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Nouveau modèle détecte la désinfo sur le COVID-19 en utilisant les émotions

Une nouvelle méthode pour identifier la désinformation sur le COVID-19 en analysant les émotions dans les tweets.

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La désinformation sur le COVID-19, c’est un vrai problème, surtout sur les réseaux sociaux comme Twitter. Les fausses infos peuvent nuire à la santé publique et miner la confiance dans des mesures de santé importantes, comme les vaccins. Cet article parle d’une nouvelle méthode pour détecter la désinformation sur le COVID-19 en regardant les Émotions exprimées dans les Tweets.

La menace de la désinformation

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la désinformation sur des plateformes comme Twitter, Facebook et Instagram a explosé. Cette désinformation tourne souvent autour des vaccins, de la manière dont le virus se propage, de ses origines et de conseils médicaux qui ne sont pas soutenus par la science. De telles fausses affirmations peuvent induire les gens en erreur et mener à des choix de santé dangereux, comme refuser des vaccins qui ont prouvé leur efficacité.

Les vaccins sont cruciaux pour combattre ce virus, surtout pour les groupes vulnérables comme les personnes âgées et celles avec un système immunitaire affaibli. Quand les gens hésitent à se faire vacciner à cause de désinformation, ça augmente le risque de décès évitables. Donc, comprendre et détecter la désinformation est essentiel pour la sécurité publique.

Approches d'apprentissage automatique

Beaucoup de chercheurs ont essayé d'utiliser la technologie, comme l'apprentissage automatique, pour lutter contre la désinformation. Certains systèmes ont été développés pour détecter les fausses affirmations en analysant le texte des publications. Quelques bases de données ont été créées pour cela, comprenant des Désinformations connues et des infos réelles sur le COVID-19. L’objectif de ces systèmes est d'améliorer l'identification des fausses affirmations sur les réseaux sociaux.

Le rôle des émotions

Un facteur clé dans la manière dont la désinformation se propage, c’est le langage émotionnel utilisé dans les publications. Les gens sont souvent enclins à partager des infos qui résonnent avec leurs sentiments ou soutiennent leurs croyances. Par exemple, quelqu'un d'anxieux à propos de la pandémie pourrait être attiré par des fausses affirmations qui donnent de faux espoirs, tandis qu'une personne sceptique envers les mesures gouvernementales pourrait croire à des théories du complot.

Reconnaître l’impact des émotions peut aider à améliorer la précision de la détection de la désinformation. En analysant les émotions exprimées dans les tweets, les chercheurs peuvent créer de meilleurs outils pour identifier les fausses infos.

Notre nouvelle approche

Pour s’attaquer à ce problème, on propose un nouveau modèle qui combine l’analyse émotionnelle et la désinformation. En utilisant deux systèmes d'encodage séparés, un pour détecter les émotions et l'autre pour identifier la désinformation, on vise à améliorer la capacité à classer les tweets avec précision.

L’analyse émotionnelle se base sur un nouveau jeu de données qui capture différentes émotions comme la joie, la colère, la tristesse et la peur. On a entraîné un système à reconnaître ces émotions, ce qui peut aider à classer les tweets plus efficacement. En même temps, on a aussi affiné un outil d’analyse de désinformation existant qui se concentre spécifiquement sur les tweets concernant le COVID-19.

Comment on a collecté les données

Pour créer nos ensembles de données, on a utilisé un corps de tweets existants sur le COVID-19. On a classé ces tweets en fonction de la gravité de la désinformation, avec des étiquettes comme "vraies nouvelles", "possiblement sévère", "très sévère", etc. Notre ensemble de données comptait 61 286 tweets, mais on l’a réduit à cause de limites computationnelles et de problèmes avec la distribution des données.

De plus, on a créé un autre ensemble de données pour étiqueter les tweets selon les émotions. On a sélectionné des tweets au hasard et des annotateurs humains les ont classés en sept catégories émotionnelles. Ce processus nous a permis d’affiner notre modèle de reconnaissance émotionnelle, qu’on a ensuite utilisé avec notre analyse de désinformation.

Méthodologie

Pour répondre à nos questions de recherche, on a développé une méthodologie en deux parties. D’abord, on a entraîné deux Modèles séparés utilisant différents types de données. Le premier modèle se concentre sur la classification des émotions, tandis que le second cible la gravité de la désinformation.

Les tweets passent par ces modèles pour générer des représentations pertinentes, qui sont ensuite combinées. Ces informations combinées sont utilisées pour faire des prédictions sur si un tweet contient de la désinformation et quelle est sa gravité.

Mise en place expérimentale

On a préparé notre expérience en nettoyant les données. Ça impliquait de retirer les tweets supprimés et toute info inutile comme les liens ou les noms d’utilisateur. On a ensuite divisé notre ensemble de données en un ensemble d’entraînement et un ensemble de test pour évaluer la performance de notre modèle.

Pour mesurer l’efficacité de notre nouvelle approche, on l’a comparée à trois modèles existants. Chacun de ces modèles a utilisé différentes méthodes pour analyser les tweets. En comparant notre modèle avec ces références, on a cherché à déterminer à quel point notre approche combinée était efficace.

Résultats

Nos résultats ont montré que notre nouveau modèle se débrouillait mieux pour classifier la désinformation par rapport aux modèles de référence. Plus précisément, on a constaté des améliorations dans l’identification des tweets contenant de vraies nouvelles et ceux qui affirment des désinformations. Le modèle s'est particulièrement bien comporté dans des catégories où la désinformation était présente, comme les tweets "possiblement sévères" ou "très sévères".

On a aussi prêté une attention particulière au rappel, une mesure de combien de cas réels de désinformation ont été correctement identifiés. Cet aspect est crucial pour des applications pratiques, comme le signalement de tweets pour une révision humaine. Notre modèle a montré des améliorations significatives en rappel par rapport aux modèles de référence.

De plus, notre approche à double encodeur a systématiquement surpassé les modèles simples, ce qui indique que combiner l’analyse émotionnelle et la désinformation était efficace.

Comprendre les résultats du modèle

Pour interpréter comment notre modèle prend des décisions, on a examiné l’attention qu’il accorde à différents mots dans les tweets. En utilisant un outil pour interpréter le modèle, on a pu voir quels mots influençaient les Classifications de manière positive ou négative. Par exemple, les mots associés à de fortes émotions avaient un impact significatif sur la façon dont le modèle classait les tweets.

Défis et limites

Malgré les avancées, notre modèle a quelques limites. Un gros problème était le déséquilibre des différentes catégories de désinformation dans les ensembles d’entraînement et de test. Cette incohérence pourrait amener le modèle à privilégier certains types de tweets, impactant son efficacité globale.

De plus, la qualité des données annotées pour la désinformation n’était pas toujours élevée. Certains tweets étaient difficiles à classer parce qu’ils manquaient de contexte ou étaient sarcastiques, ce qui laissait place à l’ambiguïté dans l’étiquetage. Cette complexité dans le langage peut embrouiller le modèle et affecter son processus d’apprentissage.

En outre, l'étiquetage émotionnel avait ses propres incohérences, car différents annotateurs étaient parfois en désaccord sur les classifications. Cette variabilité pourrait induire en erreur les émotions attribuées aux tweets, affectant notre analyse.

Enfin, il faut aussi considérer qu’au fur et à mesure que la pandémie évolue, les types de désinformation peuvent changer. Certaines affirmations qui étaient autrefois considérées comme fausses peuvent plus tard être considérées comme vraies, soulignant la nécessité de mettre à jour continuellement nos ensembles de données et nos modèles.

Directions futures

On pense que notre approche pourrait avoir des applications plus larges au-delà du COVID-19. La désinformation est un souci dans divers domaines, comme la politique où les affirmations liées aux élections circulent souvent. Notre méthode d’analyse double pourrait aussi être appliquée à des articles de presse pour évaluer le contenu émotionnel et identifier les informations trompeuses.

Améliorer notre compréhension de la manière dont les émotions influencent la propagation de la désinformation sera crucial pour développer des systèmes de détection efficaces. Alors que les gens utilisent les réseaux sociaux pour communiquer, la complexité du langage et les tonalités émotionnelles dans les messages devront être examinées en continu.

Notre étude souligne l'importance de capturer à la fois le contexte émotionnel et le contenu factuel pour améliorer la performance des modèles de détection de la désinformation. Elle met en lumière que naviguer dans les nuances de la communication humaine peut considérablement améliorer l’efficacité de ces modèles pour faire face aux défis posés par les fausses affirmations sur les réseaux sociaux.

Conclusion

En résumé, détecter la désinformation sur le COVID-19 nécessite des approches innovantes qui prennent en compte à la fois les faits et les émotions derrière les mots. Notre étude démontre qu’intégrer l’analyse émotionnelle avec la détection de désinformation améliore la précision de classification. Alors que la désinformation continue de représenter un risque important pour la santé publique, développer des outils qui la combattent efficacement est plus critique que jamais. Une recherche continue dans ce domaine peut conduire à des modèles améliorés qui protègent mieux les gens des dangers de la désinformation.

Source originale

Titre: Not cool, calm or collected: Using emotional language to detect COVID-19 misinformation

Résumé: COVID-19 misinformation on social media platforms such as twitter is a threat to effective pandemic management. Prior works on tweet COVID-19 misinformation negates the role of semantic features common to twitter such as charged emotions. Thus, we present a novel COVID-19 misinformation model, which uses both a tweet emotion encoder and COVID-19 misinformation encoder to predict whether a tweet contains COVID-19 misinformation. Our emotion encoder was fine-tuned on a novel annotated dataset and our COVID-19 misinformation encoder was fine-tuned on a subset of the COVID-HeRA dataset. Experimental results show superior results using the combination of emotion and misinformation encoders as opposed to a misinformation classifier alone. Furthermore, extensive result analysis was conducted, highlighting low quality labels and mismatched label distributions as key limitations to our study.

Auteurs: Gabriel Asher, Phil Bohlman, Karsten Kleyensteuber

Dernière mise à jour: 2023-03-27 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2303.16777

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2303.16777

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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