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Apprendre aux machines à comprendre les émotions humaines : une nouvelle approche

Une méthode plus simple pour aider les machines à reconnaître les émotions humaines à partir du texte.

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Les machines peuvent nous aider à mieux comprendre le comportement humain, surtout en ce qui concerne les Émotions et les réactions. Quand on interagit avec les autres, on capte souvent des signaux pas seulement à travers les mots, mais aussi grâce au ton et au langage corporel. Le défi, c'est de savoir si les machines peuvent aussi remarquer ces indices non verbaux et les comprendre.

Ces dernières années, les grands modèles de langage, comme BERT, ont fait du super boulot pour traiter le langage. Ils gèrent plein de tâches linguistiques, mais ils ont encore du mal à comprendre le comportement visible dans les vidéos ou les interactions, car ces tâches nécessitent de combiner le langage avec d'autres signaux comme le son et l'image.

Le défi de la communication non verbale

Les humains sont très doués pour saisir la communication non verbale, c'est pourquoi il est crucial d'apprendre aux machines à la comprendre aussi. On exprime souvent nos sentiments à travers des expressions faciales, le ton de notre voix et des gestes, qui sont aussi importants que les mots qu'on prononce. Pour aider les machines à apprendre ça, les chercheurs essaient de combiner trois types d'infos : le texte (ce qui est dit), l'acoustique (comment ça sonne) et le visuel (comment ça a l'air).

Cependant, combiner toutes ces infos pour créer une image complète peut être assez complexe. Ça nécessite souvent beaucoup de données et des modèles avancés, ce qui peut être coûteux et long à mettre en place. Rassembler assez de données, surtout pour des vidéos qui montrent des émotions ou de l'humour, est un gros défi parce que ça demande beaucoup d'efforts et de compétences pour étiqueter ces données correctement.

Une nouvelle approche

Pour régler ce problème, au lieu de créer des systèmes complexes qui essaient de fusionner tous les signaux, on propose une approche plus simple. L'idée, c'est de convertir les indices non verbaux qu'on voit dans les vidéos en descriptions textuelles et de les utiliser avec les mots prononcés. Comme ça, on peut alimenter toutes les infos dans un seul modèle de langage pré-entraîné sans le surcharger de données.

Notre méthode consiste à prendre des indices Visuels (comme les expressions faciales) et des indices sonores (comme le ton et la hauteur) et à les convertir en texte compréhensible. Une fois qu'on a ça, on peut combiner ce nouveau texte avec les mots prononcés et utiliser cette entrée combinée pour mieux comprendre les émotions humaines.

Comment on convertit les indices non verbaux en texte

Le processus commence par l'analyse des caractéristiques visuelles et Acoustiques des données vidéo. On utilise des outils spécialisés pour examiner les expressions faciales et les sons. Par exemple, les indices faciaux sont décomposés en mouvements musculaires spécifiques. En regroupant des mouvements similaires, on peut former des clusters qui décrivent différentes expressions.

C'est la même chose pour les caractéristiques acoustiques. On examine des éléments sonores comme le volume et la hauteur. En analysant ces caractéristiques, on peut créer une description qui reflète le ton émotionnel du discours.

Une fois qu'on a ces clusters, ils sont transformés en descriptions textuelles. Ça crée ce qu'on appelle le "texte visuel" et le "texte acoustique." Ces nouveaux Textes seront ensuite combinés avec le texte prononcé pour créer une seule entrée pour le modèle de langage.

Tester notre méthode

Pour voir si cette méthode fonctionne, on a utilisé plusieurs ensembles de données bien connus qui incluent des vidéos avec des émotions, de l'humour et du sarcasme. On a mesuré comment notre approche se débrouillait par rapport aux méthodes existantes qui utilisent des modèles plus compliqués. Dans de nombreux cas, notre système plus simple a réussi à égaler, voire surpasser, ces modèles complexes.

Comprendre les résultats

Les résultats montrent que notre approche peut efficacement interpréter les indices non verbaux quand ils sont présentés sous forme textuelle. C'est important parce que ça indique que des modèles de langage pré-entraînés comme BERT peuvent être utilisés de façon simple. Au lieu d'être encombrés par une complexité inutile, ils font bien le boulot sur des tâches qui nécessitent de comprendre les émotions humaines.

En rendant cette info claire et compréhensible, on peut aussi facilement interpréter comment et pourquoi la machine a pris une décision spécifique. C'est particulièrement précieux quand il s'agit d'émotions humaines, car comprendre le raisonnement derrière une sortie de machine peut être utile dans plein d'applications, comme le service client ou les évaluations de santé mentale.

Aborder les limitations du dataset

Rassembler de grands ensembles de données est un gros défi dans les tâches multimodales. Pour des tâches comme détecter des émotions ou de l'humour dans des vidéos, il est souvent difficile de rassembler assez d'échantillons à cause du besoin d'étiquetage minutieux. Beaucoup de jeux de données existants sont petits, ce qui complique l'entraînement de grands modèles qui nécessitent beaucoup de données.

Cependant, notre méthode peut fonctionner efficacement même avec des ensembles de données plus petits. Comme on s'appuie surtout sur un modèle de langage pré-entraîné, on peut obtenir de bons résultats sans avoir besoin de grandes quantités de données. Ça en fait une solution pratique pour les situations où collecter plus de données est difficile ou impossible.

Importance des indices non verbaux

Comprendre le rôle des indices non verbaux est crucial dans notre approche. En ajoutant du texte acoustique et visuel à notre texte parlé, on peut considérablement améliorer la précision du modèle dans la prédiction des sentiments. Nos expériences montrent qu'inclure ces indices non verbaux mène à de meilleures performances, surtout dans des ensembles de données plus petits.

On a aussi fait des tests pour voir quelles parties de l'entrée étaient les plus importantes pour les décisions de la machine. Ça nous aide à voir comment l'info visuelle et acoustique contribue à la compréhension globale, montrant que ces éléments sont effectivement précieux pour traiter les émotions humaines.

Conclusion et perspectives d'avenir

Notre méthode innovante montre du potentiel pour utiliser de grands modèles de langage pour analyser le comportement humain en intégrant des indices non verbaux sous forme de texte. Au fur et à mesure qu'on continue d'explorer ça, on peut trouver des façons de rendre les machines plus capables d'interpréter les émotions et les réactions humaines.

Il reste encore des améliorations à apporter. Bien qu'on puisse textualiser des caractéristiques visuelles et sonores, explorer de nouvelles manières de capturer ces éléments plus précisément reste un objectif. De plus, construire des systèmes qui peuvent apprendre automatiquement à partir de données diverses sans biais améliorera considérablement l'efficacité de nos modèles.

À l'avenir, on vise à peaufiner notre méthodologie et explorer d'autres tâches où cette approche peut être appliquée. La capacité à représenter des interactions émotionnelles complexes de manière simple et efficace ouvrira de nouvelles portes pour la technologie dans la compréhension du comportement humain.

Source originale

Titre: TextMI: Textualize Multimodal Information for Integrating Non-verbal Cues in Pre-trained Language Models

Résumé: Pre-trained large language models have recently achieved ground-breaking performance in a wide variety of language understanding tasks. However, the same model can not be applied to multimodal behavior understanding tasks (e.g., video sentiment/humor detection) unless non-verbal features (e.g., acoustic and visual) can be integrated with language. Jointly modeling multiple modalities significantly increases the model complexity, and makes the training process data-hungry. While an enormous amount of text data is available via the web, collecting large-scale multimodal behavioral video datasets is extremely expensive, both in terms of time and money. In this paper, we investigate whether large language models alone can successfully incorporate non-verbal information when they are presented in textual form. We present a way to convert the acoustic and visual information into corresponding textual descriptions and concatenate them with the spoken text. We feed this augmented input to a pre-trained BERT model and fine-tune it on three downstream multimodal tasks: sentiment, humor, and sarcasm detection. Our approach, TextMI, significantly reduces model complexity, adds interpretability to the model's decision, and can be applied for a diverse set of tasks while achieving superior (multimodal sarcasm detection) or near SOTA (multimodal sentiment analysis and multimodal humor detection) performance. We propose TextMI as a general, competitive baseline for multimodal behavioral analysis tasks, particularly in a low-resource setting.

Auteurs: Md Kamrul Hasan, Md Saiful Islam, Sangwu Lee, Wasifur Rahman, Iftekhar Naim, Mohammed Ibrahim Khan, Ehsan Hoque

Dernière mise à jour: 2023-03-29 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.15430

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.15430

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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