un comprimé quotidien qui peut réduire le risque d'attraper le VIH pour ceux qui sont à haut risque. La PrEP a été approuvée pour la première fois en 2012, et des recommandations pour son utilisation ont été faites en 2014. Depuis, il y a eu plus d'options pour la PrEP, y compris une forme injectable qui dure plus longtemps.
L'utilisation de la PrEP a augmenté aux États-Unis, avec presque la moitié des personnes éligibles recevant des prescriptions en 2022. Pourtant, il y a encore des lacunes dans l'utilisation de la PrEP, surtout parmi certains groupes raciaux et ethniques ainsi que chez les femmes. Ça a poussé les responsables de la santé publique à insister sur la nécessité de combler ces différences pour atteindre l’objectif de réduire les nouvelles infections au VIH de 90 % d'ici 2030.
Rôle des départements de santé
Les départements de santé locaux jouent un rôle clé dans la prévention du VIH, y compris en faisant la promo et en fournissant la PrEP. Ils offrent divers services comme le travail communautaire, le dépistage du VIH, et la mise en relation des personnes avec les services de PrEP. Ces départements dépendent du soutien des gouvernements fédéraux, étatiques et locaux pour mener à bien leur travail.
Pour améliorer l'utilisation de la PrEP, il est important que les départements de santé comprennent leurs propres besoins et ceux des communautés qu'ils servent. Cette compréhension peut aider à orienter le Financement et les efforts de soutien pour accroître la disponibilité de la PrEP. En 2015, une enquête a été menée pour évaluer comment les départements de santé locaux mettaient en œuvre la PrEP. Les résultats ont montré que beaucoup de départements en étaient encore aux premières étapes de l'engagement avec la PrEP.
Progrès au fil du temps
En 2022, une enquête de suivi a été réalisée pour voir comment les choses avaient changé depuis 2015. Cette enquête a inclus des réponses de plus de 350 départements de santé locaux dans différentes régions des États-Unis. Les résultats ont montré une augmentation significative du nombre de départements engagés dans la mise en œuvre de la PrEP. Par exemple, le pourcentage de départements impliqués dans la prescription de la PrEP est passé d'environ 9 % en 2015 à 42 % en 2020.
L'enquête a révélé que de nombreux départements de santé référaient activement des personnes à des fournisseurs de PrEP, menaient des activités éducatives et utilisaient des stratégies de communication pour promouvoir la PrEP. Cependant, des défis demeuraient, notamment pour atteindre les populations mal desservies et sécuriser le financement.
Obstacles à la mise en œuvre
Les départements de santé ont signalé plusieurs obstacles à l'engagement dans la mise en œuvre de la PrEP. Un bon nombre a cité le manque de financement comme un défi principal. Beaucoup de départements ont également noté qu'ils n'avaient pas assez de personnel pour soutenir les activités de PrEP. De plus, certains ont rapporté des difficultés à se connecter avec des prestataires de soins de santé qui prescrivent la PrEP.
Pour ceux qui ne sont pas encore engagés dans la PrEP, les défis incluaient l'absence d'un plan clair pour la mise en œuvre de la PrEP. Les préoccupations concernant le remboursement des services de PrEP et le fait de s'assurer que les clients avaient les ressources financières nécessaires pour se permettre la PrEP étaient aussi des obstacles significatifs.
Financement et ressources
Une grande partie des départements de santé locaux a signalé le manque de fonds spécifiques pour soutenir leurs activités liées à la PrEP. De plus, beaucoup n'avaient pas de personnel dédié à la coordination de ces activités. Les départements de santé plus grands étaient plus susceptibles d'avoir du personnel dédié à la PrEP que les plus petits départements.
La disponibilité de fonds est cruciale. Les départements de santé ont exprimé leur intérêt à prioriser le financement pour la planification de la PrEP, le travail communautaire et l'éducation des prestataires de soins de santé. Cet accent sur l'éducation et le travail communautaire était particulièrement important pour ceux qui étaient déjà engagés dans la mise en œuvre de la PrEP.
Impact de la COVID-19
La pandémie de COVID-19 a beaucoup affecté la capacité des départements de santé à continuer leur travail sur la PrEP. Beaucoup ont dû réaffecter du personnel pour répondre à la pandémie, ce qui a limité les ressources disponibles pour les activités de PrEP. Pendant la pandémie, certains départements de santé ont signalé une baisse du nombre de personnes débutant la PrEP et de l'efficacité des services de PrEP.
Les départements de santé ont également rencontré des difficultés pour effectuer des tests de dépistage du VIH pendant la COVID-19. Beaucoup ont rapporté une réduction ou un arrêt des tests, avec des préoccupations concernant la distanciation sociale étant un gros problème. L'impact de la COVID-19 a souligné la nécessité pour les départements de santé d'avoir une infrastructure solide pour gérer les urgences de santé publique tout en maintenant des services permanents comme la PrEP et le dépistage du VIH.
Importance des départements de santé locaux
Les départements de santé locaux sont essentiels pour fournir un accès à la PrEP. Bien qu'il y ait eu des progrès dans leur engagement avec la PrEP, un soutien et des ressources continus sont nécessaires pour faire face aux défis. Plus de financement, de formation du personnel et d'assistance technique sont essentiels pour s'assurer que les départements peuvent promouvoir et mettre en œuvre la PrEP de manière efficace, surtout pendant des crises sanitaires comme la pandémie de COVID-19.
Même avec des améliorations dans la prescription et le travail de sensibilisation sur la PrEP, de nombreux départements de santé locaux font encore face à des obstacles qui doivent être abordés. Il est important que les décideurs à tous les niveaux priorisent l'inclusion des départements de santé dans les plans pour augmenter l'accès à la PrEP et le soutien.
Conclusion
La PrEP est un outil crucial pour réduire la transmission du VIH, mais sa mise en œuvre réussie nécessite l'implication active des départements de santé locaux. Bien qu'il y ait eu des progrès positifs dans l'engagement, des défis significatifs demeurent. S'attaquer aux besoins de financement, de personnel et de ressources aidera les départements de santé locaux à continuer et à étendre leurs efforts pour fournir la PrEP à ceux qui en ont besoin.
En renforçant les capacités des départements de santé locaux et en s'assurant qu'ils disposent de ressources adéquates, on peut se rapprocher de l'objectif de réduire considérablement les nouvelles infections au VIH aux États-Unis. La collaboration continue et le soutien entre divers acteurs sont essentiels pour améliorer les résultats de santé dans les communautés, surtout pour ceux qui sont les plus à risque de VIH. Un investissement dans les programmes de PrEP peut finalement mener à des communautés plus saines et à une réduction substantielle des taux de VIH.
Titre: Assessing the role of local health departments in implementing PrEP in the US, 2020 update
Résumé: Objectives To identify current and potential roles for, and systematic barriers encountered by, local health departments (LHDs) engaging in PrEP implementation. MethodsWeb-based assessment created with Qualtrics(R) from Oct.-Dec. 2020 distributed via e-mail to 1,096 LHDs that indicated they provided HIV or STD screening and/or treatment in NACCHOs 2019 National Profile of Local Health Departments. ResultsOf 354 respondents, 46% of LHDs were engaged in PrEP implementation compared with 29% in 2015. Activities included: referring to PrEP providers (68%); conducting consumer education (65%); promoting PrEP (59%); educating providers; (48%); and prescribing PrEP (42%). The top challenges to initiating or expanding PrEP implementation were lack of funding and staff, and 41% described staff reductions during COVID-19. ConclusionsLHD engagement in PrEP implementation has increased significantly since 2015 but many LHDs still encounter barriers to initiating or expanding PrEP activities. Policy ImplicationsRobust funding of public health infrastructure can ensure that LHDs and their partners are equipped to provide PrEP access for all who may benefit from it during future public health emergencies.
Auteurs: Julia Zigman, K. Hoover, R. Patel, K. Hall, R. Gvetadze, Y.-L. Huang
Dernière mise à jour: 2024-05-23 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.05.23.24307795
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.05.23.24307795.full.pdf
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