Améliorer les modèles multilingues pour les langues à faibles ressources
L'intégration de la connaissance des graphes améliore les performances dans les langues à faibles ressources en utilisant des adaptateurs linguistiques.
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Table des matières
Ces derniers temps, les modèles de langage (LLMs) ont vraiment déchiré en termes de compréhension et de génération du langage humain par les ordinateurs. Ces modèles ont montré d'excellentes performances dans plein de langues. Mais dès qu'on parle des Langues à faibles ressources (LRLs), ces modèles galèrent souvent. Les langues à faibles ressources ont moins de données et de ressources disponibles, ce qui complique la formation de modèles efficaces.
Cet article discute d'une méthode pour améliorer les LLMs multilingues en intégrant des connaissances graphiques provenant de ressources linguistiques. Le but est d'améliorer les performances dans les langues à faibles ressources, surtout pour des tâches comme l'Analyse des sentiments (SA) et la Reconnaissance d'entités nommées (NER).
Le défi des langues à faibles ressources
Les langues à faibles ressources sont celles qui manquent de données suffisantes pour former des modèles. Cette pénurie peut entraîner de mauvaises performances dans la compréhension et la génération de textes dans ces langues. Par exemple, alors qu'une langue comme l'anglais dispose d'une tonne de données, des langues comme le maltais ou l'ouïghour en ont très peu. Cette différence crée un fossé dans l'efficacité des modèles de langue entre les différentes langues.
Adaptateurs de langue ?
C'est quoi lesPour régler le problème des langues à faibles ressources, les chercheurs ont introduit le concept d’adaptateurs de langue. Ce sont des petits composants ajoutés aux modèles de langue existants. Quand on entraîne un modèle avec un adaptateur, on peut garder le modèle original inchangé tout en permettant à l'adaptateur d'apprendre à partir de données spécifiques liées à une langue particulière. Cette méthode s'appelle l'affinement efficace des paramètres.
Utiliser des adaptateurs permet aux modèles de langue d'apprendre et de s'adapter sans avoir besoin de grandes quantités de données. Ils peuvent tirer parti des données limitées disponibles dans les langues à faibles ressources pour améliorer leur compréhension et performances.
Intégrer des connaissances graphiques
Une façon d'améliorer les LLMs multilingues est d'intégrer des connaissances externes, notamment à partir de Graphes de connaissances. Les graphes de connaissances sont des collections structurées d'informations qui montrent les relations entre des concepts. Pour notre but, on peut utiliser des ontologies linguistiques comme ConceptNet, qui fournissent des connexions entre des mots et des phrases dans différentes langues.
En injectant des connaissances de ces graphes dans les modèles de langue, on espère fournir au modèle un contexte et des informations supplémentaires. Ce contexte peut aider le modèle à mieux comprendre les relations et les significations dans les langues à faibles ressources, même quand les données d'entraînement sont rares.
L'approche
Notre méthode se concentre sur huit langues à faibles ressources : maltais, bulgare, indonésien, népalais, javanais, ouïghour, tibétain et cinghalais. On crée des adaptateurs spécifiques à chaque langue qui sont entraînés sur des données obtenues de ConceptNet. Ces données incluent des connexions et des relations entre des mots dans ces langues.
On explore plusieurs stratégies d'entraînement pour voir laquelle fonctionne le mieux pour intégrer ce savoir externe. Les principales stratégies qu'on examine sont :
- Modélisation de langue masquée standard (MLM) : on cache des mots au hasard dans une phrase et on entraîne le modèle à les prédire.
- Masquage de mots entiers : au lieu de masquer des tokens individuels, des mots entiers sont cachés, ce qui rend ça plus difficile mais potentiellement plus informatif.
- Modélisation de langue masquée ciblée : ici, des mots spécifiques sont masqués en fonction de leur pertinence pour la tâche à accomplir.
En comparant ces méthodes, on vise à déterminer la manière la plus efficace d'utiliser les connaissances de ConceptNet dans nos modèles de langue.
Conception expérimentale
Pour évaluer notre approche, on se concentre sur deux tâches principales : l'analyse de sentiment et la reconnaissance d'entités nommées. L'analyse de sentiment détermine si un texte exprime un sentiment positif, négatif ou neutre. La reconnaissance d'entités nommées, quant à elle, identifie et catégorise les entités clés dans un texte.
On utilise des ensembles de données pour les deux tâches provenant de différentes sources, en s'assurant qu'ils sont adaptés aux langues à faibles ressources qu'on cible. Les données varient en taille, car certaines langues ont plus d'informations disponibles que d'autres. En analysant ces tâches, on peut mesurer comment nos modèles performent avec les connaissances intégrées de ConceptNet.
Résultats et découvertes
Nos expériences révèlent plusieurs résultats intéressants concernant l'efficacité de notre approche :
Améliorations des performances : Quand on a ajouté des adaptateurs de langue aux modèles, on a généralement observé des augmentations des performances dans toutes les langues pour les tâches d'analyse de sentiment et de reconnaissance d'entités nommées. Cette amélioration est particulièrement marquante quand on compare les modèles avec et sans les adaptateurs.
Impact des adaptateurs de langue : Les adaptateurs de langue formés sur des données de ConceptNet et de Wikipedia ont montré des améliorations considérables en performance. Notamment, l'utilisation des adaptateurs de langue de ConceptNet a souvent conduit à de meilleurs résultats dans les tâches d'analyse de sentiment. De même, les adaptateurs de langue de Wikipedia ont fourni des améliorations supplémentaires dans diverses langues.
Combinaison de sources de connaissances : La fusion des adaptateurs de ConceptNet et de Wikipedia a donné des résultats compétitifs, ce qui suggère que l'utilisation de sources de connaissances variées peut renforcer les capacités globales des modèles de langue.
La quantité de données compte : On a noté que la quantité de données disponibles pour entraîner les adaptateurs de langue impacte considérablement leurs performances. Des langues comme le maltais avaient moins de données d'entraînement mais ont quand même bénéficié des connaissances intégrées, montrant que l'utilisation de connaissances externes peut compenser la rareté des données.
Observations sur des langues spécifiques : Certaines langues qui n'étaient pas incluses dans l'ensemble de données de pré-entraînement de notre modèle de base ont montré des améliorations de performance avec les adaptateurs de langue. Cela souligne la valeur d'intégrer des connaissances externes, surtout pour des langues avec peu de ressources.
Limitations et directions futures
Bien que notre approche ait montré des promesses, il y a encore des limites à considérer. Le choix de l'objectif d'entraînement peut influencer significativement les résultats. Ainsi, trouver les meilleurs objectifs pour différentes tâches et langues reste essentiel.
De plus, notre étude s'est concentrée sur un nombre limité de langues à faibles ressources. Élargir la gamme de langues dans des recherches futures pourrait fournir une meilleure compréhension de l'efficacité de nos méthodes sur des langues diverses.
Enfin, travailler avec des modèles plus grands dans des études futures pourrait révéler des insights et des améliorations supplémentaires. Des modèles plus grands peuvent saisir des relations et des nuances plus complexes dans la langue, renforçant potentiellement encore plus les performances.
Conclusion
Intégrer des connaissances graphiques externes dans des LLMs multilingues en utilisant des adaptateurs de langue représente une voie prometteuse pour améliorer les performances dans les langues à faibles ressources. Nos découvertes indiquent qu même avec peu de données d'entraînement, les modèles de langue peuvent bénéficier de cette approche. En s'appuyant sur des connaissances provenant de ressources linguistiques comme ConceptNet et Wikipedia, on peut aider à combler le fossé entre les langues à ressources élevées et faibles, ouvrant la voie à de meilleures capacités de traitement du langage dans divers contextes linguistiques.
Des recherches futures se concentreront sur le perfectionnement de ces techniques, l'évaluation de leur efficacité à travers un plus large éventail de langues et l'exploration du potentiel des modèles plus grands pour exploiter pleinement les connaissances disponibles.
Titre: Adapting Multilingual LLMs to Low-Resource Languages with Knowledge Graphs via Adapters
Résumé: This paper explores the integration of graph knowledge from linguistic ontologies into multilingual Large Language Models (LLMs) using adapters to improve performance for low-resource languages (LRLs) in sentiment analysis (SA) and named entity recognition (NER). Building upon successful parameter-efficient fine-tuning techniques, such as K-ADAPTER and MAD-X, we propose a similar approach for incorporating knowledge from multilingual graphs, connecting concepts in various languages with each other through linguistic relationships, into multilingual LLMs for LRLs. Specifically, we focus on eight LRLs -- Maltese, Bulgarian, Indonesian, Nepali, Javanese, Uyghur, Tibetan, and Sinhala -- and employ language-specific adapters fine-tuned on data extracted from the language-specific section of ConceptNet, aiming to enable knowledge transfer across the languages covered by the knowledge graph. We compare various fine-tuning objectives, including standard Masked Language Modeling (MLM), MLM with full-word masking, and MLM with targeted masking, to analyse their effectiveness in learning and integrating the extracted graph data. Through empirical evaluation on language-specific tasks, we assess how structured graph knowledge affects the performance of multilingual LLMs for LRLs in SA and NER, providing insights into the potential benefits of adapting language models for low-resource scenarios.
Auteurs: Daniil Gurgurov, Mareike Hartmann, Simon Ostermann
Dernière mise à jour: 2024-12-18 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.01406
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.01406
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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