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Choisir le bon LLM : Une nouvelle méthode

Apprends comment les modèles peuvent choisir le meilleur modèle de langage sans l'aide des humains.

Neel Guha, Mayee F. Chen, Trevor Chow, Ishan S. Khare, Christopher Ré

― 7 min lire


Choisir un LLM, c'est Choisir un LLM, c'est simple ! du meilleur modèle de langage. Une nouvelle méthode simplifie le choix
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Les grands modèles de langage (LLMs) sont des programmes informatiques conçus pour comprendre et générer le langage humain. Ces modèles peuvent accomplir plein de tâches comme répondre à des questions, résumer des articles, et même écrire du code. Avec la popularité croissante de ces modèles, des questions se posent sur comment choisir le meilleur pour des tâches spécifiques. Parfois, c'est aux humains de choisir quel modèle utiliser, et ça peut être compliqué car différents modèles fonctionnent mieux pour différentes tâches.

Le défi de choisir le bon LLM

Quand les ingénieurs créent des systèmes qui utilisent des LLMs, ils ont souvent accès à plusieurs modèles pré-entraînés. Imagine avoir une boîte à outils remplie de divers outils mais ne pas savoir lequel est le meilleur pour ton projet. C'est la situation à laquelle font face les ingénieurs. Ils doivent déterminer quel modèle utiliser pour chaque tâche, mais ils n'ont peut-être pas d'infos détaillées sur ce que chaque modèle fait le mieux.

Avant, les solutions nécessitaient que des humains étiquettent des données, ce qui peut prendre beaucoup de temps et coûter cher. Imagine essayer d'étiqueter des milliers de données juste pour comprendre quel modèle fait le meilleur job. Donc, la grande question est : est-ce que les modèles peuvent le découvrir tout seuls sans aide humaine ?

Routage sans étiquettes

Pour résoudre ce problème, les chercheurs explorent le "routage non supervisé". Ce process signifie que les modèles peuvent choisir le meilleur LLM pour chaque tâche sans avoir besoin de données étiquetées. Pense à cela comme un système de vote où chaque modèle vote sur sa capacité à bien performer.

Cette méthode fonctionne en créant un modèle qui analyse les résultats de divers LLMs pour déterminer lequel est le mieux adapté à la tâche spécifique. Au lieu de compter sur quelqu'un pour leur dire ce qui fonctionne, les modèles peuvent s'évaluer eux-mêmes sur la base de leurs performances passées.

Les deux grands défis

Deux défis principaux se présentent quand il s'agit d'atteindre le routage non supervisé :

1. Estimation de la qualité

Pour qu'un modèle puisse choisir la meilleure option, il doit savoir à quel point chaque modèle est bon. Tout comme tu ne voudrais pas choisir un marteau si tu as vraiment besoin d'une clé à molette, les LLMs doivent évaluer leur qualité pour prendre des décisions éclairées.

2. Performance individuelle

Le deuxième défi est que chaque modèle peut avoir des performances différentes selon les types de tâches. Un modèle qui excelle dans un domaine pourrait galérer dans un autre. Il est donc crucial de comprendre comment chaque modèle gère des tâches spécifiques et de prendre des décisions en conséquence.

La solution proposée

Pour relever ces défis, une nouvelle méthode a été créée, permettant aux modèles de router des échantillons vers le meilleur LLM sans avoir besoin d'étiquettes. L'idée est d'évaluer comment chaque modèle performe en fonction de ses résultats pour différentes tâches et de choisir celui qui semble le plus adapté.

Estimation de la qualité

La méthode proposée traite les résultats des LLMs comme des "électeurs" pouvant aider à estimer la qualité de chaque modèle. Les chercheurs ont développé un système qui analyse à quel point les résultats sont similaires à ce qui serait idéalement attendu. Ils ont utilisé des modèles mathématiques pour aider à dériver ces estimations de qualité, donnant à chaque modèle un score basé sur sa performance.

Estimation de la qualité conditionnée

Pour affiner encore plus les prédictions, le système prend en compte comment les modèles ont performé sur des tâches similaires. C'est comme demander à tes amis qui ont déjà réalisé un projet similaire pour des recommandations. En se basant uniquement sur les voisins les plus proches en termes de données, il peut mieux évaluer la performance de chaque modèle pour une tâche spécifique.

Évaluation de la méthode

La nouvelle approche a été mise à l'épreuve de trois manières majeures :

Sélection de LLM

D'abord, les chercheurs voulaient voir à quel point la méthode pouvait identifier le meilleur LLM pour une tâche typique. Après plusieurs tests, il s'est avéré que la méthode faisait un excellent boulot. En fait, le modèle a réussi à choisir le bon outil pour le job environ 70 % du temps. Par exemple, quand il s'agissait de résumer ou de répondre à des questions, il a choisi le meilleur modèle pour plusieurs tâches.

Routage à travers les tâches

Ensuite, les chercheurs ont vérifié si l'approche pouvait efficacement router des échantillons vers des LLMs plus performants à travers des ensembles de données mixtes. Il s'avère que cette méthode a considérablement amélioré la qualité des résultats générés. En comparaison, elle a surpassé d'autres méthodes, prouvant qu'elle peut réellement améliorer la performance des modèles sans avoir besoin d'étiquettes.

Sélection de prompts

Enfin, les chercheurs ont exploré s'ils pouvaient également utiliser cette technique pour trouver le meilleur modèle de prompt pour générer des réponses. Dans les tests, cela a montré des améliorations par rapport aux méthodes précédemment utilisées, permettant aux modèles plus petits d'avoir des performances comparables à des modèles plus grands. C'est comme trouver une pépite cachée qui fait le même boulot qu'un gros outil cher !

Travaux connexes

Dans le monde des modèles de langage, le routage n'est pas un nouveau concept. Les chercheurs étudient depuis longtemps comment choisir efficacement quel modèle utiliser pour différentes tâches. Beaucoup de stratégies passées reposaient beaucoup sur des données étiquetées, ce qui signifiait qu'elles avaient besoin de l'aide humaine pour déterminer quel modèle était le meilleur pour chaque tâche. Cette nouvelle méthode se démarque car elle nécessite aucune étiquette, la rendant plus efficace et accessible.

Conclusion

En résumé, la nouvelle méthode de routage non supervisé pour les LLMs représente un pas en avant significatif. En permettant aux modèles de s'évaluer sans nécessiter d'entrée humaine, cette innovation simplifie le processus de sélection du meilleur modèle pour diverses tâches. Elle s'attaque au défi constant de déterminer efficacement quels outils utiliser dans un domaine plein de choix.

Les résultats jusqu'à présent sont prometteurs, montrant qu'elle peut surpasser d'autres méthodes tout en étant plus conviviale. Le monde des modèles de langage pourrait devenir plus simple et plus efficace grâce à ces avancées, rendant nos vies juste un peu plus faciles. Après tout, qui ne voudrait pas que leurs assistants virtuels se trompent moins souvent ?

Source originale

Titre: Smoothie: Label Free Language Model Routing

Résumé: Large language models (LLMs) are increasingly used in applications where LLM inputs may span many different tasks. Recent work has found that the choice of LLM is consequential, and different LLMs may be good for different input samples. Prior approaches have thus explored how engineers might select an LLM to use for each sample (i.e. routing). While existing routing methods mostly require training auxiliary models on human-annotated data, our work explores whether it is possible to perform unsupervised routing. We propose Smoothie, a weak supervision-inspired routing approach that requires no labeled data. Given a set of outputs from different LLMs, Smoothie constructs a latent variable graphical model over embedding representations of observable LLM outputs and unknown "true" outputs. Using this graphical model, we estimate sample-dependent quality scores for each LLM, and route each sample to the LLM with the highest corresponding score. We find that Smoothie's LLM quality-scores correlate with ground-truth model quality (correctly identifying the optimal model on 9/14 tasks), and that Smoothie outperforms baselines for routing by up to 10 points accuracy.

Auteurs: Neel Guha, Mayee F. Chen, Trevor Chow, Ishan S. Khare, Christopher Ré

Dernière mise à jour: Dec 5, 2024

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2412.04692

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2412.04692

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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