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Améliorer la radiothérapie avec Deep-Motion-Net

Une nouvelle méthode améliore le ciblage des tumeurs en radiothérapie grâce à la technologie AI.

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Deep-Motion-Net : UneDeep-Motion-Net : Unenouvelle approcheen radiothérapie.Méthode innovante améliore la précision
Table des matières

Dans le monde du traitement du cancer, cibler précisément les tumeurs avec des radiations est super important. Cependant, les organes peuvent bouger pendant le traitement à cause de la respiration et d'autres activités. Ce mouvement peut gêner la précision de la livraison des radiations, ce qui peut endommager les tissus sains ou ne pas donner suffisamment de dose à la tumeur elle-même. Pour régler ce problème, on présente une nouvelle méthode appelée Deep-Motion-Net. Cette méthode utilise une technologie avancée pour reconstruire une forme 3D d’un organe à partir d'une seule image X-ray 2D prise pendant le traitement. Cette approche pourrait améliorer de manière significative l’efficacité de la radiothérapie.

L'importance d'une livraison de rayonnement précise

La radiothérapie vise à détruire les cellules cancéreuses tout en préservant les tissus sains à proximité. Cependant, lorsque la tumeur ou l’organe bouge pendant le traitement, ça peut causer des problèmes. Si l’organe se déplace, la dose de radiation prévue peut toucher le tissu sain au lieu de la tumeur. Cela peut entraîner des effets secondaires accrus et réduire les chances de guérison.

Pour atténuer ces risques, les cliniciens utilisent généralement des techniques d'imagerie pour suivre la position de l'organe. La méthode la plus courante consiste à faire un scanner CT avant de commencer le traitement pour s'assurer que le patient est bien positionné. Malheureusement, ce scan unique ne prend pas en compte les mouvements qui peuvent se produire pendant le traitement. Donc, il est crucial d'avoir une méthode qui suit et ajuste continuellement ce mouvement.

Techniques actuelles pour gérer le mouvement

Il existe plusieurs stratégies pour gérer le mouvement des organes pendant la radiothérapie. On peut les regrouper en deux catégories : méthodes passives et actives.

Méthodes passives : Cela inclut la création d'une zone de traitement plus large autour de la tumeur, connue sous le nom de volume cible interne (ITV), qui prend en compte le mouvement potentiel. Cependant, cela peut entraîner une exposition inutile aux radiations pour les tissus sains.

Méthodes actives : Cela implique le suivi en temps réel de la position de la tumeur pendant le traitement. Une technique courante est le gating respiratoire, où la radiation est délivrée uniquement à des moments spécifiques du cycle respiratoire. Cette méthode peut prolonger les temps de traitement, ce qui la rend moins efficace. Une autre méthode est le suivi en temps réel, qui ajuste le faisceau de radiation au fur et à mesure que la tumeur bouge. C'est plus difficile à mettre en œuvre et ça vient avec des délais qui peuvent affecter la précision.

Les deux approches nécessitent des informations précises et en temps réel sur la position de la tumeur. Beaucoup de techniques nécessitent l'utilisation de marqueurs placés chirurgicalement dans le corps, ce qui peut être invasif et ne donne pas une image complète du mouvement de la tumeur.

Le besoin d'une nouvelle solution

Étant donné les limites des méthodes actuelles, il est nécessaire de trouver une solution plus efficace qui soit moins invasive tout en fournissant des informations précises sur le mouvement des organes. Une approche prometteuse est d'utiliser des systèmes d'imagerie qui fournissent des images en temps réel basées sur le traitement sans avoir besoin de marqueurs invasifs. Un de ces systèmes est le MR-linac, qui combine IRM et accélérateurs linéaires. Cependant, ces systèmes sont coûteux et pas largement disponibles.

La plupart des accélérateurs linéaires traditionnels sont équipés de capacités d'imagerie X-ray embarquées. Notre but est de développer une technique qui peut récupérer et analyser le mouvement anatomique en utilisant ces images X-ray facilement disponibles.

Présentation de Deep-Motion-Net

Deep-Motion-Net est une architecture novatrice qui peut reconstruire la forme 3D d’un organe à partir d'une seule image X-ray 2D prise sous n'importe quel angle. Le cœur de cette méthode repose sur l'apprentissage profond et les réseaux de neurones graphiques (GNN).

Comment ça marche

  1. Entrée de données : Le Modèle prend une image X-ray kV et l'angle auquel elle a été prise comme entrée. L'information sur l'angle aide le modèle à mieux comprendre comment interpréter l'image.
  2. Extraction de caractéristiques : Un réseau de neurones convolutionnel (CNN) traite l'image pour extraire des caractéristiques importantes qui informent le modèle sur la forme de l’organe.
  3. Représentation maillée : Chaque organe est représenté par une maille 3D, qui est constituée de points connectés (sommets).
  4. Déformation de la maille : À l'aide d'un mécanisme d'attention graphique, le modèle prédit comment chaque sommet de la maille se déplace en fonction des caractéristiques extraites de l'image X-ray.
  5. Entraînement : Le modèle apprend à partir de données synthétiques, qui sont créées en simulant différents schémas de mouvement des organes.

La capacité de prendre une seule image et de créer une représentation 3D détaillée de l’organe permet d’ajuster plus précisément la livraison des radiations, améliorant ainsi l’efficacité du traitement.

Génération de données synthétiques

Pour entraîner Deep-Motion-Net, on a besoin d'une grande quantité de données réalistes montrant comment les organes bougent. Cependant, il n'est pas possible de capturer ce genre de données de mouvement spécifiques lors de traitements réels de patients. Pour surmonter cela, on génère des données synthétiques :

  • Imagerie 4D-CT : On analyse les schémas de respiration à partir de scans 4D-CT, qui montrent le mouvement des organes durant le cycle respiratoire. Ces schémas fournissent un modèle de la façon dont un organe se déplace.
  • Création d'états de mouvement : En faisant varier ces schémas, on crée différents états de mouvement qui simulent comment l’organe pourrait bouger pendant le traitement.
  • Génération d'images X-ray : À l'aide de techniques de ray tracing, on crée des images X-ray correspondantes basées sur les mouvements simulés des organes. Ce processus nous permet de générer un grand ensemble de données pour entraîner le modèle.

Évaluation du modèle

Pour s'assurer que Deep-Motion-Net est efficace, on évalue ses performances en utilisant à la fois des données synthétiques et réelles provenant de patients atteints de cancer du foie.

Test sur des données synthétiques

Le modèle est d'abord testé sur des données synthétiques avec des vérités de référence connues. En comparant les formes prédites des organes avec les formes réelles, on peut quantifier sa précision. Les résultats montrent des erreurs de prédiction très faibles, ce qui indique que le modèle capture avec précision comment les organes se déforment pendant le mouvement.

Test sur des données réelles

Ensuite, on applique Deep-Motion-Net à de vraies images X-ray prises pendant le traitement chez des patients atteints de cancer du foie. Bien que les données de vérité de référence soient indisponibles dans ce cas, on évalue les prédictions du modèle en utilisant des métriques de similitude d'image. En comparant les images X-ray avec les images reconstruites numériquement générées par le modèle, on peut tirer des métriques qui suggèrent que les prédictions du modèle sont effectivement sensées.

Évaluations visuelles

En plus des mesures quantitatives, on évalue visuellement à quel point les formes prédites par le modèle se superposent bien avec les images X-ray réelles. Les prédictions s'alignent bien avec les images réelles, ce qui indique que Deep-Motion-Net prend correctement en compte le mouvement des organes pendant le traitement.

Avantages de Deep-Motion-Net

Deep-Motion-Net a plusieurs avantages :

  1. Non invasif : Il ne nécessite pas le placement de marqueurs ou d’appareils à l'intérieur du corps, ce qui le rend plus sûr pour les patients.
  2. Accessibilité : Il utilise l'imagerie X-ray courante que la plupart des centres de traitement emploient déjà, ce qui le rend plus faisable pour une utilisation répandue.
  3. Adaptabilité en temps réel : Il peut être intégré aux workflows de traitement pour fournir des ajustements en temps réel pendant la radiothérapie.
  4. Précision : En capturant avec précision le mouvement des organes, il réduit le risque de dommages aux tissus sains et améliore la dose délivrée à la tumeur.

Directions futures

Bien que Deep-Motion-Net montre un grand potentiel, il y a encore des domaines à améliorer et à étendre. Les recherches futures pourraient inclure :

  • Élargissement de la portée : Bien que ce modèle se concentre sur le mouvement respiratoire, il pourrait être adapté à d'autres types de mouvements organiques, y compris ceux causés par des activités gastro-intestinales.
  • Amélioration des données d'entraînement : Développer des méthodes pour mieux capturer la variabilité des schémas de mouvement des patients réels peut améliorer l'exactitude du modèle.
  • Intégration avec les systèmes de traitement : Travailler vers une surveillance et un ajustement en temps réel des systèmes de traitement basés sur les prédictions faites par le modèle améliorera encore les résultats pour les patients.

Conclusion

Deep-Motion-Net représente une avancée passionnante dans le domaine de la radiothérapie pour le traitement du cancer. En reconstruisant avec précision les formes 3D des organes à partir d'images X-ray 2D uniques, ce modèle a le potentiel d'améliorer considérablement la livraison des radiations tout en minimisant les dommages aux tissus sains. À mesure que les technologies évoluent et s'étendent, on espère que cette méthode contribuera à de meilleurs résultats de traitement du cancer, aidant finalement plus de patients sur leur chemin vers la guérison.

Source originale

Titre: Deep-Motion-Net: GNN-based volumetric organ shape reconstruction from single-view 2D projections

Résumé: We propose Deep-Motion-Net: an end-to-end graph neural network (GNN) architecture that enables 3D (volumetric) organ shape reconstruction from a single in-treatment kV planar X-ray image acquired at any arbitrary projection angle. Estimating and compensating for true anatomical motion during radiotherapy is essential for improving the delivery of planned radiation dose to target volumes while sparing organs-at-risk, and thereby improving the therapeutic ratio. Achieving this using only limited imaging available during irradiation and without the use of surrogate signals or invasive fiducial markers is attractive. The proposed model learns the mesh regression from a patient-specific template and deep features extracted from kV images at arbitrary projection angles. A 2D-CNN encoder extracts image features, and four feature pooling networks fuse these features to the 3D template organ mesh. A ResNet-based graph attention network then deforms the feature-encoded mesh. The model is trained using synthetically generated organ motion instances and corresponding kV images. The latter is generated by deforming a reference CT volume aligned with the template mesh, creating digitally reconstructed radiographs (DRRs) at required projection angles, and DRR-to-kV style transferring with a conditional CycleGAN model. The overall framework was tested quantitatively on synthetic respiratory motion scenarios and qualitatively on in-treatment images acquired over full scan series for liver cancer patients. Overall mean prediction errors for synthetic motion test datasets were 0.16$\pm$0.13 mm, 0.18$\pm$0.19 mm, 0.22$\pm$0.34 mm, and 0.12$\pm$0.11 mm. Mean peak prediction errors were 1.39 mm, 1.99 mm, 3.29 mm, and 1.16 mm.

Auteurs: Isuru Wijesinghe, Michael Nix, Arezoo Zakeri, Alireza Hokmabadi, Bashar Al-Qaisieh, Ali Gooya, Zeike A. Taylor

Dernière mise à jour: 2024-07-09 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.06692

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.06692

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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