Amélioration des scanners CT pour le traitement du cancer de la tête et du cou
Une nouvelle méthode améliore les images de CT pour un meilleur plan de traitement du cancer.
Belén Serrano-Antón, Mubashara Rehman, Niki Martinel, Michele Avanzo, Riccardo Spizzo, Giuseppe Fanetti, Alberto P. Muñuzuri, Christian Micheloni
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Table des matières
Dans le domaine de l'imagerie médicale, surtout pour les patients atteints de cancers de la tête et du cou, les médecins s'appuient souvent sur un type de scan appelé Tomographie par ordinateur (CT). Ces scans les aident à voir à l'intérieur du corps pour planifier des traitements comme la radiothérapie. Cependant, si un patient a des implants métalliques, comme des plombages dentaires, les images CT peuvent devenir floues à cause de rayures ou d'artefacts. Ça complique la tâche des médecins pour obtenir des lectures précises des scans.
Pour résoudre ce problème, certaines machines de radiothérapie utilisent un autre type de scan appelé tomographie à rayons X de haute énergie (MVCT). Les scans MVCT utilisent des rayons X à plus haute énergie, moins affectés par le métal, ce qui donne des images plus claires, adaptées à la planification des traitements.
Le Problème avec les Scans CT Standards
Les scans CT standards, en particulier ceux pris avec des kilo-volts (kVCT), deviennent vraiment de mauvaise qualité quand il y a des objets métalliques. Le métal cause une interférence significative, menant à des rayures sur les images. Cette interférence peut avoir un gros impact sur l'efficacité de la planification des traitements, car les médecins se basent sur ces images pour prendre des décisions.
Bien que les scans MVCT offrent des images plus claires, ils ne sont pas toujours accessibles. Toutes les installations de radiothérapie n'ont pas l'équipement pour faire ces scans tous les jours. Donc, il y a vraiment besoin d'une méthode pour améliorer la qualité des images kVCT, permettant de meilleures décisions de traitement sans trop d'imageries.
Notre Approche
Dans cette étude, on propose une nouvelle méthode qui combine les avantages des scans kVCT et MVCT. Notre approche utilise des techniques informatiques avancées, spécifiquement l'Apprentissage profond, pour transformer les images kVCT problématiques en images claires ressemblant à des MVCT. Cette transformation se fait à l'aide d'un modèle inspiré par UNet, une structure populaire dans les tâches de Traitement d'images.
En faisant ça, on vise à produire des images sans artefacts métalliques et à améliorer la visibilité des tissus mous, ce qui est crucial pour une planification de traitement précise. Notre méthode ne vise pas seulement à améliorer la qualité des images, mais aussi à permettre aux médecins d'utiliser la technologie kVCT existante sans avoir besoin de scans MVCT coûteux et parfois inaccessibles.
Contexte sur les Artefacts Métalliques
Les artefacts métalliques en imagerie médicale représentent un défi de longue date. Quand des patients avec des implants métalliques subissent une imagerie, ça peut mener à des rayures évidentes qui ruineraient la clarté des images. Ces rayures viennent de la façon dont les rayons X interagissent avec le métal, causant des disruptions significatives.
Ces dernières années, des chercheurs ont tenté de créer des solutions à ce problème en utilisant différentes techniques comme l'apprentissage profond. Cependant, ces méthodes nécessitent souvent des images claires sans artefacts pour l'entraînement, ce qui n'est pas toujours dispo.
En générant des jeux de données appariés d'images avec et sans artefacts métalliques, les chercheurs ont pu développer des algorithmes visant à réduire ces artefacts. Les techniques vont de simples méthodes de correction d'images à des réseaux neuronaux plus complexes qui apprennent des données.
La Méthodologie Proposée
Notre méthode proposée se concentre sur la transformation des images kVCT en images MVCT, qui ont naturellement moins d'artefacts grâce à leur conception. Plus précisément, on a développé un modèle appelé Réduction des Artefacts Métalliques en utilisant un Réseau de Transformation de Domaine (MAR-DTN).
Ce modèle utilise une architecture UNet, qui aide le système à se concentrer sur des détails cruciaux dans les images. Il s'attaque systématiquement et élimine les artefacts pendant le processus de transformation. En entraînant le modèle sur des images kVCT de la région de la tête et du cou, on peut produire des sorties MVCT de haute qualité.
L'entraînement implique l'utilisation d'un gros ensemble de données, qui consiste en des images appariées kVCT et MVCT. Les tranches d'images sont traitées pour s'assurer qu'elles correspondent correctement, permettant au modèle d'apprendre efficacement.
Collecte et Traitement des Données
Pour cette étude, on a créé un nouvel ensemble de données composé d'images de patients traités pour des types spécifiques de cancer. Pour chaque patient, on a collecté à la fois des images kVCT et MVCT. Le processus a impliqué de s'assurer que ces images étaient correctement alignées afin que le modèle puisse apprendre avec précision les différences entre les deux types.
L'ensemble de données a été soigneusement étiqueté pour indiquer quelles images contenaient des artefacts et lesquelles étaient claires. En utilisant ces images étiquetées, le modèle peut apprendre comment transformer les images kVCT problématiques en images plus claires, ressemblant à des scans MVCT.
Architecture du Réseau
Le modèle MAR-DTN utilise une structure similaire à UNet grâce à son efficacité dans les tâches nécessitant une analyse d'images détaillée. Cette architecture de réseau permet une approche systématique des transformations pixel par pixel, ce qui est essentiel en imagerie médicale.
De plus, notre modèle a été comparé à d'autres méthodes existantes dans le domaine. Ces comparaisons incluaient diverses techniques comme des Réseaux Antagonistes Génératifs Conditionnels et même des modèles basés sur des réseaux transformateurs. En évaluant leurs performances par rapport à MAR-DTN, on a pu évaluer l'efficacité de notre nouvelle approche.
Fonctions de Perte et Entraînement
Entraîner un modèle comme MAR-DTN implique d'utiliser différentes fonctions de perte pour mesurer sa performance. Ces fonctions de perte aident le modèle à comprendre dans quelle mesure il atteint son objectif de créer des images plus claires.
Au cours du processus d'entraînement, différentes combinaisons de fonctions de perte ont été testées pour trouver les meilleurs résultats. L'objectif était de s'assurer que le modèle réduisait non seulement les artefacts, mais maintenait aussi l'intégrité des images, permettant aux médecins de faire confiance aux résultats.
Résultats Expérimentaux
Les résultats de nos essais expérimentaux étaient prometteurs. Le modèle MAR-DTN a montré qu'il pouvait réduire significativement les artefacts et créer des images qui ressemblent beaucoup à des scans MVCT de haute qualité.
En comparant la performance de divers modèles, MAR-DTN a constamment surpassé les autres, surtout en termes de rapport signal sur bruit (PSNR) et d'indice de similarité structurelle (SSIM). Ces métriques sont vitales pour déterminer la qualité des images générées, reflétant le succès de notre méthode.
Évaluation Clinique
Les premiers retours des professionnels de santé sur les images produites par MAR-DTN ont été très positifs. Les médecins ont noté que ces images MVCT synthétiques montrent des détails clairs tant dans les tissus mous que dans les structures osseuses. C'est essentiel pour prendre des décisions éclairées concernant les traitements des patients.
Ces retours qualitativement positifs indiquent que la méthode a non seulement un potentiel d'amélioration technique, mais offre aussi de réels bénéfices cliniques.
Conclusion
En résumé, notre étude montre qu'il est possible de réduire efficacement les artefacts métalliques dans les scans CT pour les patients atteints de cancers de la tête et du cou en utilisant une approche novatrice. En transformant les images kVCT en images plus claires ressemblant à des MVCT, on vise à améliorer la précision de la planification de la radiothérapie sans avoir besoin d'un accès accru à l'équipement MVCT.
Le modèle MAR-DTN a démontré un potentiel significatif, produisant des images de haute qualité qui peuvent aider les professionnels de la santé. Alors que la recherche se poursuit, on prévoit d'élargir notre ensemble de données et d'explorer d'autres améliorations de notre méthode, ouvrant la voie à des applications plus larges en imagerie médicale. En s'attaquant aux limitations actuelles, on pense que cette approche pourrait grandement améliorer la qualité de l'imagerie dans divers contextes médicaux.
Titre: MAR-DTN: Metal Artifact Reduction using Domain Transformation Network for Radiotherapy Planning
Résumé: For the planning of radiotherapy treatments for head and neck cancers, Computed Tomography (CT) scans of the patients are typically employed. However, in patients with head and neck cancer, the quality of standard CT scans generated using kilo-Voltage (kVCT) tube potentials is severely degraded by streak artifacts occurring in the presence of metallic implants such as dental fillings. Some radiotherapy devices offer the possibility of acquiring Mega-Voltage CT (MVCT) for daily patient setup verification, due to the higher energy of X-rays used, MVCT scans are almost entirely free from artifacts making them more suitable for radiotherapy treatment planning. In this study, we leverage the advantages of kVCT scans with those of MVCT scans (artifact-free). We propose a deep learning-based approach capable of generating artifact-free MVCT images from acquired kVCT images. The outcome offers the benefits of artifact-free MVCT images with enhanced soft tissue contrast, harnessing valuable information obtained through kVCT technology for precise therapy calibration. Our proposed method employs UNet-inspired model, and is compared with adversarial learning and transformer networks. This first and unique approach achieves remarkable success, with PSNR of 30.02 dB across the entire patient volume and 27.47 dB in artifact-affected regions exclusively. It is worth noting that the PSNR calculation excludes the background, concentrating solely on the region of interest.
Auteurs: Belén Serrano-Antón, Mubashara Rehman, Niki Martinel, Michele Avanzo, Riccardo Spizzo, Giuseppe Fanetti, Alberto P. Muñuzuri, Christian Micheloni
Dernière mise à jour: 2024-09-23 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2409.15155
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2409.15155
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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