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Avancées en imagerie : CT synthétique à partir d'IRM

De nouvelles méthodes permettent de créer des scanners CT à partir d'images IRM pour réduire le stress des patients.

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Scanner CT synthétique àScanner CT synthétique àpartir d'IRMavec la technologie de deep learning.Révolutionner l'imagerie des patients
Table des matières

Dans de nombreux établissements de santé, les médecins utilisent souvent à la fois la tomographie par ordinateur (CT) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) pour avoir une vue claire du corps d'un patient. C'est particulièrement vrai dans des cas comme la thérapie par radiation guidée par IRM où les scans CT sont essentiels pour planifier les traitements. Les scans CT montrent comment les tissus absorbent la radiation, ce qui est crucial pour déterminer la bonne dose pour le traitement. D'un autre côté, l'IRM est souvent utilisée pour délimiter les zones à traiter. Cependant, utiliser les deux méthodes peut être compliqué. Ce n'est pas seulement plus cher, mais ça peut aussi prendre plus de temps et causer du stress pour les patients, qui peuvent déjà être dans un état vulnérable, comme pendant un traitement contre le cancer.

Pour répondre à ces défis, les chercheurs ont examiné l'utilisation de modèles informatiques avancés, en particulier des modèles d'Apprentissage profond, pour créer des scans CT synthétiques à partir d'images IRM. Plus précisément, ils se sont concentrés sur un type de modèle appelé CycleGAN. Ce modèle peut apprendre à partir d'images non appariées, ce qui signifie qu'il n'a pas besoin de paires d'images CT et IRM correspondantes pour faire des prédictions.

Le problème d'utiliser à la fois CT et IRM

Utiliser à la fois des scans CT et IRM peut entraîner plusieurs inconvénients. Tout d'abord, les patients doivent subir deux scans séparés, ce qui augmente leur stress et leur inconfort. Beaucoup de patients en traitement pour des conditions comme la leucémie ou le lymphome sont déjà dans un état fragile. Donc, toute pression supplémentaire est quelque chose que les médecins veulent éviter.

En plus, le processus d'imagerie double est non seulement plus coûteux mais aussi plus long. Cela peut causer des retards dans le traitement car les médecins ont besoin de temps pour analyser les deux ensembles de scans, ce qui peut affecter les soins aux patients. Il y a aussi la préoccupation d'une exposition supplémentaire à la radiation pendant un scan CT, même si cela est moins préoccupant dans certains traitements où la radiation est déjà impliquée.

De plus, les images CT et IRM doivent être correctement alignées pour la comparaison, ce qui peut introduire des erreurs dans le processus. Par conséquent, créer un système permettant d'obtenir les deux types d'images à partir d'un seul scan pourrait améliorer considérablement l'efficacité tout en réduisant les coûts et le stress des patients.

Le rôle de l'apprentissage profond

L'apprentissage profond a fait des progrès significatifs ces dernières années, montrant une promesse dans la transformation de la manière dont les images sont analysées. Cette recherche se concentre sur la tâche de développer un système qui génère des images CT synthétiques à partir de scans IRM existants.

Les images IRM ont tendance à révéler clairement des structures anatomiques importantes, les rendant précieuses pour ce travail. Créer des scans CT synthétiques précis peut être bénéfique, surtout dans un domaine médical qui fait souvent face à des défis en matière de disponibilité des données. Un tel système pourrait contribuer à améliorer la quantité de données disponibles, surtout provenant de divers hôpitaux, ce qui pourrait mener à un meilleur apprentissage et à moins de biais dans les modèles.

De plus, les images synthétiques ne contiennent généralement pas de données personnelles, ce qui répond aux préoccupations en matière de confidentialité. Elles peuvent être utilisées pour harmoniser les données réelles, garantissant que les informations sensibles sur les patients sont protégées.

Génération de scans CT synthétiques

L'objectif principal de cette recherche est d'utiliser les dernières avancées technologiques pour créer des images CT synthétiques précises basées sur des entrées IRM. L'idée est de réduire à la fois les coûts opérationnels et le stress mental des patients qui vient souvent avec l'imagerie double.

Les images CT synthétiques doivent refléter avec précision les mêmes structures anatomiques que celles trouvées chez le patient, y compris leur forme, visibilité et texture. L'accent est ici spécifiquement sur la région abdominale, où se trouvent des organes importants comme le foie, les reins et la rate.

Différentes configurations de modèles CycleGAN ont été testées pour générer des scans CT basés sur différents types d'images IRM. Cela a impliqué d'entraîner plusieurs modèles sans avoir besoin de paires d'images pour orientation.

Recherche précédente

La génération d'images par apprentissage profond a gagné en popularité, notamment dans les domaines de l'art et des médias. Cependant, son application dans l'imagerie médicale se concentre principalement sur la génération de données synthétiques. Cela peut servir plusieurs objectifs, y compris la compensation de données manquantes.

Les réseaux antagonistes génératifs (GAN), introduits pour la première fois en 2014, sont une technologie clé utilisée dans ce processus. Ils se composent de deux modèles qui travaillent ensemble : un générateur qui crée des données et un discriminateur qui distingue entre des données réelles et synthétiques.

Plusieurs variations de GANs ont émergé, y compris le CycleGAN, qui est particulièrement utile pour convertir un type d'image en un autre sans avoir besoin de jeux de données appariés. Certaines utilisations remarquables des GANs en santé incluent la génération de modalités IRM manquantes ou l'augmentation de jeux de données pour améliorer l'exactitude prédictive.

Par exemple, des chercheurs ont réussi à générer des images synthétiques à partir de scans cérébraux normaux pour créer des images tumorales, ce qui peut améliorer les données disponibles pour former des modèles d'apprentissage machine.

Méthodologie

L'étude implique d'entraîner des modèles CycleGAN pour générer des scans CT à partir de différentes modalités IRM. Les données IRM utilisées n'étaient pas appariées avec les données CT, ce qui rend cette tâche d'apprentissage non supervisée.

Les deux principaux ensembles de données utilisés étaient l'ensemble de données CHAOS, qui comprend des scans CT et IRM de nombreux patients, et l'ensemble de données AUTOMI, qui contient des scans CT en corps entier de patients en traitement.

Différents modèles ont été testés en fonction des types d'images IRM utilisées, y compris des modèles à entrée unique qui utilisent uniquement un type d'IRM et des modèles multimodaux qui utilisent plusieurs types. Cette configuration a permis de comprendre comment le modèle performait en fonction des différentes entrées.

Évaluation des performances

Comme il n'y avait pas d'images appariées pour servir de vérité de base, la performance des modèles a été évaluée à l'aide de diverses mesures statistiques. Cela incluait la comparaison de la distribution des images synthétiques avec celles des images réelles.

Les méthodes d'évaluation utilisées incluent :

  1. Fréchet Inception Distance (FID) : Cette métrique aide à quantifier à quel point les images générées sont similaires aux images réelles en comparant les distributions de caractéristiques.

  2. Kullback-Leibler Divergence (KL) : Cette métrique illustre à quel point deux distributions de probabilité sont différentes, fournissant une mesure statistique de similarité.

  3. Comparaison d'histogramme : Cette méthode évalue la distribution des valeurs de pixels entre les images synthétiques et réelles.

  4. Analyse spectrale : Cette technique examine le contenu de fréquence des images pour détecter d'éventuelles divergences.

Évaluation qualitative

En plus des mesures quantitatives, des évaluations qualitatives ont été réalisées par des professionnels de la santé collaborant. Les médecins ont évalué les images générées pour déterminer s'ils pouvaient identifier lesquelles étaient réelles et lesquelles étaient synthétiques. Ils ont fourni des retours basés sur leurs observations, notant des caractéristiques spécifiques qui ont influencé leurs jugements.

Découvertes et résultats

Les résultats ont montré que les modèles ont performé différemment en fonction des modalités IRM utilisées. Certains modèles ont généré des images CT synthétiques qui étaient particulièrement difficiles à distinguer des réelles pour les médecins.

Les modèles multimodaux, en particulier ceux utilisant à la fois des images T1 pondérées en phase et hors phase, ont affiché une performance supérieure pour générer des scans CT synthétiques réalistes.

À l'inverse, les modèles qui s'appuyaient uniquement sur des images T2 ont sous-performé, indiquant que les images T2 n'étaient pas aussi efficaces pour générer des scans CT précis.

En termes d'évaluations qualitatives, les résultats ont souligné que bien que certaines images synthétiques paraissent réalistes, d'autres comportaient des anomalies claires que les professionnels de la santé pouvaient reconnaître. Par exemple, des asymétries dans les structures anatomiques ou des variations de texture étaient parmi les préoccupations courantes soulevées par les médecins.

Conclusion

Cette recherche confirme qu'il est possible de générer des scans CT synthétiques à partir d'images IRM avec une grande précision. Les modèles CycleGAN entraînés ont montré un potentiel pour répondre aux défis de l'imagerie double en créant des scans synthétiques fiables qui pourraient simplifier le processus d'imagerie.

Les résultats ont démontré que les modèles multimodaux produisaient généralement de meilleurs résultats que les modèles à entrée unique, surtout en utilisant des images IRM pondérées en T1. Les méthodes utilisées pour évaluer ont fourni des informations sur la performance des modèles, suggérant que ces approches pourraient être essentielles pour l'augmentation de données et d'autres applications en imagerie médicale.

De plus, l'implication des professionnels de santé dans le processus d'évaluation s'est avérée inestimable. Leurs retours ont aidé à identifier les forces et les faiblesses des images générées, soulignant les domaines qui nécessitent des améliorations.

Les résultats prometteurs ouvrent des perspectives pour des travaux futurs qui pourraient affiner encore ces modèles pour améliorer leur précision et leur utilité dans les milieux cliniques. En fin de compte, cette recherche pave la voie à des solutions novatrices pour améliorer les soins aux patients et optimiser la planification des traitements en santé.

Source originale

Titre: Leveraging Multimodal CycleGAN for the Generation of Anatomically Accurate Synthetic CT Scans from MRIs

Résumé: In many clinical settings, the use of both Computed Tomography (CT) and Magnetic Resonance (MRI) is necessary to pursue a thorough understanding of the patient's anatomy and to plan a suitable therapeutical strategy; this is often the case in MRI-based radiotherapy, where CT is always necessary to prepare the dose delivery, as it provides the essential information about the radiation absorption properties of the tissues. Sometimes, MRI is preferred to contour the target volumes. However, this approach is often not the most efficient, as it is more expensive, time-consuming and, most importantly, stressful for the patients. To overcome this issue, in this work, we analyse the capabilities of different configurations of Deep Learning models to generate synthetic CT scans from MRI, leveraging the power of Generative Adversarial Networks (GANs) and, in particular, the CycleGAN architecture, capable of working in an unsupervised manner and without paired images, which were not available. Several CycleGAN models were trained unsupervised to generate CT scans from different MRI modalities with and without contrast agents. To overcome the problem of not having a ground truth, distribution-based metrics were used to assess the model's performance quantitatively, together with a qualitative evaluation where physicians were asked to differentiate between real and synthetic images to understand how realistic the generated images were. The results show how, depending on the input modalities, the models can have very different performances; however, models with the best quantitative results, according to the distribution-based metrics used, can generate very difficult images to distinguish from the real ones, even for physicians, demonstrating the approach's potential.

Auteurs: Leonardo Crespi, Samuele Camnasio, Damiano Dei, Nicola Lambri, Pietro Mancosu, Marta Scorsetti, Daniele Loiacono

Dernière mise à jour: 2024-07-15 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.10888

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.10888

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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