Automatisation de la détection des parasites d'origine aquatique
De nouvelles méthodes utilisent l'apprentissage profond pour détecter rapidement les parasites dans les aliments et l'eau contaminés.
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Table des matières
- Méthodes de Détection Actuelles
- Le Problème avec les Microscopes Smartphone
- Détection Automatique avec Deep Learning
- Création de l’Ensemble de Données
- Évaluation des Modèles
- Résultats
- Défis avec la Microscopie Smartphone
- Conclusion
- Implications pour la Santé Publique
- Directions Futures
- Source originale
- Liens de référence
Chaque année, des millions de personnes meurent à cause de la nourriture et de l'eau contaminées. C'est un gros problème dans le monde entier, surtout dans les endroits où l'assainissement est nul. Giardia et Cryptosporidium sont deux petites bestioles qui causent souvent de la diarrhée et d'autres maladies. On les trouve dans des aliments et de l'eau contaminés et elles sont souvent à l'origine d'épidémies.
Méthodes de Détection Actuelles
Détecter ces parasites est super important pour éviter les maladies, mais les méthodes traditionnelles peuvent être chères, lentes, et demandent des techniciens qualifiés. Des techniques comme la réaction en chaîne par polymérase (PCR) ou différentes méthodes de microscopie sont fiables mais prennent beaucoup de temps et de ressources. Par exemple, les cultures cellulaires peuvent prendre des heures, tandis que la PCR nécessite des matériaux coûteux. Ces défis mènent souvent à un manque de tests dans les zones plus pauvres.
La microscopie est la méthode la plus courante pour identifier ces organismes, surtout dans les pays à faibles ressources. Les microscopes traditionnels sont non seulement chers, mais aussi encombrants et exigent des opérateurs expérimentés. Récemment, des microscopes basés sur smartphone ont été développés. Ils sont portables, moins chers, et peuvent se connecter à l’écran d’un smartphone pour une visualisation facile. Cependant, ces appareils ont encore besoin de personnes formées pour identifier les organismes correctement.
Le Problème avec les Microscopes Smartphone
Un problème avec les microscopes smartphone, c'est qu’ils produisent des images plus bruyantes par rapport aux microscopes traditionnels. Cela rend difficile de voir clairement les organismes, et seuls des techniciens qualifiés peuvent faire une analyse précise. Beaucoup de zones où ces parasites posent problème n'ont pas accès à des travailleurs qualifiés. C'est là qu'un système de détection automatique pourrait aider.
Détection Automatique avec Deep Learning
Le deep learning est une forme d'intelligence artificielle qui peut analyser les images rapidement et avec précision. En entraînant des modèles informatiques à reconnaître les formes de Giardia et Cryptosporidium, il pourrait être possible d'automatiser le processus de détection. Cette méthode pourrait aider dans les zones où des techniciens qualifiés ne sont pas disponibles.
Dans cette étude, on a testé trois modèles de deep learning populaires-Faster RCNN, RetinaNet, et YOLOv8s-pour voir à quel point ils pouvaient identifier ces parasites dans des images de microscopie smartphone comparées à des images de microscope traditionnel. On a créé un ensemble de données sur mesure en prenant des images d'échantillons de référence et d'échantillons de légumes réels.
Création de l’Ensemble de Données
Pour construire notre ensemble de données, on a collecté des images en utilisant deux types de microscopes : un microscope à champ clair traditionnel et un microscope smartphone. On a utilisé des échantillons standards contenant les parasites et aussi pris des échantillons de légumes achetés sur les marchés locaux au Népal. Un expert dans le domaine a pris de nombreuses images pour s'assurer qu'elles étaient claires et utiles pour l'entraînement du modèle.
L'expert a aussi annoté les images, marquant où se trouvaient les parasites. Cela a aidé à créer une vérité de terrain pour comparer quand on a évalué nos modèles.
Évaluation des Modèles
On a entraîné les trois modèles de deep learning avec notre ensemble de données. Les modèles ont été testés sur leur capacité à reconnaître les kystes de Giardia et Cryptosporidium. On a mesuré leurs performances avec des métriques comme la précision, le rappel, et le score F1. Ces métriques nous aident à comprendre comment les modèles pouvaient identifier les parasites par rapport aux experts humains et aux non-experts.
Résultats
Les résultats ont montré que les modèles avaient généralement de meilleures performances sur les images prises avec des microscopes traditionnels par rapport aux images smartphones. C'est attendu car les images traditionnelles ont tendance à être plus claires, ce qui permet aux modèles d'identifier plus facilement les parasites. Parmi les modèles, YOLOv8s était le plus rapide pour faire des prédictions, tandis que RetinaNet montrait plus de stabilité dans ses résultats.
Sur les images test prises avec des microscopes smartphones, les modèles ont quand même réussi à détecter les cibles, mais leur performance était plus faible que prévu. YOLOv8s avait le plus de mal avec de nouvelles données, tandis que RetinaNet performait mieux, surtout avec des objets plus petits comme les kystes de Cryptosporidium.
Fait intéressant, les modèles ont surpassé les humains non-experts dans la plupart des situations. Ça suggère que ces systèmes automatisés pourraient être utiles dans des endroits où des experts ne sont pas disponibles pour analyser les échantillons.
Défis avec la Microscopie Smartphone
Malgré des résultats prometteurs, il y a encore des défis à l'utilisation des microscopes smartphone pour la détection de parasites. Par exemple, les images capturées avec des smartphones peuvent être bruyantes ou floues, ce qui affecte la capacité des modèles à détecter les kystes avec précision. De plus, le design des lentilles des smartphones peut déformer les images, rendant difficile l'identification correcte des organismes.
Dans certains cas, les modèles confondaient les kystes de Giardia avec ceux de Cryptosporidium à cause de leurs tailles et apparences similaires. Ce problème pourrait être résolu en améliorant les modèles et en utilisant des ensembles de données plus vastes pour l'entraînement.
Conclusion
En résumé, notre recherche suggère que les modèles de deep learning peuvent aider à automatiser la détection de Giardia et Cryptosporidium en utilisant des microscopes smartphone. Cette approche montre du potentiel pour fournir des diagnostics plus rapides dans des zones à ressources limitées. Les modèles ont mieux performé que les non-experts dans l'identification des kystes, mais il y a encore beaucoup à améliorer.
Les travaux futurs devront se concentrer sur l'augmentation de la taille des ensembles de données d'entraînement, ce qui devrait probablement améliorer les performances des modèles. De plus, il faudra s'efforcer de peaufiner les modèles pour mieux détecter des organismes plus petits comme Cryptosporidium. Cela pourrait rendre les systèmes de détection basés sur smartphone encore plus efficaces dans la lutte contre les maladies d'origine hydrique.
Implications pour la Santé Publique
Automatiser l'identification de ces pathogènes peut être un outil précieux en santé publique, surtout dans les régions confrontées à des défis liés à la sécurité de l'eau. En rendant la détection plus rapide et plus facile, on peut aider à prévenir les épidémies et sauver des vies. C'est particulièrement crucial dans les pays à faible revenu où les ressources sont souvent rares et l'accès à des professionnels qualifiés est limité.
Dans les années à venir, l'intégration de modèles automatisés dans la technologie smartphone pourrait mener à des avancées significatives dans la façon dont on surveille et répond aux maladies d'origine hydrique. La recherche dans ce domaine est essentielle pour développer des solutions efficaces qui peuvent être utilisées dans des scénarios réels. En mettant l'accent sur les forces du deep learning et l'accessibilité de la technologie smartphone, on peut améliorer les résultats de santé à l'échelle mondiale.
Directions Futures
Pour tirer pleinement parti des capacités de la microscopie smartphone et du deep learning, les études futures devraient viser à collecter un ensemble de données plus substantiel et diversifié. Cela aidera à entraîner des modèles capables de faire la distinction entre des organismes similaires de manière efficace. De plus, des partenariats avec des communautés locales et des organisations de santé peuvent aider à mettre en œuvre ces technologies là où elles sont le plus nécessaires.
À mesure que la technologie smartphone continue d'évoluer, il pourrait devenir plus facile et moins coûteux de développer et déployer ces systèmes de détection automatisée. Cela permettrait un suivi régulier de la qualité des aliments et de l'eau, permettant des temps de réponse plus rapides en cas d'incidents de contamination.
En conclusion, la détection automatique de Giardia et Cryptosporidium en utilisant la microscopie smartphone et le deep learning n'est pas juste une possibilité théorique mais une approche pratique qui peut répondre à des besoins urgents en santé publique. Avec une recherche et un développement continu, on peut espérer un avenir où l'accès à de l'eau potable et à de la nourriture sûre est une réalité pour tout le monde.
Titre: Deep-learning Assisted Detection and Quantification of (oo)cysts of Giardia and Cryptosporidium on Smartphone Microscopy Images
Résumé: The consumption of microbial-contaminated food and water is responsible for the deaths of millions of people annually. Smartphone-based microscopy systems are portable, low-cost, and more accessible alternatives for the detection of Giardia and Cryptosporidium than traditional brightfield microscopes. However, the images from smartphone microscopes are noisier and require manual cyst identification by trained technicians, usually unavailable in resource-limited settings. Automatic detection of (oo)cysts using deep-learning-based object detection could offer a solution for this limitation. We evaluate the performance of four state-of-the-art object detectors to detect (oo)cysts of Giardia and Cryptosporidium on a custom dataset that includes both smartphone and brightfield microscopic images from vegetable samples. Faster RCNN, RetinaNet, You Only Look Once (YOLOv8s), and Deformable Detection Transformer (Deformable DETR) deep-learning models were employed to explore their efficacy and limitations. Our results show that while the deep-learning models perform better with the brightfield microscopy image dataset than the smartphone microscopy image dataset, the smartphone microscopy predictions are still comparable to the prediction performance of non-experts. Also, we publicly release brightfield and smartphone microscopy datasets with the benchmark results for the detection of Giardia and Cryptosporidium, independently captured on reference (or standard lab setting) and vegetable samples. Our code and dataset are available at https://github.com/naamiinepal/smartphone_microscopy and https://doi.org/10.5281/zenodo.7813183, respectively.
Auteurs: Suprim Nakarmi, Sanam Pudasaini, Safal Thapaliya, Pratima Upretee, Retina Shrestha, Basant Giri, Bhanu Bhakta Neupane, Bishesh Khanal
Dernière mise à jour: 2024-08-06 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2304.05339
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2304.05339
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.
Liens de référence
- https://docs.scipy.org/doc/scipy/reference/generated/scipy.stats.wilcoxon.html
- https://www.jmlr.org/format/natbib.pdf
- https://github.com/melba-journal/submission#special-issues
- https://yoururl.com
- https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/drinking-water
- https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/food-safety
- https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/diarrhoeal-disease
- https://github.com/naamiinepal/smartphone_microscopy