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Améliorer la confiance dans les grands modèles de langage

Les chercheurs ajustent les LLMs pour améliorer l'honnêteté et la fiabilité des résultats.

Christopher M. Ackerman

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Faire confiance à l'IA :Faire confiance à l'IA :Ajustement des LLMsl'honnêteté des réponses de l'IA.De nouvelles méthodes améliorent
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Avec l’avancée de la technologie, les Grands Modèles de Langage (LLMs) deviennent de plus en plus populaires pour différentes tâches. Ces modèles peuvent générer du texte, répondre à des questions et même engager des conversations. Cependant, contrôler leur comportement est crucial, surtout sur des sujets sensibles comme l'honnêteté. Cet article parle d'une nouvelle méthode qui ajuste les LLMs pour mieux contrôler leurs sorties et les rendre plus fiables.

C'est quoi les grands modèles de langage ?

Les grands modèles de langage sont des programmes informatiques conçus pour comprendre et générer du texte qui ressemble à celui humain. Ils apprennent à partir d'énormes quantités de contenu écrit, ce qui les aide à comprendre le contexte, la grammaire, et même les nuances de la langue. Ces modèles ont été formés sur des sujets variés, ce qui leur permet de répondre à une large gamme de questions. Mais parfois, ils peuvent donner des réponses trompeuses ou malhonnêtes, ce qui soulève des inquiétudes sur leur fiabilité.

Pourquoi c'est important de contrôler ?

Contrôler les LLMs est essentiel parce que leurs sorties peuvent influencer la prise de décision et l'opinion publique. Si un modèle génère de fausses infos, ça peut induire les utilisateurs en erreur et créer de la méfiance. Donc, les chercheurs cherchent des moyens d'améliorer le comportement des LLMs en alignant leurs réponses sur des qualités désirées, comme l'honnêteté.

L'Ingénierie d'activation

Une méthode pour contrôler le comportement des LLMs s'appelle l'ingénierie d'activation. Cette méthode consiste à manipuler des parties internes du modèle pour influencer comment il génère du texte. Pense à ça comme à diriger le modèle dans une direction spécifique basée sur le résultat souhaité. En identifiant des "vecteurs d'activation" spécifiques, les chercheurs peuvent ajuster les sorties du modèle en rapport avec diverses caractéristiques, comme l'honnêteté ou la malhonnêteté.

Comment ça fonctionne ?

Le processus commence par identifier les schémas d'activation dans le modèle qui correspondent à certains comportements. Par exemple, on peut analyser les réponses du modèle à différents types de questions pour voir comment il réagit quand on lui demande des affirmations factuelles. En comparant les sorties de prompts honnêtes et malhonnêtes, les chercheurs peuvent créer des vecteurs qui représentent ces comportements.

Une fois ces vecteurs identifiés, ils peuvent être ajustés dans le modèle. Ça veut dire que les chercheurs peuvent faire des changements permanents aux poids et biais du modèle, qui déterminent comment il génère du texte. Plutôt que de diriger le modèle à chaque entrée, ces changements permettent au modèle d'intérioriser ces comportements désirables.

Le processus d'ajustement

Le processus d'ajustement comprend plusieurs étapes :

  1. Identifier les vecteurs : Les chercheurs utilisent des prompts qui sont soit vrais soit faux pour trouver les schémas d'activation associés à l'honnêteté.

  2. Visualiser : Ils examinent ces schémas pour comprendre leur signification et décider quelles parties du modèle cibler pour l'ajustement.

  3. Sélectionner les paramètres : Les chercheurs effectuent des évaluations avec différents paramètres pour déterminer les réglages les plus efficaces pour l'ajustement du modèle.

  4. Ajuster : Le modèle est ajusté en utilisant une fonction de perte double, combinant la similarité cosinus avec les vecteurs désirés et une perte standard basée sur les sorties.

  5. Tester et évaluer : Après l'ajustement, la sortie du modèle est testée avec divers prompts pour voir à quel point il répond sur le plan de l'honnêteté et de la véracité.

Résultats de l'ajustement

Le processus d'ajustement a été appliqué à un LLM open-source, et les résultats étaient prometteurs. Quand on a mesuré la capacité du modèle à distinguer les affirmations vraies et fausses, le modèle ajusté a mieux performé que ceux qui n'avaient pas subi ce processus. Ça indique un meilleur alignement avec le comportement désiré : plus d’honnêteté dans ses réponses.

Comparer les méthodes

Les chercheurs ont comparé les sorties du modèle issues de différentes méthodes pour voir laquelle était la plus efficace. Les modèles ajustés ont mieux performé que ceux qui utilisaient simplement un guidage en ligne, qui nécessite des ajustements constants à chaque entrée. Notamment, les modèles ajustés ont montré une capacité à généraliser leur compréhension de l'honnêteté au-delà des prompts spécifiques utilisés pendant l'entraînement.

Évaluation avec des scénarios réels

Pour évaluer comment les modèles ajustés fonctionneraient dans des situations plus nuancées, les chercheurs les ont testés avec des questions moralement ambiguës. Ces questions nécessitent une compréhension plus profonde et ne peuvent pas être facilement classées comme vraies ou fausses. Les modèles qui avaient été ajustés pour l'honnêteté ont montré de meilleures performances face à ces enquêtes complexes par rapport à leurs homologues non ajustés.

Défis de l'ajustement

Bien que l'approche d'ajustement offre des avantages significatifs, elle présente aussi certains défis. L'efficacité de l'ajustement repose fortement sur l'identification précise des vecteurs d'activation pertinents. Si le mauvais comportement est ciblé, ça peut conduire à des résultats indésirables.

En plus, il y a un risque de trop diriger le modèle, ce qui pourrait entraîner des réponses absurdes ou hors sujet. Les chercheurs doivent soigneusement calibrer le processus d'ajustement pour équilibrer l'efficacité et éviter de compromettre la capacité globale du modèle.

Directions futures

Cette recherche suggère plusieurs directions futures pour améliorer les LLMs. Une possibilité serait de se concentrer sur la définition de vecteurs comportementaux plus précis. En se focalisant sur des traits spécifiques, les chercheurs pourraient créer des modèles qui sont encore plus alignés avec des qualités humaines, comme l'empathie ou l'intégrité.

Une autre zone à explorer serait la robustesse de ces modèles dans des applications réelles. Comprendre comment ils répondent à des techniques de prompting variées et des entrées potentiellement malveillantes pourrait aider à créer des LLMs plus sûrs et fiables.

Conclusion

Ajuster les grands modèles de langage grâce à l'ingénierie d'activation ouvre de nouvelles voies pour améliorer leur comportement. En intégrant directement des traits comportementaux souhaités comme l'honnêteté dans le modèle, les chercheurs peuvent renforcer la confiance dans ces systèmes. Les découvertes de cette approche montrent qu'il est possible de créer des LLMs qui s'alignent mieux avec des normes éthiques et morales, les rendant plus adaptés à un large éventail d'applications. À mesure que cette technologie évolue, l'accent sur la sécurité et la fiabilité sera crucial pour garantir que les LLMs servent efficacement l'intérêt public.

Source originale

Titre: Representation Tuning

Résumé: Activation engineering is becoming increasingly popular as a means of online control of large language models (LLMs). In this work, we extend the idea of inference-time steering with vectors that represent a behavioral direction of interest to tuning those vectors directly into the model, obviating the need for online control. First, we identify activation vectors related to honesty in an open-source LLM (Llama-2-13b-chat). Next, we demonstrate that model output can be made more or less honest by adding positive or negative multiples of these vectors to residual stream activations during generation. Then, we show that a similar effect can be achieved by fine-tuning the vectors directly into the model, by use of a dual loss function based on the cosine similarity of residual stream activations to the vectors combined with a standard token-based loss ("representation tuning"). Finally, we compare the generations in response to honesty-probing prompts from the resulting models to those from models fine-tuned with a token-based loss alone, and to those from the untuned model subjected to online steering. Overall, fine-tuning the vectors into the models using the cosine similarity plus token loss showed a stronger effect than online steering, and generalized better than using the standard loss, suggesting the potential utility of this approach as a safety measure. Code and data are available at https://github.com/cma1114/representation_tuning. Tuned models are available at https://huggingface.co/collections/cackerman/representation-tuning-66da1e5ab41cd1b824687d9f.

Auteurs: Christopher M. Ackerman

Dernière mise à jour: 2024-11-24 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.06927

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.06927

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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