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# Informatique # Calcul et langage

Aborder le contenu sensible sur les réseaux sociaux

Un nouveau jeu de données vise à améliorer la classification des contenus nuisibles en ligne.

Dimosthenis Antypas, Indira Sen, Carla Perez-Almendros, Jose Camacho-Collados, Francesco Barbieri

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S'attaquer aux S'attaquer aux publications nuisibles sur les réseaux sociaux efficacement le contenu sensible. Améliorer les outils pour identifier
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Les réseaux sociaux prennent une grande place dans nos vies, et même si ça nous connecte, ça peut aussi nous exposer à des contenus pas très sympas. Imagine faire défiler ton fil d’actualité et tomber sur des posts sur l’automutilation, la drogue ou des discours de haine. Pas cool, hein ? C'est là qu'intervient la classification des contenus sensibles : c'est tout un truc pour trouver et filtrer les contenus nuisibles pour que tu puisses profiter de tes réseaux sociaux sans le drame.

Pourquoi avons-nous besoin de la classification des contenus sensibles ?

D’abord, soyons honnêtes : Internet peut être un endroit sauvage. Avec tout le monde et sa grand-mère qui partagent des opinions en ligne, les contenus sensibles peuvent passer à travers les mailles du filet. C'est un problème parce qu'on veut s'assurer que les données partagées sont sûres et respectueuses. C'est comme avoir un videur à la porte d'un club qui vérifie les IDs pour éviter les emmerdeurs. Sans une bonne classification, les contenus nuisibles peuvent se répandre, entraînant de vraies conséquences. Donc, savoir comment détecter et filtrer le contenu sensible, c'est aussi important que de savoir utiliser les emojis correctement dans tes messages !

L'état actuel des Outils de modération

Tu te demandes peut-être, "Il n'y a pas déjà un moyen de choper ces trucs dégoûtants ?" Eh bien, oui et non. Il y a des outils de modération comme Perspective et les APIs de modération d'OpenAI, mais ils ont quelques soucis. Ils ne sont pas très personnalisables, ce qui signifie qu'ils n'arrivent pas à s'adapter à des sujets sensibles spécifiques. En plus, des inquiétudes sur la vie privée apparaissent quand on utilise des serveurs externes. Imagine envoyer tes messages privés à un inconnu—ouille !

Beaucoup de ces outils se concentrent surtout sur le langage toxique, alors que d'autres catégories sérieuses comme l'automutilation et l'abus de substances ne reçoivent pas autant d'attention. C'est comme se concentrer sur la mauvaise coupe de cheveux de quelqu'un alors que sa tenue entière est un désastre de mode ! Ça laisse de grandes lacunes dans ce qu'on peut surveiller et filtrer efficacement.

Le nouveau dataset pour la modération des réseaux sociaux

Pour régler ces problèmes, on a trouvé une super solution : un nouveau dataset conçu spécialement pour modérer le contenu des réseaux sociaux ! Ce dataset couvre six catégories sensibles importantes : langage conflictuel, grossièretés, matériel sexuellement explicite, contenu lié aux drogues, automutilation et spam. En collectant et en organisant ces données de manière intelligente, on vise à combler les lacunes laissées par les recherches précédentes. C'est comme créer une boîte à outils complète au lieu d'avoir juste un marteau et une clé à molette.

Les données sont rassemblées et vérifiées minutieusement pour garantir une qualité constante dans toutes les catégories. Pense à ça comme s'assurer que chaque cupcake dans une boulangerie est tout aussi délicieux—personne ne veut mordre dans un rassis !

Comparaison des modèles pour une meilleure détection

Et là, ça devient intéressant. On a découvert que quand on peaufine des modèles de langage à grande échelle avec notre nouveau dataset, ils performent beaucoup mieux pour détecter le contenu sensible que les modèles classiques. C'est comme dresser un chiot à aller chercher quelque chose comparé à s'attendre à ce qu'un écureuil fasse la même chose—ça n'arrivera tout simplement pas.

Dans nos expériences, nous avons comparé divers modèles. Les modèles plus finement réglés ont généralement fait beaucoup mieux, avec les meilleurs résultats venant de ceux avec 8 milliards de paramètres. Les modèles plus petits s'en sont aussi pas trop mal sortis, mais ils étaient un peu à la traîne.

Le besoin de plus que des mots-clés

Avant ce dataset, beaucoup de projets s'appuyaient sur un ensemble limité de mots-clés pour collecter des données, menant à une compréhension superficielle du contenu sensible. Imagine essayer de pêcher un poisson avec un filet plein de trous—bonne chance avec ça ! On a réalisé qu'en utilisant des méthodes plus complètes pour rassembler les mots-clés, comme les élargir et les affiner, on obtient de meilleurs résultats.

Dans notre dataset, on a veillé à inclure diverses sources pour rassembler des mots de base afin d'avoir une liste robuste, nous donnant une meilleure chance de détecter toutes sortes de contenus sensibles. C'est comme se préparer pour un dîner-partage : pas juste amener une salade de pommes de terre mais s'assurer qu'il y a une variété de plats pour que tout le monde trouve quelque chose à son goût !

Comment nous avons annoté les données

Collecter des données, c'est juste une partie de l'équation ; il fallait aussi les annoter. Ça signifie faire lire des tweets à des gens et décider s'ils appartiennent à une de nos catégories sensibles. Comme un groupe d'amis décidant quel film regarder, plusieurs codeurs ont examiné chaque tweet pour garantir l'exactitude. On visait au moins trois codeurs pour évaluer chaque tweet, et ils devaient décider si le tweet était sensible ou pas.

Parfois, ils n'étaient pas d'accord, et c'est normal. Mais pour simplifier les choses, on a fusionné des catégories similaires, comme discours de haine et autre langage conflictuel. Pense à ça comme mélanger différentes saveurs de glace dans une coupe—c'est toujours bon !

Les résultats sont là !

Qu'est-ce qu'on a trouvé ? Notre dataset, qu'on a baptisé le dataset X-Sensitive, est assez efficace. Il comprend environ 8 000 tweets, et près de la moitié d'entre eux ont été signalés comme sensibles dans une des six catégories. Chaque tweet se voyait généralement attribuer plus d'une étiquette parce que, soyons honnêtes, les tweets peuvent être multi-couches, tout comme une bonne lasagne !

On a aussi remarqué que différents groupes démographiques de codeurs avaient des opinions variées sur ce qui compte comme contenu sensible. Par exemple, les codeurs plus jeunes étaient plus susceptibles de signaler des tweets comme sensibles que les plus vieux. Donc, si tu te demandes jamais pourquoi tes parents ne comprennent pas le slang des réseaux sociaux, maintenant tu sais !

L’analyse de la performance des modèles

Quand on a testé nos modèles, les résultats étaient plutôt bons. Les gros modèles affinés ont montré une performance impressionnante, surtout pour identifier les grossièretés et le contenu sexuellement explicite. Cependant, ils ont eu un peu plus de mal avec des catégories comme les drogues et l'automutilation. C'est un peu comme être super bon à un quiz mais se bloquer quand quelqu'un pose une question sur un sujet précis—totalement relatable, non ?

Même les meilleurs de nos modèles n'ont pas tout parfait, montrant certaines limites. Mais le succès global signifie qu'ils peuvent être de précieux outils pour aider les modérateurs humains. Après tout, qui n'aime pas un assistant utile ?

Défis de la classification du contenu sensible

Classer du contenu sensible, ce n’est pas juste avoir un super dataset et des modèles sophistiqués. Il y a des défis impliqués. Par exemple, certains contenus peuvent être difficiles à Catégoriser, surtout quand ils ont des significations mixtes. C'est comme essayer d'expliquer une blague par texto—ça perd de son impact !

Nos modèles ont eu plus de mal avec certaines catégories, ce qui montre qu'il reste encore du travail à faire. C'est un rappel que la technologie, peu importe à quel point elle est avancée, n'est pas parfaite, et que l'intervention humaine dans des cas sensibles est cruciale.

L'importance de la Transparence et de l'éthique

Quand on traite du contenu sensible, des pratiques éthiques sont un must. On prend la confidentialité des utilisateurs très au sérieux, donc on a veillé à anonymiser les données personnelles et à traiter les annotateurs équitablement. C'est comme organiser une fête où tout le monde se sent bienvenu et en sécurité au lieu de s'inquiéter de ses secrets qui pourraient être révélés.

En partageant nos découvertes et notre dataset avec la communauté, on espère stimuler d'autres recherches et améliorations dans la classification des contenus sensibles. Plus on en parle, mieux on devient pour gérer ça.

Conclusion : aller de l'avant dans la modération de contenu

En conclusion, le chemin de la classification des contenus sensibles est en cours. Bien qu'on ait fait des progrès avec notre nouveau dataset et la performance des modèles, il reste encore beaucoup de travail à faire. Internet est un paysage en constante évolution, et rester en tête du jeu nécessitera un effort et une innovation continus.

Avec les bons outils, une approche coopérative et une touche d'humour, on peut rendre nos espaces en ligne plus sûrs. Après tout, les réseaux sociaux devraient être un endroit amusant et amical—où le plus gros problème est de décider quel mème partager ensuite !

Alors, levons nos verres à une meilleure modération et à tous les mèmes de chats qui illuminent nos fils d’actualité !

Source originale

Titre: Sensitive Content Classification in Social Media: A Holistic Resource and Evaluation

Résumé: The detection of sensitive content in large datasets is crucial for ensuring that shared and analysed data is free from harmful material. However, current moderation tools, such as external APIs, suffer from limitations in customisation, accuracy across diverse sensitive categories, and privacy concerns. Additionally, existing datasets and open-source models focus predominantly on toxic language, leaving gaps in detecting other sensitive categories such as substance abuse or self-harm. In this paper, we put forward a unified dataset tailored for social media content moderation across six sensitive categories: conflictual language, profanity, sexually explicit material, drug-related content, self-harm, and spam. By collecting and annotating data with consistent retrieval strategies and guidelines, we address the shortcomings of previous focalised research. Our analysis demonstrates that fine-tuning large language models (LLMs) on this novel dataset yields significant improvements in detection performance compared to open off-the-shelf models such as LLaMA, and even proprietary OpenAI models, which underperform by 10-15% overall. This limitation is even more pronounced on popular moderation APIs, which cannot be easily tailored to specific sensitive content categories, among others.

Auteurs: Dimosthenis Antypas, Indira Sen, Carla Perez-Almendros, Jose Camacho-Collados, Francesco Barbieri

Dernière mise à jour: 2024-12-06 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2411.19832

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2411.19832

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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