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Les défis de la collaboration entre les modèles de langage

Cet article explore comment les adversaires impactent le travail d'équipe entre les modèles de langue.

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Table des matières

Les grands modèles de langage (LLMs) ont super bien performé dans plein de tâches quand ils bossent seuls. Comme ces modèles sont devenus plus rapides et plus petits, on commence à les utiliser comme des agents qui peuvent collaborer. En bossant ensemble, ces modèles peuvent s'attaquer à des tâches plus complexes en profitant des forces de chacun. Ce travail d'équipe permet l'utilisation de modèles spécialisés, augmente les chances d'avoir des réponses correctes et encourage de nouvelles manières de penser qui mènent à des résultats variés. Donc, la collaboration entre modèles de langage va sûrement devenir plus courante à l'avenir.

Dans cet article, on va voir comment un groupe de modèles peut travailler ensemble à travers un débat tout en étant influencé par un adversaire, ou un acteur malveillant. On a mis en place des mesures spécifiques pour voir à quel point cet adversaire est efficace, en se concentrant sur la Précision du système et sur le niveau d'Accord entre les modèles. On a découvert que la capacité d'un modèle à persuader les autres joue un rôle important dans son influence. On explore aussi des méthodes pour créer des arguments plus convaincants et tester la possibilité d'utiliser des prompts pour se défendre contre ces attaques.

Les LLMs ont montré de fortes compétences en raisonnement, génération de code, et résolution de problèmes mathématiques. À mesure que leurs capacités grandissent, ils deviennent essentiels pour créer des agents capables de gérer des tâches dans le monde réel, surtout quand ils sont associés à des outils et des API. La collaboration entre ces agents imite le travail d'équipe humain, aidant à résoudre des problèmes plus délicats et des situations concrètes.

Des recherches ont montré que les LLMs peuvent penser de manière plus diversifiée, fournir un raisonnement plus solide, et donner des évaluations plus précises grâce à la collaboration et au débat. Ces découvertes soulignent l'importance de travailler ensemble pour créer des agents compétents, même si ça demande plus de ressources informatiques et complexifie le processus de développement.

Cependant, cette collaboration peut être mise en péril par des attaques adversariales. Des agents contrôlés par différents groupes et construits avec des modèles variés peuvent interagir de manière à créer de réels défis. Par exemple, pendant un débat collaboratif, un agent malveillant peut profiter de ses connaissances ou compétences pour influencer le résultat de manière injuste.

En avançant, il est clair que les agents vont devoir travailler aux côtés d'autres gouvernés par différents groupes et dotés de différentes capacités. Ça soulève des questions importantes : Que se passe-t-il si les agents ont des objectifs conflictuels ? Que se passe-t-il si certains agents essaient de saboter la collaboration ? À quel point le cadre de travail d'équipe est-il résistant aux attaques des Adversaires ? On vise à trouver des réponses à ces questions en se concentrant sur comment les modèles débattent pour traiter des questions ou des tâches, surtout lorsque certains agents peuvent agir contre l'objectif commun.

On pense qu'il est vital de relever ces défis pour créer de meilleures méthodes de communication et de travail en équipe pour les LLMs.

Évaluation de la collaboration des modèles

Pour explorer ces idées, on a sélectionné quatre tâches qui représentent différents défis : raisonnement, fiabilité, connaissances médicales, et raisonnement légal. Les deux premières tâches ciblent des problèmes spécifiques liés aux LLMs, tandis que les deux dernières concernent des domaines où des erreurs peuvent avoir de graves conséquences. Dans notre évaluation, les LLMs participent à un débat. Ils commencent par répondre à une question indépendamment. Après cela, leurs réponses sont partagées entre eux pour évaluation et amélioration sur plusieurs tours.

Dans notre scénario de débat, l'adversaire choisit une mauvaise réponse et essaie de convaincre les autres agents que c'est la bonne. Cette situation met en lumière les compétences persuasives des modèles et leur susceptibilité à être influencés. On mesure l'efficacité de cette menace en suivant les baisses de précision et les changements d'accord entre les modèles du début à la fin du débat. De plus, on explore comment créer des arguments plus efficaces.

À partir de nos expériences, on peut résumer plusieurs résultats importants :

  1. La collaboration à travers le débat est souvent faible face aux menaces adversariales. En général, l'adversaire peut compromettre l'objectif commun, entraînant des baisses significatives de la précision globale et de la précision individuelle parmi les modèles.

  2. La capacité de persuasion est une compétence clé qui peut menacer les environnements collaboratifs. Cet aspect de persuasion n’a pas été le principal objectif dans les études passées sur les modèles de langage. On montrera comment le mesurer en fonction de la précision et de l'accord tout en soulignant son importance.

  3. Le nombre d'agents ou de tours ne réduit pas significativement l'impact adversarial. L'adversaire continue de réussir à compromettre les résultats, même lorsque plus de tours ou d'agents sont impliqués.

À travers ce travail, on cherche à améliorer la connaissance sur comment les LLMs coopèrent et comment ils peuvent être affectés par des influences adversariales, surtout en termes de compétences persuasives. À mesure que les LLMs deviennent plus largement utilisés et que la collaboration devient de plus en plus importante, les préoccupations concernant leur robustesse et leur vulnérabilité aux attaques vont également augmenter.

Contexte et travaux connexes

La coopération entre agents a été étudiée en profondeur. Les avancées des modèles de langage ont suscité de l'intérêt pour les capacités collaboratives de ces systèmes d'apprentissage profond. Il y a des applications pratiques où des réseaux d'agents peuvent être particulièrement bénéfiques, comme dans le développement de logiciels et les simulations juridiques.

Le débat est une méthode de communication qui se démarque parmi les agents. Étant donné que les modèles de langage excellent à générer et à comprendre le langage humain, ils peuvent utiliser cette compétence pour converser efficacement. S'inspirant du concept de pensée collective, débattre entre agents vise à regrouper les connaissances, atteignant de meilleurs résultats que les efforts individuels. Des études précédentes ont montré que le débat multi-agents améliore la précision, encourage la pensée divergente, et même obtient de bons résultats dans la résolution de problèmes mathématiques. D'autres recherches ont examiné les mécanismes de collaboration ou exploré les dynamiques concurrentielles dans de tels contextes. Récemment, plusieurs cadres ont été créés pour aider à mettre en œuvre et combiner diverses méthodes de collaboration, y compris AutoGen, Camel, et MetaGPT.

À mesure que le débat devient le principal outil de communication pour les LLMs, la persuasion émerge en tant que trait essentiel. Elle permet aux agents de convaincre les autres d'abandonner leurs tâches initiales, ce qui ouvre plusieurs questions de recherche qui n'ont été explorées que récemment. La recherche s'est concentrée sur les compétences persuasives générales des LLMs, les types d'arguments qu'ils jugent convaincants, et comment ils peuvent reconnaître ces arguments. De plus, la recherche a examiné comment un modèle plus faible peut évaluer un modèle plus fort et comment la persuasion permet à un modèle de déterminer la vérité dans les Débats.

Le processus de débat

Dans notre configuration de débat, les modèles utilisent le langage humain pour argumenter sur la bonne réponse à une question posée. On commence avec un nombre fixe de modèles engagés dans la collaboration. Chaque modèle fournit une réponse initiale après avoir reçu la même question. Le débat se poursuit pendant un nombre prédéterminé de tours, où les modèles examinent les réponses des autres et modifient leurs propres réponses en conséquence. À la fin des tours, une réponse finale est choisie en fonction de l'accord majoritaire.

L'objectif de l'adversaire est de convaincre les autres de soutenir sa réponse incorrecte. L'adversaire se voit attribuer une mauvaise réponse et est chargé de persuader les autres agents que cette réponse est la bonne. L'adversaire doit s'en tenir à sa réponse tout en essayant d'influencer les jugements des autres modèles. Le succès de l'attaque est défini par la capacité de l'adversaire à influencer les autres agents pour qu'ils changent leurs réponses.

Pour mesurer les résultats du débat et l'influence adversariale, on développe des métriques qui nous permettront d'évaluer à la fois l'efficacité du débat et les capacités de l'adversaire. Les résultats du débat peuvent être représentés de manière structurée, capturant les réponses des modèles et leurs interactions à travers les tours.

Évaluation de la persuasivité et de la précision

Comprendre comment les modèles s'influencent les uns les autres et à quel point leurs réponses sont précises est clé. On vise à évaluer les résultats du débat en parallèle du rôle de l'adversaire.

Mécanisme de vote majoritaire

Dans le contexte de l'utilisation de plusieurs modèles, le vote majoritaire est une stratégie où la réponse la plus fréquente parmi tous les modèles est choisie comme réponse finale. Quand chaque modèle génère une réponse à une question donnée, celle avec la plus haute fréquence est sélectionnée. On analyse comment le vote majoritaire se comporte dans un scénario avec des adversaires.

Quand il y a un adversaire, notre hypothèse est que cet adversaire fournira toujours une mauvaise réponse. Ainsi, les autres modèles doivent déterminer le résultat en se basant sur les réponses restantes. On calcule ensuite à quel point la précision souffre en raison de la présence adversariale.

Mesurer l'accord

Examiner comment les modèles atteignent un consensus est crucial dans les scénarios de collaboration. On se concentre sur la comparaison du niveau d'accord entre l'adversaire et les autres modèles. En analysant à quel point l'adversaire est d'accord avec les autres modèles concernant les réponses fournies, on peut mesurer sa persuasivité.

L'objectif est de voir si l'adversaire peut convaincre le reste des modèles d'accepter sa mauvaise réponse, et on regarde comment la précision et l'accord évoluent pendant les tours de débat.

Configuration expérimentale

Pour évaluer ces concepts, on a utilisé quatre ensembles de données de tâches :

  1. Évaluation multitâches générale,
  2. Identification de vérité contre des idées reçues communes,
  3. Réponses à des questions médicales,
  4. Tâches de raisonnement légal.

On a sélectionné 100 échantillons aléatoires de chaque ensemble de données et exécuté des évaluations plusieurs fois pour avoir une compréhension précise des performances des modèles à travers les tâches.

Modèles de langage utilisés

On a utilisé une gamme de modèles de langage propriétaires et open-source pour valider nos découvertes et mettre en avant les risques potentiels présents dans différents modèles.

Configurations de débat

Dans nos expériences, on a mis en place des débats avec trois agents et trois tours pour évaluer les menaces dans des environnements collaboratifs. On a choisi ces paramètres pour trouver un équilibre entre l'utilisation des ressources et la capacité à démontrer l'impact adversarial.

Résultats et discussion

Maintenant, on va regarder l'efficacité de l'adversaire à influencer les résultats des débats entre les modèles. On va résumer les résultats généraux, les améliorations des attaques, et une analyse détaillée pour évaluer les forces persuasives des modèles.

Impact de l'adversaire

Nos expériences montrent comment la précision finale décline quand un adversaire fait partie du débat. La performance de chaque modèle est impactée, révélant généralement des baisses de précision, certains modèles montrant plus de résilience que d'autres.

Effets au fil des tours

Pour mieux comprendre comment l'adversaire opère, on suit la précision et l'accord au fil des tours. Pour la plupart des modèles, la précision diminue avec le temps à mesure que l'adversaire réussit à les persuader.

La combinaison du suivi de la précision du système et de l'accord de l'adversaire fournit des informations utiles sur le déroulement du débat et l'efficacité de l'adversaire.

Mesurer la persuasivité

On utilise des métriques de précision et d'accord pour évaluer l'influence adversariale. Une plus forte baisse de précision couplée à une augmentation de l'accord de l'adversaire indique une persuasion plus forte de l'adversaire.

Nos découvertes soulignent que même avec l'augmentation du nombre de tours de débat, l'adversaire reste efficace pour influencer les décisions.

Améliorer les arguments adversariaux

On a enquêté sur comment élever le pouvoir Persuasif de l'adversaire en générant de meilleurs arguments. On a exploré des méthodes pour améliorer la génération d'arguments en utilisant des connaissances supplémentaires ou des techniques améliorées pendant l'inférence.

Techniques d'optimisation d'argument

En utilisant des stratégies comme générer plusieurs arguments pour chaque tour de débat, on peut choisir les plus convaincants à utiliser dans le débat. Les arguments les plus efficaces, lorsqu'ils sont comparés à des arguments fictifs, aident l'adversaire à créer un dossier plus convaincant.

Analyser la robustesse de la collaboration

On a mené une étude d'ablation pour tester comment augmenter le nombre de tours ou d'agents affecte la performance globale. Étonnamment, ajouter plus de tours ne renforce souvent pas les modèles mais mène plutôt à une influence plus persistante de l'adversaire.

Ajustement du nombre de tours

On a analysé comment l'augmentation des tours impacte la précision du groupe dans son ensemble. Cependant, on a découvert qu'une fois que les modèles commencent à s'accorder sur une mauvaise réponse, ils ne reviennent pas en arrière, ce qui indique que l'augmentation des tours ne fournit pas de mécanisme de défense contre l'influence adversariale.

Ajustement du nombre d'agents

De même, une augmentation du nombre d'agents collaborant a été évaluée. Bien qu'un plus grand nombre d'agents mène généralement à une amélioration de la précision de base, la précision globale chute toujours significativement à chaque tour, suggérant que l'adversaire peut influencer même de plus grands groupes.

Stratégies de défense basées sur des prompts

On a testé une stratégie basée sur des prompts pour alerter les modèles sur des adversaires potentiels engagés dans le débat. Bien que certains modèles aient montré des améliorations de précision et une réduction de l'accord de l'adversaire, tous les modèles n'ont pas profité de cette approche, soulignant le besoin de tactiques défensives plus avancées.

Conclusion

Ce travail met en évidence les faiblesses des collaborations des LLMs pendant les débats, particulièrement face à des actions adversariales. On reconnaît qu'à mesure que les LLMs deviennent de plus en plus importants, il est critique d'étudier leurs capacités collaboratives et leurs vulnérabilités.

Nos expériences confirment que les adversaires peuvent perturber les objectifs communs des modèles collaboratifs, surtout par des tactiques persuasives. La capacité de convaincre les autres est un facteur majeur dans le succès de l'attaque adversariale. En combinant des mesures de précision et d'accord, on peut évaluer l'efficacité de ces influences.

On propose des méthodes pour développer des arguments plus convaincants, montrant que le contexte de connaissances augmente le pouvoir persuasif. Cette étude représente un pas important vers l'établissement de systèmes de communication et de travail en équipe plus robustes avec les LLMs tout en soulevant la prise de conscience de l'importance des compétences persuasives dans de telles interactions. Les futures recherches devraient se concentrer sur le raffinement des stratégies de défense, l'exploration d'autres approches collaboratives potentielles, et l'amélioration des forces persuasives des modèles pour résister à la pression adversariale.

Cette recherche souligne la nécessité de continuer à prêter attention aux implications de l'utilisation des LLMs dans des scénarios réels. La nature collaborative des LLMs a le potentiel d'entraîner des résultats imprévus, surtout dans des situations à haut risque. À mesure que l'utilisation des LLMs augmente, comprendre leur impact sociétal doit rester une priorité.

Exemple de conversation

Un exemple de débat tiré de l'évaluation illustre les interactions entre les modèles de groupe et l'adversaire. Les modèles doivent répondre aux questions avec précision tout en étant influencés par l'adversaire.

Directions futures de recherche

En regardant vers l'avenir, il est vital de développer des stratégies plus efficaces pour faire face aux menaces adversariales, affiner le cadre collaboratif entre les LLMs, et améliorer la nature persuasivité inhérente de ces modèles. Cela aidera à garantir des mises en œuvre sûres des LLMs dans diverses applications pratiques tout en maintenant leur précision et leur fiabilité.

Source originale

Titre: MultiAgent Collaboration Attack: Investigating Adversarial Attacks in Large Language Model Collaborations via Debate

Résumé: Large Language Models (LLMs) have shown exceptional results on current benchmarks when working individually. The advancement in their capabilities, along with a reduction in parameter size and inference times, has facilitated the use of these models as agents, enabling interactions among multiple models to execute complex tasks. Such collaborations offer several advantages, including the use of specialized models (e.g. coding), improved confidence through multiple computations, and enhanced divergent thinking, leading to more diverse outputs. Thus, the collaborative use of language models is expected to grow significantly in the coming years. In this work, we evaluate the behavior of a network of models collaborating through debate under the influence of an adversary. We introduce pertinent metrics to assess the adversary's effectiveness, focusing on system accuracy and model agreement. Our findings highlight the importance of a model's persuasive ability in influencing others. Additionally, we explore inference-time methods to generate more compelling arguments and evaluate the potential of prompt-based mitigation as a defensive strategy.

Auteurs: Alfonso Amayuelas, Xianjun Yang, Antonis Antoniades, Wenyue Hua, Liangming Pan, William Wang

Dernière mise à jour: 2024-06-26 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2406.14711

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2406.14711

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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