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Techniques de classification d'intention efficaces pour les chatbots

Méthodes pour améliorer la classification des intentions des chatbots avec un minimum de données d'entraînement.

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Ces dernières années, beaucoup d'entreprises ont commencé à utiliser des chatbots et des agents virtuels pour aider leurs clients. Ces systèmes doivent comprendre ce que les utilisateurs veulent, ce qu'on appelle la Classification d'intentions. Cependant, entraîner ces systèmes peut prendre beaucoup de temps et nécessite beaucoup de données. Quand un nouveau client arrive, il peut être difficile de lui fournir une classification d'intentions précise immédiatement. C'est souvent ce qu'on appelle le "problème de démarrage à froid".

Pour résoudre ce problème, on se penche sur deux concepts importants : les techniques Zero-shot et few-shot. Ces méthodes permettent aux systèmes de reconnaître les intentions des utilisateurs avec peu ou pas de données d'entraînement. Cet article discute de quatre approches différentes qui peuvent gérer la classification d'intentions de manière efficace, même quand les ressources sont limitées.

Le défi de la classification d'intentions

Créer un chatbot qui comprend bien les intentions des utilisateurs implique de rassembler beaucoup d'exemples de phrases, appelées énoncés. Ces exemples nécessitent généralement un gros boulot manuel à collecter. Si une entreprise propose des services à de nombreux clients, gérer les données pour entraîner des modèles d'intentions séparés peut vite devenir complexe et lourd. C'est là que les techniques zero-shot et few-shot deviennent utiles.

Zero-shot signifie que le système peut identifier des intentions sans aucun exemple spécifique lié à ces intentions. Few-shot signifie que le système peut apprendre à partir d'un petit nombre d'exemples. Les deux techniques peuvent faire gagner du temps et des efforts dans le processus d'entraînement.

Quatre approches pour la classification d'intentions

1. Adaptation de domaine

Pour la première approche, on utilise une méthode appelée adaptation de domaine. Ici, on prend un modèle qui a déjà été entraîné dans un domaine spécifique et on l'entraîne encore avec nos propres exemples. L'idée est de rendre le modèle plus pertinent par rapport à nos besoins en se basant sur des connaissances antérieures. On utilise un type particulier de modèle appelé encodeur de phrases qui est entraîné sur des données publiques et privées. Cela nous permet d'adapter le modèle à nos cas d'utilisation spécifiques.

En pratique, on a testé cette approche avec différentes quantités de données d'entraînement et on a constaté qu'elle fonctionne bien, même dans des situations à faibles ressources. La capacité d'adapter un modèle existant signifie qu'on n'a pas à repartir de zéro, ce qui fait gagner un temps précieux.

2. Augmentation de données

La deuxième approche concerne l'augmentation de données. Cela signifie qu'on génère des exemples d'entraînement supplémentaires à partir d'un petit ensemble d'énoncés. En utilisant des modèles de langage avancés, on peut créer de nouvelles variations des phrases originales tout en gardant le même sens.

Par exemple, si notre ensemble de départ inclut la phrase "Quel est le solde de mon compte ?", on peut générer des variations comme "Combien j'ai sur mon compte ?" ou "Dis-moi le solde de mon compte." En enrichissant notre jeu de données avec ces paraphrases, on peut améliorer la performance du modèle sans avoir besoin de collecter manuellement plus d'exemples.

3. Classification d'intentions zero-shot

La troisième stratégie est la classification d'intentions zero-shot. Ici, on utilise un puissant modèle de langage capable de comprendre des instructions. On fournit au modèle des descriptions des intentions qu'on veut qu'il reconnaisse, puis on lui demande de classifier de nouveaux énoncés d'utilisateurs en fonction de ces descriptions.

Cette méthode permet au modèle de prédire des intentions sans nécessiter d'exemples préalables spécifiques à ces intentions. En utilisant simplement les descriptions d'intentions, on peut rapidement classifier les entrées des utilisateurs, rendant cette méthode à la fois efficace et performante.

4. Ajustement fin efficient en paramètres (PEFT)

Enfin, notre quatrième approche s'appelle l'ajustement fin efficient en paramètres. Cette méthode consiste à ajouter quelques paramètres supplémentaires à un modèle de langage déjà entraîné. On ajuste ensuite finement ces paramètres ajoutés en utilisant seulement quelques exemples.

Le grand avantage de cette méthode est qu'elle nécessite beaucoup moins de données et de ressources tout en atteignant des performances impressionnantes. On peut entraîner des modèles de classification réussis avec juste quelques exemples par intention.

Résultats et observations

Après avoir mis en œuvre ces quatre approches, on a observé des résultats prometteurs sur divers ensembles de données. Chaque méthode a bien fonctionné dans des contextes à faibles ressources, mais certaines stratégies se sont démarquées comme étant plus efficaces que d'autres.

Par exemple, la méthode d'ajustement fin efficient en paramètres a constamment donné de bons résultats, même lorsqu'elle était entraînée avec juste un ou trois exemples. Elle a montré que des modèles plus petits pouvaient être compétitifs avec des modèles beaucoup plus grands, ce qui facilite leur déploiement à grande échelle.

Pendant ce temps, la méthode zero-shot, où on a utilisé des descriptions d'intentions bien formulées, a également très bien fonctionné. Cela nous a permis de généraliser à de nouvelles intentions sans avoir besoin de données d'exemples antérieures.

En comparaison, l'adaptation de domaine a fourni une base solide mais nécessitait plus d'exemples pour atteindre une bonne précision.

Importance des descriptions d'intentions

Avoir des descriptions d'intentions claires et concises est crucial pour le succès des techniques zero-shot et few-shot. De bonnes descriptions aident les modèles à faire des classifications précises. Cependant, le défi réside dans la création de ces descriptions. Si elles sont vagues ou floues, l'efficacité du modèle sera compromise.

Applications pratiques

Ces approches ont plusieurs applications pratiques dans le monde des affaires. Les entreprises qui intègrent des chatbots et des agents virtuels peuvent bénéficier considérablement de l'utilisation de ces techniques. En réduisant le besoin de collecte de données étendue, les entreprises peuvent gagner du temps et des ressources, leur permettant ainsi de se concentrer sur d'autres tâches importantes.

De plus, la capacité d'adapter rapidement des modèles à de nouvelles intentions signifie que les entreprises peuvent répondre rapidement aux besoins changeants des clients. Cette agilité est de plus en plus importante dans l'environnement rapide d'aujourd'hui.

Directions futures

En regardant vers l'avenir, il y a beaucoup de directions passionnantes à explorer. Un domaine d'intérêt est de peaufiner encore la méthode d'ajustement fin efficient en paramètres. En expérimentant avec différentes techniques et ensembles de données, on peut améliorer les performances de ces modèles encore plus.

De plus, on envisage d'étendre notre travail à des modèles plus petits ajustés par instructions à travers diverses applications. Explorer comment ces modèles peuvent être utilisés dans des scénarios réels pourrait conduire à de plus grandes avancées dans le domaine de la compréhension du langage naturel.

Conclusion

En résumé, la classification d'intentions est un composant vital des agents conversationnels efficaces. Notre exploration des techniques zero-shot et few-shot démontre qu'il est possible d'atteindre des performances élevées même avec des données d'entraînement limitées. En employant l'adaptation de domaine, l'augmentation de données, la classification zero-shot et l'ajustement fin efficient en paramètres, les entreprises peuvent construire de meilleurs chatbots avec moins d'efforts.

Alors que la demande pour des agents conversationnels continue de croître, ces méthodes offrent une voie à suivre qui peut répondre aux besoins évolutifs des utilisateurs tout en gardant l'utilisation des ressources gérable. On espère que nos résultats encourageront d'autres à adopter ces techniques dans leur travail et à mener à des assistants virtuels plus efficaces et performants à l'avenir.

Source originale

Titre: Exploring Zero and Few-shot Techniques for Intent Classification

Résumé: Conversational NLU providers often need to scale to thousands of intent-classification models where new customers often face the cold-start problem. Scaling to so many customers puts a constraint on storage space as well. In this paper, we explore four different zero and few-shot intent classification approaches with this low-resource constraint: 1) domain adaptation, 2) data augmentation, 3) zero-shot intent classification using descriptions large language models (LLMs), and 4) parameter-efficient fine-tuning of instruction-finetuned language models. Our results show that all these approaches are effective to different degrees in low-resource settings. Parameter-efficient fine-tuning using T-few recipe (Liu et al., 2022) on Flan-T5 (Chang et al., 2022) yields the best performance even with just one sample per intent. We also show that the zero-shot method of prompting LLMs using intent descriptions

Auteurs: Soham Parikh, Quaizar Vohra, Prashil Tumbade, Mitul Tiwari

Dernière mise à jour: 2023-05-11 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.07157

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.07157

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

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