L'impact de manger au resto sur la santé
Une étude examine comment les repas au resto affectent l'apport en calories et la santé.
Amy Finlay, Y. Huang, J. Adams, A. Jones, R. Evans, E. Robinson
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Manger des trucs préparés en dehors de chez soi, comme de la fast-food et des repas au resto, peut entraîner une consommation plus élevée de Calories, de graisses, de sucres et de sel, tout en apportant moins de vitamines et de minéraux. Beaucoup d’adultes au Royaume-Uni qui mangent souvent à l'extérieur ont tendance à avoir un poids corporel et un taux de graisse plus élevés. Des études montrent que les gens qui mangent dans ces endroits au moins une fois par semaine ingèrent entre 55 et 168 calories supplémentaires par jour par rapport à ceux qui sortent moins souvent. C’est particulièrement inquiétant pour les enfants de familles à faible revenu, car ils consomment souvent plus de boissons sucrées et de aliments riches en énergie. Manger à l'extérieur pourrait jouer un rôle dans les problèmes de santé liés à la prise de poids chez ces groupes.
Pour réduire les risques pour la santé liés à la nourriture à emporter, des stratégies sont nécessaires pour rendre ces repas moins néfastes. La façon dont les menus sont présentés peut pousser les clients vers des options moins saines. Beaucoup de restos et de points de vente ont plein de choix malsains et offrent des promotions qui incitent les gens à commander plus. En comprenant ce qui rend certains menus riches en calories, on peut déterminer quels endroits sont meilleurs ou pires pour la santé et guider les améliorations de leur offre alimentaire.
Une suggestion serait d'introduire une note de santé universelle pour les menus, aidant les clients à choisir des options plus saines même lorsque les offres semblent similaires. Ça pourrait être super utile pour commander en ligne, où les clients voient généralement des notes d'hygiène et des avis clients. Des chercheurs ont utilisé les avis d'experts pour noter divers restos à emporter en fonction de la santé de leurs menus. Ils ont regardé les caractéristiques du menu liées à la santé, comme le nombre de desserts, d'options de salades et de plats frits, ainsi que le nombre de promotions ou de réductions proposées. Cette évaluation a donné une échelle de notation santé de 0 à 5.
En utilisant les résultats d'études précédentes, les chercheurs ont modifié le système de notation santé et créé un système qui analyse les Points de vente alimentaires sans se baser sur les menus en ligne. Ce nouveau système utilise un modèle d'apprentissage profond qui peut prédire à quel point un restaurant est sain juste en se basant sur son nom. Les premiers résultats montrent que cette méthode peut prédire à quel point un endroit pourrait être sain, mais elle n'a pas encore été testée pour voir si elle reflète fidèlement le nombre de calories qu'une personne consomme en y mangeant.
En plus, il est important de voir comment différents aspects d'un menu sont liés au nombre de calories consommées. Des recherches montrent que plus il y a d'options saines, meilleures sont les choix alimentaires, et une étude a démontré que quand il y a plus d'options de repas sains dans les supermarchés, les gens ont tendance à consommer moins d'énergie. Bien que la qualité de la nourriture proposée par les restos soit souvent inférieure à celle des plats prêts à manger en supermarché, il y a un manque de recherches examinant comment le comptage des calories des éléments du menu impacte les choix des gens lorsqu'ils mangent à l'extérieur.
Cette étude vise à déterminer si les systèmes de notation de santé actuels peuvent prédire l'apport calorique venant de divers points de vente alimentaires. Elle cherche aussi à découvrir comment certaines caractéristiques de menus sont liées à l'Apport énergétique. En plus, les chercheurs vont voir si ces relations changent selon le niveau d'éducation des participants.
L'étude est basée sur des données collectées auprès de personnes qui ont acheté de la nourriture dans de grands points de vente à travers différentes régions d'Angleterre. Au total, plus de 6 500 personnes ont participé à la recherche, et environ 3 700 ensembles de données ont été utilisés pour l'analyse finale. Les participants ont répondu à des questions sur leur âge, leur sexe, leur ethnie et leur niveau d'éducation, ce qui a aidé à mieux comprendre qui sont les consommateurs.
Les achats alimentaires ont été catégorisés en fonction de l'année, du type de point de vente, du jour de la semaine, et de l'heure de la journée. Les participants ont indiqué ce qu'ils ont acheté, ce qui a permis de lier ces éléments à une base de données contenant des infos nutritionnelles. Cette large collecte de données soutient des résultats précis concernant le contenu calorique des repas.
En utilisant des systèmes de notation de santé établis, les chercheurs ont attribué des scores de santé aux menus. Ces scores étaient basés sur diverses caractéristiques de menu que les experts croient contribuer à l'ensemble de la santé. Par exemple, le score tenait compte du nombre de desserts et de salades sur le menu, ainsi que du nombre de plats frits et de la variété de légumes disponibles. La même approche a été appliquée à des données de deux années différentes pour tenir compte des changements de menus au fil du temps.
Les chercheurs ont aussi utilisé un nouveau modèle d'apprentissage profond pour analyser la santé en fonction du nom et de l'emplacement du point de vente. Ils ont catégorisé les éléments selon leur contenu énergétique, en se concentrant particulièrement sur les plats salés et les boissons. Cette classification était essentielle pour déterminer le pourcentage d'éléments alimentaires dépassant certains nombres de calories selon les recommandations sanitaires.
Pour analyser les données, des modèles de régression ont été utilisés pour examiner comment les scores de santé et les caractéristiques du menu sont liés au nombre de calories consommées. L'analyse a pris en compte les caractéristiques démographiques des participants et le type d'endroits où les achats étaient effectués.
Globalement, l'étude met en lumière la relation entre les scores de santé des menus et la consommation de calories. Alors que le modèle d'apprentissage profond ne montrait pas de lien direct avec l'apport énergétique, les scores de santé des menus, eux, le faisaient. Par exemple, à mesure que le score de santé augmentait, la consommation de calories diminuait, notamment dans les fast-foods et les restos.
La recherche a aussi trouvé que certaines caractéristiques du menu jouent un rôle significatif dans la prédiction de l'apport calorique. Une découverte notable était que le nombre de mentions des aliments frits, comme les frites, était associé à une consommation énergétique plus élevée. Ce n'est pas surprenant, étant donné que les aliments frits sont souvent considérés comme des options moins saines.
L'étude suggère que les entreprises du secteur alimentaire pourraient bénéficier de l'accent mis sur des caractéristiques clés des menus qui encouragent des choix plus sains. Par exemple, réduire les plats principaux riches en calories et augmenter la variété de légumes pourrait aider à diminuer l'apport calorique. Mettre en place un système de notation de santé pour les commandes en ligne pourrait inciter les consommateurs à faire de meilleurs choix.
Bien que beaucoup de clients ne donnent pas la priorité à la santé lorsqu'ils prennent des décisions alimentaires, surtout ceux issus de milieux à faible revenu, l'introduction de ces notes pourrait entraîner des changements positifs dans la façon dont les gens choisissent leurs repas. D'autres recherches pourraient explorer si ces notations sanitaires influencent les habitudes des consommateurs et incitent les points de vente à ajuster leur offre.
En fin de compte, cette étude est un pas vers la compréhension de la relation entre les notations de santé des points de vente alimentaires et les caractéristiques individuelles des menus par rapport à la consommation de calories et à la santé globale. En se concentrant sur l'amélioration de la santé des menus et en explorant comment ces changements peuvent influencer le comportement des consommateurs, on pourrait voir une évolution positive des habitudes alimentaires chez les personnes qui mangent souvent à l'extérieur.
Titre: Associations between out of home food sector outlet menu healthiness scores, menu characteristics and energy consumed by customers in 2021-2022
Résumé: Greater consumption of food prepared outside of the home (OOH) is associated with higher energy intake. Strategies are needed to make eating OOH food less harmful to health. Identifying menu characteristics that contribute to higher energy consumption OOH could aid characterisation of OOH outlets by their relative healthiness and inform future policy intervention in the OOH food sector. Customers (N=3718) were asked to recall their food orders upon exiting a range of OOH outlets across four local authorities in England during 2021 and 2022. For each outlet, universal health rating scores were calculated based on select menu characteristics and deep learning healthiness scores were calculated based on outlet name. Random forest models and robust linear regression models clustered by outlet were used to identify whether outlet healthiness scores and individual menu characteristics were associated with kcal consumed. Universal health rating scores, but not deep learning scores, were predictive of energy consumed during OOH outlet visits (-28.27; 95% CI -44.76 to -11.77; p=.003). Menu characteristics with the greatest importance for predicting energy consumed were the percent of savoury main menu items over 600kcal and 1345kcal, the number of desserts, the number of unique vegetables, and the percent of drinks over 100kcal. Menu characteristics accounted for 29% of variance in energy consumed by customers. Universal health rating scores may be a useful tool to characterise the healthiness of OOH outlets in England. Investigating the potential impact of OOH outlet health ratings on consumer and business behaviour is now warranted.
Auteurs: Amy Finlay, Y. Huang, J. Adams, A. Jones, R. Evans, E. Robinson
Dernière mise à jour: 2024-10-24 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.24.24316054
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.10.24.24316054.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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