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Examiner la xénophobie dans la migration des réfugiés

Une étude sur les événements xénophobes qui touchent les migrants et les réfugiés dans le monde.

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Analyse de la xénophobieAnalyse de la xénophobieet de la migrationxénophobie sur les migrants.Un regard critique sur l'impact de la
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Les gens bougent à travers le monde pour trouver de meilleures opportunités de taf ou pour fuir des guerres et des catastrophes. Il y a environ 281 millions de personnes qui ont migré à l'international, ce qui fait un peu une personne sur 30 dans le monde. Parmi elles, plus de 82 millions ont été forcées de quitter leur chez-soi. Même si les migrants essaient de s'intégrer dans leurs nouvelles communautés, ils font souvent face à de l'hostilité et des actes xenophobes. C'est une violence dirigée vers des personnes de différents horizons, ce qui rend difficile pour eux d'avoir un accès égal aux ressources et de vivre avec dignité. Pour lutter contre la xénophobie, il est important d'étudier ces événements hostiles et de comprendre les raisons qui les sous-tendent.

Importance d’étudier les événements xénophobes

Des organisations comme le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et l'Organisation internationale pour les migrations sont là pour assurer une migration sûre. Une partie de leur boulot consiste à s'attaquer à la xénophobie. Pour mieux comprendre le problème, on a examiné une grande quantité de Données sur les reportages concernant les réfugiés et la migration, en utilisant une ressource appelée GDELT, qui est une grosse base de données qui suit les événements d'actualité dans le monde.

Approche et outils

On a utilisé les données de GDELT pour étudier de près les événements xénophobes à travers deux études de cas. La première étude portait sur la couverture médiatique entourant la tragique mort d’un jeune garçon syrien nommé Alan Kurdi, qui s'est noyé en essayant de rejoindre l'Europe. La deuxième étude concernait une hausse des reportages en mars 2021 sur l'augmentation des migrants arrivant en Espagne.

Pour analyser les données efficacement, on a utilisé un outil appelé Google BigQuery, qui aide à gérer de gros ensembles de données. Avec l'aide de l'API de GDELT, on a pu extraire des infos pertinentes sur les articles de presse concernant les réfugiés et les sentiments xénophobes.

Étude de cas 1 : L'incident Alan Kurdi

La tragédie a frappé en septembre 2015 quand Alan Kurdi, âgé de deux ans, est mort en fuyant la Syrie avec sa famille. Son histoire a attiré l'attention internationale après qu'une photo de son corps échoué sur une plage ait fait le tour du monde. On s'est concentré sur les articles publiés dans les six mois avant et après cet incident pour comprendre comment cela a influencé la couverture médiatique sur les questions de réfugiés.

Notre analyse a montré une augmentation significative des articles sur les réfugiés après la mort d'Alan. Plus de gens sont devenus conscients des défis auxquels font face les réfugiés, même si le sentiment général dans ces articles est resté surtout négatif. En regardant le ton des articles, on a pu voir qu'il y avait des variations, mais la couverture dépeignait souvent les réfugiés de manière négative.

Étude de cas 2 : Pic de couverture médiatique en mars 2021

En mars 2021, on a remarqué une hausse des articles traitant des problèmes de réfugiés. Notre hypothèse était que cette montée était liée à un incident de tir à Atlanta, en Géorgie, où plusieurs femmes d'origine asiatique ont été ciblées. Cet incident a déclenché des discussions sur la montée des crimes haineux contre les communautés asiatiques. On a analysé des articles de mars 2021 pour voir comment ils abordaçaient ces thèmes.

Ce qu'on a découvert était surprenant. Le pic d'articles ne coïncidait pas avec l'incident de tir. Au lieu de ça, de nombreux articles parlaient de l'augmentation du nombre de migrants africains arrivant aux îles Canaries à cette même période. En examinant ces données, on a pu identifier les principaux pays concernés, avec l'Espagne ayant le plus grand nombre de rapports.

Analyse des données et résultats

Tout au long de nos études, on a consacré pas mal de temps à comprendre la structure des données de GDELT. La base de données GDELT contient diverses tables avec des infos détaillées sur les événements mondiaux, y compris :

  • Table des événements : Contient des données sur les événements qui se produisent dans le monde.
  • Mentions d'événements : Liste les mentions de ces événements dans les articles de presse.
  • Graphique de connaissance global (GKG) : Connecte diverses sources de données pour fournir du contexte et une analyse des sentiments.

On a trouvé que comprendre ces tables nous aidait à analyser, filtrer et regrouper les données efficacement. En utilisant BigQuery, on pouvait extraire rapidement les informations nécessaires.

Défis rencontrés

En bossant sur cette étude, on a rencontré plusieurs défis. La complexité de la base de données GDELT a rendu le démarrage difficile. Avec tant de champs différents et de connexions entre les tables, on a investi du temps pour se familiariser avec le fonctionnement de tout ça. Le gros volume de données a aussi posé des problèmes de qualité des données. Certains dossiers avaient des valeurs manquantes ou incorrectes, ce qui nous a obligés à se concentrer sur les tendances plus larges plutôt que sur des entrées individuelles.

Utiliser l'API de GDELT avait ses limites. Par exemple, l'API fournissait principalement des données à partir de 2017, ce qui a restreint certaines de nos Analyses. On a aussi eu des difficultés à visualiser les données. Ça a pris plusieurs essais pour trouver des façons efficaces de présenter nos résultats de manière claire et compréhensible.

Travaux futurs

En regardant vers l'avenir, on vise à développer de meilleurs outils visuels qui peuvent aider à surveiller la violence xénophobe contre les migrants et les réfugiés. Notre but est d'identifier des "zones chaudes" où les événements xénophobes sont fréquents et de déterminer quand ces incidents peuvent s'intensifier. On veut aussi en apprendre plus sur les événements qui peuvent mener à une augmentation des actes xénophobes.

Cette recherche peut s'étendre au-delà de la xénophobie. On peut également aborder plusieurs problèmes sociétaux incluant le racisme, les disparités en santé, et les impacts du changement climatique. En s'attaquant à ces problématiques complexes, on espère trouver des solutions efficaces pour améliorer la vie des communautés vulnérables.

Conclusion

La migration est une expérience courante alors que les gens cherchent de meilleures vies ou de la sécurité. Cependant, les dangers de la xénophobie rendent difficile l'intégration des migrants dans de nouvelles sociétés. Grâce à notre exploration des événements xénophobes en utilisant les données de GDELT, on a voulu mettre en lumière ces problèmes critiques. En regardant des études de cas et en analysant la couverture médiatique, on espère contribuer à la lutte contre la xénophobie et à sensibiliser aux luttes rencontrées par les réfugiés et les migrants.

Nos résultats soulignent l'importance d'une surveillance et d'une analyse continues pour mieux comprendre comment les représentations médiatiques et les attitudes sociétales envers les migrants peuvent influencer la perception publique et les politiques. On croit que cette recherche est un pas vers la création d'un monde plus inclusif et compatissant pour tous, peu importe leur origine.

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