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Identifier les diffuseurs de désinformation sur les réseaux sociaux

Des recherches montrent comment repérer les utilisateurs qui partagent de fausses infos sur X.

Júlia Számely, Alessandro Galeazzi, Júlia Koltai, Elisa Omodei

― 7 min lire


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Table des matières

La désinformation sur les réseaux sociaux, c'est un gros problème qui touche pas mal de monde aujourd'hui. Souvent, les gens partagent des infos sans se demander si c'est vrai ou faux. Cet article se penche sur comment on peut identifier les utilisateurs qui sont susceptibles de balancer de la désinformation sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter. On propose qu'en regardant des métriques simples disponibles sur X, on peut faire la différence entre ceux qui partagent des infos fiables et ceux qui ne le font pas.

Le Défi de la Désinformation

La désinformation peut se répandre super vite en ligne, et reconnaître ceux qui la diffusent, c'est pas simple. Les chercheurs ont vraiment étudié ces problématiques. Ils ont analysé comment la désinformation se propage, en regardant à la fois ceux qui la diffusent et ceux qui la consomment. Même si les programmes (bots) sont connus pour répandre de fausses infos, les utilisateurs humains jouent aussi un rôle important.

Beaucoup de gens partagent de la désinformation, pas parce qu'ils veulent tromper, mais parce qu'ils ne font pas gaffe à l'exactitude de ce qu'ils partagent. Plusieurs raisons peuvent pousser les gens à partager des infos incorrectes, comme des considérations sociales et la surcharge d'infos. Les considérations sociales, c'est quand les gens partagent pour avoir l'air bien devant leurs amis ou pour se faire des contacts. La surcharge d'infos, c'est quand il y a tellement de contenu que les utilisateurs ne réfléchissent pas trop à ce qu'ils choisissent de partager.

Métriques pour Identifier les Propagateurs de Désinformation

Pour s'attaquer au problème de la désinformation, on a voulu trouver un moyen simple d'identifier les utilisateurs de Twitter qui pourraient balancer du contenu de mauvaise qualité. Au lieu d'utiliser des méthodes compliquées qui demandent des données coûteuses, on s'est concentré sur des métriques simples et accessibles de X. En analysant ces métriques, on peut mieux comprendre quels utilisateurs sont plus susceptibles de partager des infos trompeuses.

On a utilisé quatre métriques clés pour catégoriser les utilisateurs :

  1. Nombre de Suiveurs : Combien de suiveurs un utilisateur a.
  2. Nombre Moyen de Tweets Quotidiens : À quelle fréquence un utilisateur tweet chaque jour.
  3. Nombre de Comptes Suivis : Combien d'autres comptes un utilisateur suit.
  4. Ancienneté du Compte : Depuis combien de temps un utilisateur a son compte.

Notre but, c'est de prouver que ces métriques peuvent nous aider à identifier les utilisateurs qui sont plus à même de partager de la désinformation.

Résultats de Notre Analyse

Nombre de Suiveurs et Désinformation

On a remarqué que les utilisateurs qui partagent plus de désinformation tendent à avoir plus de suiveurs. Ça suggère que la popularité peut influencer la propagation de fausses infos. On a testé ça en comparant les nombres de suiveurs des utilisateurs avec des scores de factualité bas (ceux qui partagent surtout des fausses infos) et ceux avec des scores de factualité élevés (ceux qui partagent surtout des vraies infos). Les données ont montré que les utilisateurs avec des scores de factualité bas avaient significativement plus de suiveurs que ceux avec des scores élevés.

Fréquence des Tweets et Désinformation

Ensuite, on a regardé comment le nombre de tweets postés quotidiennement est lié au partage de désinformation. On a constaté que les utilisateurs qui tweetent plus souvent sont plus susceptibles de partager de la désinformation. Cette tendance était constante dans nos données. Quand on a comparé les utilisateurs avec des scores de factualité élevés et faibles, ceux qui partageaient du contenu de mauvaise qualité tweetaient plus fréquemment que ceux qui partageaient systématiquement du contenu de qualité.

Nombre de Comptes Suivis

Le nombre de comptes suivis joue aussi un rôle dans le partage de désinformation. Les utilisateurs avec des scores de factualité bas avaient tendance à suivre plus de comptes par rapport à ceux avec des scores élevés. Ça suggère que les utilisateurs exposés à plus de contenu peuvent avoir plus de mal à faire la distinction entre les infos précises et inexactes.

Ancienneté du Compte et Désinformation

Enfin, on a regardé comment l'ancienneté du compte est liée au partage de désinformation. Nos résultats ont montré que les utilisateurs avec des comptes plus anciens tendent à partager un contenu plus précis. En revanche, les utilisateurs avec des comptes récents sont plus susceptibles de partager de la désinformation. Ça veut dire que le temps passé sur la plateforme est un facteur essentiel pour comprendre le comportement de partage des utilisateurs.

Effets Combinés des Métriques

Après avoir analysé ces métriques individuellement, on voulait voir comment elles interagissent ensemble. On a utilisé des modèles statistiques pour examiner comment les quatre métriques influencent le partage de désinformation en même temps.

Notre analyse a révélé que, même si le nombre de suiveurs et le nombre de comptes suivis sont liés au partage de désinformation, leur capacité à séparer les utilisateurs de haute et basse factualité n'est pas aussi forte qu'on le pensait. Le nombre moyen de tweets quotidiens et l'ancienneté du compte se sont avérés être de meilleurs indicateurs de tendances de partage de désinformation.

Les utilisateurs avec une activité de tweet plus élevée se sont révélés être moins factuels, tandis que ceux avec des comptes plus anciens étaient plus susceptibles d'être factuels. Ça suggère que s'engager et partager fréquemment des infos peut diminuer la capacité à discerner la véracité, tandis que l'expérience sur la plateforme aide à reconnaître les infos crédibles.

Effets d'Interaction Entre les Métriques

On a aussi examiné si l'impact d'une métrique change en fonction d'une autre métrique. Par exemple, on a regardé comment le nombre de suiveurs interagit avec le nombre de comptes suivis. Les résultats ont montré que les utilisateurs moins populaires qui suivent beaucoup de comptes tendent à avoir une factualité plus basse, tandis que les utilisateurs populaires peuvent être plus susceptibles de partager du contenu précis, car ils suivent des comptes similaires.

On a trouvé ce schéma en examinant le compte de tweets aussi : la relation entre l'activité de tweet et la factualité était plus forte parmi ceux qui avaient moins de suiveurs. Les utilisateurs populaires qui tweetent souvent sont plus susceptibles de partager de la désinformation, tandis que les utilisateurs moins populaires qui tweetent beaucoup pourraient ne pas partager autant de contenu trompeur.

Implications de Nos Résultats

Les insights de cette analyse ont des implications importantes pour les plateformes de médias sociaux et leurs efforts pour réduire la propagation de la désinformation. En se concentrant sur des métriques de base comme le compte de tweets et l'ancienneté du compte, les plateformes peuvent identifier les utilisateurs plus susceptibles de partager de fausses infos. Ça permet des efforts ciblés pour engager ces utilisateurs, comme leur faire réfléchir à l'exactitude de ce qu'ils partagent.

Les décideurs peuvent aussi utiliser cette recherche pour intégrer des métriques de médias sociaux dans des stratégies de réduction de désinformation. Des approches simples et peu coûteuses peuvent faciliter le problème.

Conclusion

En résumé, notre recherche suggère qu'utiliser des métriques facilement accessibles de X peut aider à identifier les utilisateurs qui sont plus enclins à partager de la désinformation. Le nombre de suiveurs, le nombre moyen de tweets quotidiens, le nombre de comptes suivis, et l'ancienneté du compte ont montré des relations significatives avec les scores de factualité des utilisateurs. Nos découvertes mettent en avant le potentiel de méthodes pratiques et efficaces pour prévenir la propagation de la désinformation sur les plateformes de médias sociaux. Alors que la désinformation reste un problème pressant, comprendre ces dynamiques est crucial pour améliorer la littératie numérique et promouvoir le partage d'infos fiables en ligne.

En reconnaissant ces schémas et comportements, on peut mieux comprendre comment interagir avec les utilisateurs des réseaux sociaux et favoriser des conversations plus saines autour de l'exactitude de l'information.

Source originale

Titre: Easy-access online social media metrics can effectively identify misinformation sharing users

Résumé: Misinformation poses a significant challenge studied extensively by researchers, yet acquiring data to identify primary sharers is costly and challenging. To address this, we propose a low-barrier approach to differentiate social media users who are more likely to share misinformation from those who are less likely. Leveraging insights from previous studies, we demonstrate that easy-access online social network metrics -- average daily tweet count, and account age -- can be leveraged to help identify potential low factuality content spreaders on X (previously known as Twitter). We find that higher tweet frequency is positively associated with low factuality in shared content, while account age is negatively associated with it. We also find that some of the effects, namely the effect of the number of accounts followed and the number of tweets produced, differ depending on the number of followers a user has. Our findings show that relying on these easy-access social network metrics could serve as a low-barrier approach for initial identification of users who are more likely to spread misinformation, and therefore contribute to combating misinformation effectively on social media platforms.

Auteurs: Júlia Számely, Alessandro Galeazzi, Júlia Koltai, Elisa Omodei

Dernière mise à jour: 2024-08-27 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2408.15186

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2408.15186

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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