Avancées dans les modèles de Markov cachés autorégressifs pour l'analyse de données dynamiques
Les améliorations dans ARHMM facilitent l'analyse des données de séries temporelles complexes.
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Table des matières
Les modèles à variables latentes nous aident à analyser des données de séries temporelles sans avoir besoin d'exemples étiquetés. Ils sont utiles dans des domaines comme la robotique, la reconnaissance vocale et l'économie. Un modèle courant est le Modèle de Markov caché autorégressif (ARHMM), qui combine des États cachés suivant un processus de Markov avec des états observés qui évoluent de manière prévisible en fonction des états précédents. Cet article présente deux améliorations à l'ARHMM pour mieux capturer des comportements complexes.
C'est quoi un ARHMM ?
Un ARHMM se compose d'états cachés qui influencent les valeurs observées au fil du temps. À tout moment, un état caché produit une observation basée sur sa distribution de probabilité. Dans un ARHMM, l'état observé à un temps donné est influencé à la fois par l'état caché actuel et par les observations précédentes. Ça crée une relation linéaire où l'état caché actuel aide à déterminer le prochain état observé.
Ce modèle a des applications dans différents domaines. Par exemple, il a montré son efficacité dans l'analyse des mouvements des robots, où l'objectif est de segmenter et de comprendre les différentes phases du mouvement.
Limites actuelles
La plupart des ajustements à l'ARHMM se sont concentrés sur les relations entre les états cachés et observés ou ont modifié combien d'états passés sont pris en compte. Cependant, peu se sont penchés sur la façon dont les états observés évoluent au fil du temps. Cet article s'attaque à ce problème en permettant des dynamiques plus flexibles dans la façon dont les états observés peuvent changer.
Améliorations proposées
Les changements proposés consistent à introduire une manière plus large et plus flexible de modéliser les états observés. Les deux principales améliorations sont :
Dynamiques non linéaires dans l'espace cartésien : Au lieu de n'autoriser que des relations linéaires, le nouveau modèle permet des interactions complexes et non linéaires dans un espace tridimensionnel.
Dynamiques linéaires dans l'espace quaternion : Cette partie du modèle est conçue pour représenter efficacement les orientations, qui sont cruciales dans des domaines comme la robotique pour décrire comment les objets sont positionnés et orientés dans l'espace.
Ces nouvelles méthodes peuvent décrire des comportements plus variés au sein des données observées, permettant un meilleur modélisation des scénarios réels.
Compréhension basique des dynamiques
Dans le contexte de l'ARHMM, les dynamiques se réfèrent à la façon dont les états observés changent au fil du temps. Traditionnellement, ces changements ont été linéaires, signifiant qu'ils dépendent seulement de sommes pondérées des états précédents. Cependant, dans de nombreuses situations réelles, les changements ne sont pas si simples et peuvent impliquer des courbes ou d'autres motifs complexes.
Dynamiques non linéaires
En introduisant des dynamiques non linéaires, on permet aux états observés d'être influencés par diverses relations non linéaires. Ça peut être représenté en utilisant différentes fonctions mathématiques qui aident à capturer les motifs complexes observés dans les données réelles.
Dynamiques quaternion unitaires
Les quaternions unitaires offrent un moyen de représenter les orientations sans perdre d'informations sur la rotation. Contrairement aux méthodes traditionnelles qui nécessitent plus de paramètres, les quaternions sont efficaces et peuvent gérer des rotations complexes sans problème. Le modèle proposé utilise des quaternions pour définir comment les orientations évoluent au fil du temps.
Contexte théorique
Pour comprendre le modèle proposé, il est essentiel de saisir la théorie sous-jacente de l'ARHMM. Le modèle commence avec un ensemble de modes cachés qui régissent les données. Chaque état caché peut influencer les états observés en fonction de certaines probabilités. Ça se représente souvent graphiquement, où des flèches signifient les relations entre les états cachés et observés.
L'apprentissage des paramètres du modèle implique généralement deux algorithmes principaux : l'algorithme d'Expectation Maximization (EM) et l'algorithme de Viterbi. L'algorithme EM aide à affiner les paramètres pour mieux correspondre aux données observées, tandis que l'algorithme de Viterbi trouve la séquence d'états cachés la plus probable en fonction des paramètres connus.
Comment le nouveau modèle fonctionne
La nouvelle version de l'ARHMM maintient la structure de base des états cachés et observés, mais change la façon dont ces états observés sont définis et évoluent.
Dynamiques non linéaires en action
En appliquant des dynamiques non linéaires, des relations complexes sont représentées à l'aide de collections de fonctions de base. Une fonction de base aide à créer un cadre flexible, permettant au modèle de s'adapter à différentes formes et comportements dans les données observées.
Pendant l'apprentissage, l'algorithme EM doit être mis à jour pour refléter ces nouvelles dynamiques. Ça implique de calculer des probabilités et des maximisations basées à la fois sur les nouvelles dynamiques non linéaires et l'apprentissage précédent.
Dynamiques quaternion
La partie orientation du modèle profite des mathématiques des quaternions. La représentation quaternion simplifie le processus de définition des dynamiques dans les espaces rotationnels. Lors de la configuration du modèle, les propriétés des quaternions garantissent que les orientations calculées restent valides sans nécessiter de contraintes supplémentaires.
Validation expérimentale
Pour valider l'efficacité de ces nouvelles améliorations, plusieurs expériences sont menées. L'objectif est de voir à quel point le nouveau modèle performe en segmentant des trajectoires comparé à l'ARHMM standard.
Mise en place du test
Dans les tests de validation, un modèle ARHMM connu avec des paramètres fixes est utilisé pour générer des échantillons de données. Ces échantillons servent de référence pour comparer à la fois le nouveau modèle et la version traditionnelle. En faisant varier la complexité des données et le nombre d'états cachés, les tests donnent des aperçus sur quel modèle capture mieux le comportement des données.
Analyse des résultats
Les résultats montrent que le nouveau modèle obtient des scores de segmentation plus élevés. Ça veut dire qu'il peut mieux identifier différentes phases ou actions dans les données de trajectoire.
En particulier, l'ARHMM non linéaire surclasse nettement le modèle linéaire, surtout dans des espaces de faible dimension où des relations linéaires simples échouent à décrire adéquatement les dynamiques sous-jacentes. Dans des dimensions plus élevées, bien que les différences entre les modèles diminuent, l'approche non linéaire conserve encore certains avantages en flexibilité.
Application dans le monde réel
Le modèle proposé est particulièrement bénéfique dans des applications réelles comme la chirurgie robotique. Dans ces contextes, une segmentation précise des mouvements est cruciale pour des tâches comme la suture, le nouage, et d'autres étapes procédurales. Le modèle peut analyser les données des bras robotiques et segmenter précisément leurs actions, ce qui facilite un meilleur entraînement et une automatisation dans les procédures chirurgicales.
Exemple du dataset JIGSAW
En utilisant un dataset appelé JIGSAW, qui comprend diverses tâches chirurgicales, le modèle évalue sa performance. Il compare la nouvelle approche à un ARHMM linéaire et mesure la précision des résultats de segmentation en fonction d'un ensemble de métriques de scoring établies.
Conclusion et directions futures
Les améliorations proposées à l'ARHMM grâce aux dynamiques non linéaires dans l'espace cartésien et aux dynamiques quaternion entraînent une meilleure performance du modèle dans les tâches de segmentation. La capacité du modèle à mieux s'adapter à des comportements observés complexes se traduit par une précision supérieure par rapport aux méthodes traditionnelles.
En avançant, de recherches supplémentaires pourraient explorer des dynamiques encore plus complexes et des modèles comportementaux dans la robotique et au-delà. L'objectif est de peaufiner ces modèles pour traiter un plus large éventail d'applications, les rendant plus efficaces dans des scénarios réels à travers différents domaines.
Titre: Generalization of Auto-Regressive Hidden Markov Models to Non-Linear Dynamics and Unit Quaternion Observation Space
Résumé: Latent variable models are widely used to perform unsupervised segmentation of time series in different context such as robotics, speech recognition, and economics. One of the most widely used latent variable model is the Auto-Regressive Hidden Markov Model (ARHMM), which combines a latent mode governed by a Markov chain dynamics with a linear Auto-Regressive dynamics of the observed state. In this work, we propose two generalizations of the ARHMM. First, we propose a more general AR dynamics in Cartesian space, described as a linear combination of non-linear basis functions. Second, we propose a linear dynamics in unit quaternion space, in order to properly describe orientations. These extensions allow to describe more complex dynamics of the observed state. Although this extension is proposed for the ARHMM, it can be easily extended to other latent variable models with AR dynamics in the observed space, such as Auto-Regressive Hidden semi-Markov Models.
Auteurs: Michele Ginesi, Paolo Fiorini
Dernière mise à jour: 2023-06-08 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2302.11834
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2302.11834
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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