Méthodes innovantes pour la clarté des données LiDAR
De nouvelles techniques améliorent la qualité des données LiDAR dans des conditions météo difficiles.
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Table des matières
Le LiDAR (détection et distance par laser) est une techno qui permet de mesurer des distances vers des objets au sol en envoyant des faisceaux laser et en enregistrant le temps que prend la lumière pour revenir. C'est super utilisé dans des domaines comme les voitures autonomes et la robotique, car ça donne des infos précises sur l'environnement, peu importe la lumière.
Mais quand le temps se gâte, genre sous la pluie, la neige ou le brouillard, des particules dans l'air peuvent poser problème aux systèmes LiDAR. Ces particules peuvent créer du bruit dans les données collectées par LiDAR, rendant plus difficile d’avoir une image claire de l’environnement. Ça peut entraîner des défis dans des tâches qui comptent sur des données précises, comme la navigation ou la détection d'obstacles.
Le besoin d’éliminer le bruit
Pour régler les problèmes causés par les particules dans l’air, il faut trouver des manières de nettoyer les données collectées par LiDAR. Une méthode commune est d'utiliser ce qu'on appelle la "segmentation sémantique supervisée". Ça consiste à entraîner un modèle informatique à identifier et enlever le bruit des Nuages de points-les données 3D générées par le LiDAR. Cependant, ce processus demande beaucoup de temps et d'efforts, car il faut annoter manuellement le bruit, ce qui n’est pas pratique pour les applications dans le monde réel.
Étant donné que l’annotation du bruit dans les données peut être pénible, il y a un besoin d'alternatives qui ne reposent pas sur une grosse intervention humaine. Certains filtres traditionnels peuvent aider à réduire le bruit, mais ils retirent souvent des détails importants de l'environnement aussi.
Présentation de deux nouvelles méthodes de filtrage
Pour régler ces soucis, deux nouvelles méthodes pour nettoyer les données LiDAR ont été développées : l'élimination dynamique du bruit à multi-seuils (DMNR) et DMNR-H. Ces méthodes sont conçues pour bien fonctionner dans des conditions météo difficiles et n'ont pas besoin des annotations étendues que les méthodes supervisées nécessitent.
DMNR et DMNR-H fonctionnent en regardant la position et l'intensité des points dans les données pour distinguer entre le bruit causé par les particules dans l'air et les vraies caractéristiques environnementales. En analysant comment les points de données sont disposés et à quel point ils sont brillants, ces méthodes peuvent mieux identifier quels points sont du bruit et lesquels font partie de l'environnement.
Comment ça marche, DMNR
DMNR se compose de plusieurs étapes de filtrage. La première étape consiste à éliminer les points qui sont trop bas, car ceux-là ont plus de chances d'être du bruit que des données environnementales utiles. L'étape suivante dans DMNR utilise des seuils dynamiques basés sur la densité et l'intensité des points. Ça veut dire que la méthode peut ajuster ses critères pour identifier le bruit selon les conditions spécifiques présentes dans les données.
La méthode ajuste son agressivité selon les conditions météo et les caractéristiques du bruit. Ça lui permet d'être flexible et efficace dans diverses situations, en préservant des détails importants tout en nettoyant les données bruyantes.
Ajout de HDBSCAN à DMNR-H
DMNR-H s'appuie sur l'approche DMNR en ajoutant une étape supplémentaire qui utilise HDBSCAN, un algorithme de clustering. Cette étape aide à affiner encore plus les résultats en regroupant les points qui ont de fortes chances d’être du bruit et en identifiant certains points propres qui auraient pu être mal classés dans les étapes précédentes.
En utilisant HDBSCAN, DMNR-H peut améliorer la précision de l'élimination du bruit tout en gardant les détails importants de l'environnement. Ça le rend particulièrement utile pour différents types de particules dans l'air et divers appareils LiDAR, qui peuvent se comporter différemment selon les conditions.
Évaluation des performances
DMNR et DMNR-H ont été testés sur différents ensembles de données pour voir comment ils se comportent par rapport aux méthodes d'élimination du bruit existantes. Dans les tests, ces nouvelles méthodes ont montré de meilleurs résultats pour enlever le bruit causé par la neige et le brouillard par rapport aux filtres traditionnels. Elles ont aussi conservé plus de détails environnementaux qui auraient pu être perdus avec d'autres méthodes.
L'évaluation a regardé à la fois des aspects qualitatifs et quantitatifs. Les évaluations qualitatives ont impliqué des comparaisons visuelles des nuages de points nettoyés, montrant la différence significative dans les données avant et après avoir appliqué les filtres. Les évaluations quantitatives ont utilisé des métriques spécifiques pour mesurer à quel point les méthodes étaient efficaces pour garder les caractéristiques environnementales importantes tout en enlevant le bruit.
Résultats des tests
Les résultats des tests sur différentes conditions météo ont montré que DMNR et DMNR-H surpassaient largement les méthodes traditionnelles. Par exemple, les filtres traditionnels manquaient souvent des détails environnementaux importants tout en enlevant le bruit, ce qui rendait les données moins fiables pour un traitement ultérieur.
DMNR et DMNR-H, d'un autre côté, ont fourni un meilleur équilibre entre l'élimination du bruit et la préservation des détails. Ils ont montré une plus grande capacité à garder des infos importantes dans les données tout en se débarrassant efficacement du bruit des particules dans l'air.
Conclusion
L'introduction de DMNR et DMNR-H représente une avancée importante dans la capacité de traiter les données LiDAR collectées dans des conditions météo défavorables. Leur approche non supervisée signifie qu'elles peuvent être utilisées facilement sans le temps et les efforts extenses nécessaires pour l'annotation manuelle.
Ces nouvelles méthodes offrent un moyen fiable de nettoyer les nuages de points bruyants sans sacrifier des détails environnementaux cruciaux. Par conséquent, elles peuvent significativement améliorer les capacités des systèmes LiDAR pour les voitures autonomes, la robotique et d'autres applications qui dépendent de la perception précise de l'environnement.
Le défi continu des particules dans l'air dans les données LiDAR est maintenant mieux abordé, ouvrant la voie à des systèmes de navigation et de détection d'obstacles plus fiables et efficaces dans divers domaines, surtout dans des conditions où les méthodes traditionnelles peinent.
Titre: DMNR: Unsupervised De-noising of Point Clouds Corrupted by Airborne Particles
Résumé: LiDAR sensors are critical for autonomous driving and robotics applications due to their ability to provide accurate range measurements and their robustness to lighting conditions. However, airborne particles, such as fog, rain, snow, and dust, will degrade its performance and it is inevitable to encounter these inclement environmental conditions outdoors. It would be a straightforward approach to remove them by supervised semantic segmentation. But annotating these particles point wisely is too laborious. To address this problem and enhance the perception under inclement conditions, we develop two dynamic filtering methods called Dynamic Multi-threshold Noise Removal (DMNR) and DMNR-H by accurate analysis of the position distribution and intensity characteristics of noisy points and clean points on publicly available WADS and DENSE datasets. Both DMNR and DMNR-H outperform state-of-the-art unsupervised methods by a significant margin on the two datasets and are slightly better than supervised deep learning-based methods. Furthermore, our methods are more robust to different LiDAR sensors and airborne particles, such as snow and fog.
Auteurs: Chu Chen, Yanqi Ma, Bingcheng Dong, Junjie Cao
Dernière mise à jour: 2023-05-10 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2305.05991
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2305.05991
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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