Les données satellites qui transforment l'agriculture au Rwanda
Des images satellites haute résolution aident à suivre les rendements des cultures au Rwanda.
Katie Fankhauser, Evan Thomas, Zia Mehrabi
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Table des matières
- Lutter contre la faim : Le grand objectif
- Le pouvoir des satellites en agriculture
- Suivre les progrès avec les données satellites
- La disparité des rendements
- Identifier des solutions pour l'équité
- Le coût d'améliorer les rendements
- Contexte historique : Apprendre du passé
- Trouver un équilibre dans les politiques agricoles
- Regarder vers l'avenir : Le rôle de la technologie en agriculture
- Espérant un avenir meilleur
- L'importance de rassembler des données
- Le chemin vers l'amélioration
- Reconnaître les limites
- Dernières réflexions : Un appel à l'action
- Source originale
- Liens de référence
Les images satellites haute résolution changent notre façon de voir l'agriculture. Elles peuvent nous aider à suivre les rendements des cultures, surtout dans des endroits comme le Rwanda, où les agriculteurs ont souvent du mal à produire assez de nourriture. En analysant les données de 15 000 villages, on peut voir quelles zones s'en sortent bien et lesquelles sont à la traîne en matière de Maïs, un aliment de base. L'objectif est de doubler la Productivité d'ici 2030 et de s'assurer que personne ne soit laissé pour compte.
Lutter contre la faim : Le grand objectif
Un des gros défis auxquels on fait face dans le monde, c'est la faim. Le monde a fixé des objectifs spécifiques pour mettre fin à la faim et promouvoir une agriculture durable d'ici 2030. C'est ce qu'on appelle l'Objectif de Développement Durable 2 (ODD 2). Les petits agriculteurs jouent un grand rôle dans l'atteinte de cet objectif, comme le souligne la cible 2.3 de l'ODD, qui vise à doubler leur productivité. Le hic, c'est qu'avec des indicateurs pour mesurer tout ça, il est difficile de suivre les progrès de manière précise. Il y a encore plein de lacunes dans les données qui rendent difficile de voir qui profite des avancées et qui reste en arrière.
Le pouvoir des satellites en agriculture
Utiliser des satellites pour surveiller la croissance des cultures pourrait être la solution. La technologie satellite s'est améliorée, nous permettant de prédire les rendements des cultures de manière très détaillée. Même si on a vu quelques exemples réussis, beaucoup de petites exploitations dans le monde manquent encore des outils pour suivre efficacement leurs cultures. Le besoin d'une meilleure surveillance des cultures est clair, surtout dans les systèmes agricoles de petits exploitants.
Pour le Rwanda, on a créé des données précises en séries temporelles qui montrent la couverture et la productivité du maïs à un niveau détaillé. Avec une résolution de 10 mètres et des mises à jour saisonnières, ces données peuvent aider à détecter les tendances et les performances à travers les milliers de villages du Rwanda. Ces informations pourraient aussi être utiles pour d'autres pays et d'autres cultures.
Suivre les progrès avec les données satellites
Les méthodes actuelles de surveillance par satellite montrent que les rendements de maïs au Rwanda ne répondent pas aux objectifs nécessaires pour doubler la productivité d'ici 2030. Même avec des politiques nationales et des efforts en place, les données révèlent un écart entre ce qu'on vise et ce qui est réellement accompli.
Par exemple, le rendement moyen national en maïs a été évalué, et il montre que le Rwanda est à la traîne, avec seulement une petite partie des villages en bonne voie pour atteindre ces objectifs. Certaines régions, comme la Province de l'Est et le centre de la Province de l'Ouest, progressent, tandis que d'autres peinent à suivre le rythme. C'est un tableau mixte, et il est clair que certaines zones auront besoin de plus de soutien.
La disparité des rendements
Alors que certains villages enregistrent des augmentations notables des rendements en maïs, il y a encore des inégalités significatives. L'écart entre les villages les plus et les moins productifs s'est creusé, surtout pendant la pandémie de COVID-19. Bien que des données récentes indiquent que cet écart pourrait se réduire, c'est toujours un rappel que le chemin est encore long. Actuellement, les villages à rendement le plus élevé voient des rendements moyens environ 2,4 fois supérieurs à ceux des villages à rendement le plus bas.
Identifier des solutions pour l'équité
Plusieurs scénarios prennent en compte comment améliorer la productivité du maïs et s'attaquer aux inégalités existantes. Si on reste sur la même voie, on risque de voir seulement une légère augmentation du rendement national en maïs d'ici 2030, avec seulement un petit pourcentage de villages susceptibles de doubler leur productivité. Ça montre qu'il faut penser différemment pour voir de vrais changements, en se concentrant sur des interventions ciblées qui pourraient mener à de meilleurs résultats pour tous.
Une approche serait d'améliorer les rendements uniformément dans tous les villages, ce qui pourrait aider à réduire les inégalités. Une autre méthode pourrait viser à augmenter les rendements dans les zones les moins performantes, leur permettant de rattraper leurs voisins plus productifs. Trouver un équilibre entre ces deux stratégies pourrait mener à des progrès globaux tout en s'assurant que tout le monde en profite.
Le coût d'améliorer les rendements
Pour atteindre les objectifs fixés dans l'ODD 2, on estime qu'il faudrait environ 33 milliards de dollars chaque année. Une grande partie de ce coût devrait venir des budgets nationaux. Cependant, collecter les données nécessaires pour surveiller efficacement les progrès vers ces objectifs a été un défi à cause du manque de financement.
La bonne nouvelle ? La surveillance par satellite peut aider à réduire les coûts tout en fournissant des données précieuses. Au Rwanda, le système que l’on a créé permet une surveillance presque en temps réel de la production agricole pour seulement 20 dollars par saison. Ce genre d'accès à faible coût pourrait aussi être mis en œuvre dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne.
Contexte historique : Apprendre du passé
Il faut regarder en arrière, aux révolutions agricoles passées pour comprendre où on en est aujourd'hui. La Révolution Verte au 20e siècle a vu une augmentation significative des rendements des cultures dans le monde, mais malheureusement, beaucoup de pays africains n'ont pas bénéficié autant de ces avancées. Si on réitère les erreurs du passé en négligeant les besoins des petits agriculteurs, on risque de laisser encore beaucoup de gens derrière.
Un investissement ciblé dans la recherche, l'infrastructure et les politiques est crucial pour les petits exploitants. En identifiant les systèmes risquant d'être laissés pour compte, on peut travailler pour s'assurer que les progrès soient inclusifs et répandus.
Trouver un équilibre dans les politiques agricoles
En développant des politiques agricoles, il est essentiel de comprendre que parvenir à l'égalité en productivité et atteindre les objectifs nationaux peuvent aller de pair. Les décideurs doivent faire des choix sur la façon d'utiliser efficacement des ressources limitées.
Par exemple, se concentrer sur une croissance des rendements égale dans tout le pays peut sembler plus facile à surveiller, mais cela pourrait aussi maintenir les disparités existantes. D'un autre côté, diriger des ressources vers les villages à faible rendement pourrait générer de plus grands bénéfices pour le pays dans son ensemble, menant à une croissance économique et une réduction de la pauvreté.
Regarder vers l'avenir : Le rôle de la technologie en agriculture
Les solutions high-tech doivent jouer un rôle dans la réduction de l'écart de rendement. Les différences de financement, d'institutions et de systèmes de soutien compliquent l'adaptation des petits agriculteurs aux nouvelles méthodes agricoles. Les chercheurs peuvent aider les décideurs à identifier quelles interventions investir pour atteindre les taux de croissance souhaités.
Les systèmes de surveillance basés sur des données satellites détaillées peuvent fournir un soutien solide pour des décisions basées sur des preuves. Bien que cette surveillance se concentre principalement sur le maïs, les efforts futurs devraient aussi prendre en compte d'autres cultures pour améliorer la sécurité alimentaire et la diversité nutritionnelle.
Espérant un avenir meilleur
En rassemblant des scientifiques, des décideurs et des organisations locales, on peut travailler pour atteindre des objectifs de développement agricole qui profiteront à tout le monde. Avec de nouvelles technologies et l'analyse des données, on a le potentiel de fournir un soutien de manière qui peut sembler farfelue aujourd'hui.
L'importance de rassembler des données
Dans notre recherche, on a utilisé des données haute résolution pour suivre les rendements de maïs au Rwanda. Avec une richesse d'informations provenant de milliers d'agriculteurs, on a créé des modèles pour prédire l'utilisation des terres et les rendements avec précision. En regroupant les rendements par village, on a rendu les données plus faciles à comprendre et à analyser. Cette approche nous a permis de présenter un tableau plus clair de la productivité et d'identifier les zones nécessitant plus d'attention.
Le maïs du Rwanda est généralement cultivé en deux saisons : de septembre à février et de mars à juin. En calculant un rendement annuel basé sur les moyennes saisonnières, on peut mieux évaluer la productivité et suivre les progrès vers les objectifs fixés.
Le chemin vers l'amélioration
Suivre les changements dans la productivité du maïs de 2019 à 2024 nous donne une idée de notre position. En observant les tendances, on peut comprendre si le pays se rapproche de l'atteinte de l'ODD 2.3.
En examinant les rendements par village, on a appris que l'égalité parmi les producteurs est un indicateur critique. En comparant les rendements élevés et faibles, on peut voir les disparités dans la production et cibler nos efforts en conséquence.
Reconnaître les limites
Bien que les perspectives puissent sembler prometteuses, il y a des limites dues à des facteurs biophysiques qui peuvent plafonner le potentiel de rendement. Quand on a évalué les données par rapport aux rendements de maïs les plus élevés observés dans chaque zone agro-écologique, il est devenu clair que le Rwanda pourrait ne pas atteindre ses objectifs sans changements significatifs.
Cependant, certaines études indiquent qu'avec les bonnes conditions, il est possible d'atteindre des rendements plus élevés avec une meilleure gestion des cultures et des intrants. Cela suggère qu'avec le bon focus et un investissement adéquat, une productivité plus élevée est à portée de main.
Dernières réflexions : Un appel à l'action
Pour réussir, des efforts concertés doivent être faits pour développer des politiques agricoles efficaces. Les lacunes en matière de financement et d'institutions restent des obstacles significatifs pour de nombreux agriculteurs. Les chercheurs et les décideurs doivent travailler ensemble pour identifier les stratégies les plus efficaces pour soutenir les petits exploitants et améliorer la productivité globale.
En tirant parti des nouvelles technologies et en se concentrant sur une prise de décision basée sur les données, on peut aider le Rwanda-et d'autres pays similaires-à mieux suivre les progrès agricoles. Avec le bon investissement, des ressources et un engagement, l'avenir de l'agriculture peut être radieux. Enroulons nos manches et au travail !
Titre: Satellite monitoring uncovers progress but large disparities in doubling crop yields
Résumé: High-resolution satellite-based crop yield mapping offers enormous promise for monitoring progress towards the SDGs. Across 15,000 villages in Rwanda we uncover areas that are on and off track to double productivity by 2030. This machine learning enabled analysis is used to design spatially explicit productivity targets that, if met, would simultaneously ensure national goals without leaving anyone behind.
Auteurs: Katie Fankhauser, Evan Thomas, Zia Mehrabi
Dernière mise à jour: 2024-10-21 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2411.03322
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2411.03322
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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Liens de référence
- https://www.nature.com/natsustain/content
- https://www.nature.com/natfood/content
- https://www.nature.com/natsustain/submission-guidelines/aip-and-formatting
- https://www.springernature.com/gp/authors/campaigns/latex-author-support
- https://www.nature.com/documents/NRJs-guide-to-preparing-final-artwork.pdf
- https://doi.org/10.5281/zenodo.10659095