Prédire les effets secondaires dans le traitement du cancer de la tête et du cou
Une étude examine comment l'imagerie quotidienne peut mieux prédire les effets secondaires graves pendant la radiothérapie.
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Table des matières
La Radiothérapie, c'est un traitement courant pour le cancer, y compris les cancers de la tête et du cou. Elle utilise des rayons à haute énergie pour cibler et détruire les cellules cancéreuses. Même si ce traitement peut être efficace, il peut aussi avoir des effets secondaires négatifs, surtout dans les zones sensibles de la tête et du cou. Ces effets peuvent inclure des difficultés à manger, ce qui peut obliger les patients à utiliser une sonde de nutrition, ou même nécessiter une hospitalisation à cause de réactions sévères.
Besoin d'une meilleure prédiction des effets secondaires
Actuellement, les médecins utilisent diverses méthodes pour surveiller les patients pendant la radiothérapie, y compris des techniques d'imagerie comme la tomodensitométrie à faisceau conique (CBCT). Ces imageries aident les médecins à suivre comment les traitements contre le cancer affectent le corps. Cependant, beaucoup de méthodes existantes n'exploitent pas pleinement les informations détaillées fournies par ces scans quotidiens pour prédire les effets secondaires. Ça crée un besoin de meilleures façons d'anticiper quels patients pourraient avoir des problèmes sérieux pendant le traitement.
Utilisation de la technologie avancée pour prédire la toxicité
Les récentes avancées technologiques permettent aux chercheurs d'analyser les changements dans l'anatomie des patients pendant le traitement. Cela implique de regarder comment la forme et la position des tissus et des organes peuvent évoluer au fur et à mesure du traitement. En étudiant ces changements, les chercheurs espèrent établir des liens entre la façon dont le corps d'un patient réagit au traitement et les chances de rencontrer des effets secondaires.
Vue d'ensemble de l'étude
Dans cette étude, l'objectif était d'explorer comment les images quotidiennes de CBCT peuvent être utilisées pour prédire le risque d'effets secondaires graves chez les patients atteints de cancers de la tête et du cou. Plus précisément, il s'agissait d'identifier la probabilité que des patients aient besoin d'une sonde de nutrition, soient hospitalisés, ou subissent des dommages aux tissus, appelés radionécrose.
Analyse des changements avec des modèles informatiques
Les chercheurs ont développé un modèle informatique spécial capable d'analyser à la fois les images quotidiennes de CBCT et les Données cliniques sur les patients. Le modèle se concentre sur les changements qui se produisent du scan initial de planification du traitement aux scans quotidiens réalisés pendant le traitement. En comparant ces scans, le modèle calcule combien les tissus se sont déformés au fil du temps.
Structure du modèle informatique
Le modèle est construit en utilisant une technologie appelée réseaux de neurones convolutifs (CNN). Cette approche est efficace pour traiter des images et peut aider à identifier des motifs au sein des données. Le modèle spécial conçu dans cette étude a plusieurs branches pour traiter des informations de différentes sources, y compris les images de CBCT et les détails cliniques des patients, afin de prédire les toxicités potentielles.
Données et méthodes des patients
Les chercheurs ont utilisé un grand ensemble de données de patients ayant subi une radiothérapie pour des cancers de la tête et du cou. Ces données comprenaient des images prises pendant plusieurs semaines de traitement, ainsi que des informations cliniques sur chaque patient. Les facteurs pris en compte incluaient l'âge, le sexe, la localisation de la tumeur et d'autres détails de santé.
Préparation des données
Avant d'analyser les données, les chercheurs ont veillé à ce que toutes les images soient standardisées. Cela impliquait d'ajuster la taille et l'intensité des pixels des images pour garantir la cohérence. Ils se sont également concentrés sur les zones touchées par le cancer pour s'assurer que leur modèle se concentrait sur les informations pertinentes.
Enregistrement et classification des images
Pour analyser correctement les images, les chercheurs ont utilisé des techniques pour aligner et enregistrer les scans. C'est crucial car cela aide à garantir que les points de comparaison entre le scan de base et les scans quotidiens sont précis.
Construction du modèle de classification
Après avoir préparé les données, les chercheurs ont construit un modèle pour classer le risque de développer des effets secondaires graves. Ils ont entraîné le modèle en utilisant à la fois les données d'imagerie et les informations cliniques. Le but était de voir si le modèle pouvait prédire la probabilité que les patients rencontrent des effets secondaires spécifiques pendant leur traitement.
Entraînement du modèle
Les chercheurs ont divisé les données des patients en différents groupes pour l'entraînement et l'évaluation. Ils ont entraîné le modèle à apprendre des relations entre les changements observés dans les images et les résultats cliniques pour améliorer ses capacités prédictives.
Évaluation des performances
Pour évaluer l'efficacité du modèle, les chercheurs ont examiné divers indicateurs de performance. Cela incluait la précision dans la prédiction de si les patients subiraient des effets secondaires graves, comme le besoin d'une sonde de nutrition ou une hospitalisation.
Résultats et conclusions
Impact des données d'imagerie et cliniques
Les résultats ont montré que le modèle fonctionnait bien lorsque les données d'imagerie et cliniques étaient utilisées ensemble. La combinaison offrait une meilleure compréhension des risques que l'utilisation de l'une ou l'autre des données à elle seule. Par exemple, en prédisant le besoin d'une sonde de nutrition, le modèle était capable de relier les changements dans l'anatomie captés dans les images à la probabilité de développer une Dysphagie, ou des difficultés à avaler.
Succès prédictif dans le temps
Les chercheurs ont noté qu'au fur et à mesure que le traitement avançait, la capacité du modèle à prédire certains effets secondaires s'améliorait. Pour le risque d'avoir besoin d'une sonde de nutrition, le modèle a montré une précision plus élevée à mesure que davantage de scans quotidiens étaient intégrés dans l'analyse. Toutefois, ce n'était pas le cas pour d'autres effets secondaires, comme l'hospitalisation ou les dommages aux tissus, qui n'ont pas montré la même corrélation dans le temps.
Défis et directions futures
Malgré des résultats prometteurs, les chercheurs ont reconnu qu'il y avait des limites à leur étude. Un domaine majeur à améliorer est le besoin d'incorporer plus de données d'imagerie spécifiques au traitement en complément des scans quotidiens. Cela inclurait des informations sur la dose de radiation administrée et comment cela affecte les tissus des patients au fil du temps.
Étapes suivantes en recherche
Pour l'avenir, les chercheurs visent à explorer d'autres moyens d'améliorer encore les modèles de prédiction. Ils s'intéressent à examiner la relation entre le timing des effets secondaires et les changements spécifiques observés en imagerie, ainsi qu'à utiliser des ensembles de données plus complets.
Conclusion
Les découvertes de cette étude soulignent les avantages potentiels de l'utilisation d'images quotidiennes pour prédire le risque d'effets secondaires graves chez les patients subissant une radiothérapie pour des cancers de la tête et du cou. En analysant les changements anatomiques au fil du temps, les chercheurs pourraient obtenir des informations précieuses sur les soins aux patients, ce qui pourrait conduire à une meilleure gestion des effets secondaires et à de meilleurs résultats de traitement. À mesure que la technologie continue d'évoluer, l'objectif est de peaufiner ces modèles prédictifs pour améliorer la sécurité et l'efficacité des traitements contre le cancer.
Titre: Comparing 3D deformations between longitudinal daily CBCT acquisitions using CNN for head and neck radiotherapy toxicity prediction
Résumé: Adaptive radiotherapy is a growing field of study in cancer treatment due to it's objective in sparing healthy tissue. The standard of care in several institutions includes longitudinal cone-beam computed tomography (CBCT) acquisitions to monitor changes, but have yet to be used to improve tumor control while managing side-effects. The aim of this study is to demonstrate the clinical value of pre-treatment CBCT acquired daily during radiation therapy treatment for head and neck cancers for the downstream task of predicting severe toxicity occurrence: reactive feeding tube (NG), hospitalization and radionecrosis. For this, we propose a deformable 3D classification pipeline that includes a component analyzing the Jacobian matrix of the deformation between planning CT and longitudinal CBCT, as well as clinical data. The model is based on a multi-branch 3D residual convolutional neural network, while the CT to CBCT registration is based on a pair of VoxelMorph architectures. Accuracies of 85.8% and 75.3% was found for radionecrosis and hospitalization, respectively, with similar performance as early as after the first week of treatment. For NG tube risk, performance improves with increasing the timing of the CBCT fraction, reaching 83.1% after the $5_{th}$ week of treatment.
Auteurs: William Trung Le, Chulmin Bang, Philippine Cordelle, Daniel Markel, Phuc Felix Nguyen-Tan, Houda Bahig, Samuel Kadoury
Dernière mise à jour: 2023-03-07 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.03965
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.03965
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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