Lutter contre les attaques par homoglyphes en cybersécurité
Une étude sur la détection des attaques par homoglyphes pour protéger les utilisateurs en ligne.
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Table des matières
- La menace des attaques par homoglyphes
- Techniques actuelles et leurs limites
- Introduction de GlyphNet
- Comprendre le fonctionnement des attaques par homoglyphes
- Le besoin de meilleures méthodes de détection
- Lacunes des stratégies de détection actuelles
- Un exemple concret
- L'importance d'un ensemble de données complet
- La puissance des réseaux neuronaux basés sur l'attention
- Évaluation du modèle et performance
- Limitations et observations
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Dans le monde de la cybersécurité, les attaquants utilisent différentes astuces pour pénétrer des systèmes et voler des infos. Une astuce s'appelle une attaque par homoglyphes. Ce genre d'attaque trompe les gens et les machines en utilisant des caractères qui ressemblent à de vrais, mais qui sont en fait différents. Par exemple, quelqu'un pourrait changer la lettre "o" en un zéro "0" ou la lettre "l" en le chiffre "1". Ces changements rendent les fausses adresses de sites web plus crédibles, ce qui facilite la tâche des utilisateurs naïfs qui cliquent dessus.
La menace des attaques par homoglyphes
Beaucoup de gens se laissent prendre par ces attaques, parfois sans même s'en rendre compte. Quand ils cliquent sur ces faux liens, ils risquent de divulguer des informations personnelles ou de télécharger, sans le savoir, des logiciels nuisibles. Les méthodes traditionnelles pour repérer ces faux liens impliquent souvent des comparaisons de chaînes de texte. Bien que ces méthodes fonctionnent parfois, elles ont souvent du mal avec les différentes formes d'homoglyphes, ce qui signifie qu'elles peuvent passer à côté de certaines choses. En plus, elles prennent souvent beaucoup de temps à vérifier, surtout avec des noms de sites longs.
Techniques actuelles et leurs limites
Certaines méthodes utilisent des technologies avancées, comme des réseaux neuronaux, pour aider à distinguer les vrais liens des faux. Cependant, un problème commun aux méthodes basiques et avancées est qu'elles dépendent d'exemples de vrais et faux liens. En réalité, quand un attaquant envoie un lien faux, il ne fournit pas de lien réel correspondant pour la comparaison. Cela rend de nombreuses méthodes existantes peu pratiques pour une utilisation quotidienne.
Introduction de GlyphNet
Pour résoudre ces problèmes, nous avons développé GlyphNet. GlyphNet est un grand ensemble de données qui contient quatre millions de noms de sites web, réels et faux. En parallèle, nous avons créé un système de détection des attaques par homoglyphes en utilisant un type spécial de réseau neuronal qui se concentre sur les parties les plus importantes des données. Notre système a atteint un haut niveau de précision dans la détection des attaques par homoglyphes en utilisant cet ensemble de données.
Comprendre le fonctionnement des attaques par homoglyphes
Les attaques par homoglyphes sont uniques car les modifications apportées aux faux liens sont souvent difficiles à détecter. Les caractères dans ces liens peuvent sembler très similaires aux vrais, ce qui trompe les gens en leur faisant croire qu'ils sont en sécurité. Par exemple, la lettre "d" peut être confondue avec "cl" ou "o" peut être pris pour un zéro "0". Quand les gens cliquent sur ces liens trompeurs, ils peuvent atterrir sur de faux sites qui volent leurs données ou infectent leur ordi avec des malwares.
Le besoin de meilleures méthodes de détection
Ces attaques posent deux problèmes principaux. D'abord, elles trompent les utilisateurs en leur faisant croire qu'ils sont sur un vrai site, ce qui les conduit à entrer des infos personnelles sans s'en rendre compte. Ensuite, elles peuvent être utilisées pour créer de faux documents qui contournent des systèmes conçus pour vérifier le Plagiat. Ça devient un problème majeur, surtout dans les milieux académiques où le travail original est essentiel.
Lacunes des stratégies de détection actuelles
La plupart des méthodes actuellement utilisées pour détecter les attaques par homoglyphes reposent sur la comparaison de chaînes en utilisant des techniques comme la distance d'édition. La distance d'édition mesure combien de changements sont nécessaires pour transformer une chaîne en une autre. Cependant, cette approche est souvent insuffisante. Par exemple, changer "google.com" en "go0gle.com" peut ne montrer qu'une petite différence en distance d'édition, ce qui ne semble pas préoccupant au premier abord. Pourtant, "go0gle.com" est un faux site et une sérieuse menace.
Il existe une autre technique appelée Distance d'Édition Visuelle, qui prend en compte à quel point deux chaînes se ressemblent. Cependant, cette méthode est principalement utilisée dans la recherche et n'a pas été largement adoptée dans des applications concrètes. La différence entre les attaques de phishing et les attaques par homoglyphes est que les attaques de phishing utilisent souvent des fautes d'orthographe évidentes, tandis que les attaques par homoglyphes reposent sur des différences subtiles qui sont difficiles à repérer visuellement.
Un exemple concret
Pour illustrer ce problème, considérons un poème bien connu de Robert Frost. Quand on entre le poème dans un outil de détection de plagiat, il l'identifie correctement comme copié. Cependant, si on change le texte pour inclure des homoglyphes, l'outil peut penser à tort qu'il est original. Ça montre comment même des systèmes avancés ont du mal à détecter les homoglyphes.
Récemment, des grandes entreprises comme Microsoft ont vu les effets nuisibles des attaques par homoglyphes. Par exemple, elles ont dû s'attaquer à de faux Domaines qui se faisaient passer pour de vrais comptes Office 365. Ces faux domaines ont trompé des clients et ont permis un accès non autorisé à des infos sensibles. En conséquence, beaucoup de personnes et d'organisations sont tombées victimes de ces pratiques trompeuses.
L'importance d'un ensemble de données complet
Dans notre recherche, nous avons reconnu le besoin d'un ensemble de données pour approfondir l'étude des attaques par homoglyphes. Nous avons voulu créer un ensemble complet d'images représentant à la fois des domaines réels et faux. Cet ensemble de données peut aider à renforcer les systèmes de sécurité en place et fournir des résultats fiables sans avoir besoin de paires de liens réels et faux correspondants.
En générant ces images grâce à notre algorithme, nous avons pu produire quatre millions d'exemples qui varient en apparence et en complexité. Cet ensemble de données sert de référence pour les recherches futures et le développement de techniques de détection des attaques par homoglyphes.
La puissance des réseaux neuronaux basés sur l'attention
Dans notre approche, nous avons utilisé une structure de réseau neuronal qui peut se concentrer spécifiquement sur les caractéristiques visuelles clés qui distinguent les vrais liens des faux. Cette conception de réseau neuronal permet à notre système d'analyser des images de noms de domaines et d’identifier des signes révélateurs d'attaques par homoglyphes. Le réseau utilise des couches de convolution pour apprendre des motifs visuels, ce qui l'aide à mieux repérer les différences avec le temps.
L'architecture utilise une fonctionnalité appelée Attention Spatiale et Canaux, qui met en valeur les aspects importants des images tout en ignorant les détails moins significatifs. De cette manière, le réseau peut affiner son attention, le rendant plus efficace pour détecter les différences subtiles entre réels et faux domaines.
Évaluation du modèle et performance
Nous avons ensuite testé notre modèle en utilisant divers indicateurs. Nous avons divisé notre ensemble de données en ensembles d'entraînement, de validation et de test, et évalué la performance du modèle sur chaque portion. Notamment, nous avons considéré la précision, la précision, le rappel et le score F1 comme des indicateurs clés pour comprendre l'efficacité de notre modèle.
Lors de nos expériences, nous avons constaté que notre modèle surpassait de nombreuses méthodes existantes. Il était capable d'identifier correctement aussi bien des domaines réels que faux dans un grand nombre de cas, montrant son potentiel pour des applications concrètes en cybersécurité.
Limitations et observations
Pendant notre recherche, nous avons rencontré quelques points qui ne fonctionnaient pas comme prévu. Par exemple, nous avons essayé de générer des images en couleur au lieu de noir et blanc, mais nous avons découvert que les images en noir et blanc fonctionnaient mieux.
Nous avons également exploré l'utilisation de modèles avancés couramment utilisés pour la reconnaissance d'images, mais nous avons constaté que ceux-ci ne donnaient pas de résultats satisfaisants pour notre tâche spécifique. La complexité de ces modèles posait parfois des problèmes qui entravaient leur capacité à identifier efficacement les différences subtiles dans les chaînes homoglyphes.
Conclusion
Avec la montée des cyberattaques, surtout des attaques par homoglyphes, il est crucial de développer des méthodes capables de détecter avec précision les faux domaines cachés parmi les vrais. Notre travail avec GlyphNet fournit des ressources et des insights précieux sur ce problème croissant. En nous concentrant sur les aspects visuels des noms de domaines, nous avons créé une base pour des recherches futures qui peuvent renforcer les mesures de sécurité contre les attaques de phishing.
Cette recherche met en lumière la nécessité d'une amélioration continue des techniques pour maintenir l'intégrité des domaines en ligne et protéger les utilisateurs contre les pratiques trompeuses. À mesure que les menaces cybernétiques évoluent, nos défenses doivent également évoluer.
Titre: GlyphNet: Homoglyph domains dataset and detection using attention-based Convolutional Neural Networks
Résumé: Cyber attacks deceive machines into believing something that does not exist in the first place. However, there are some to which even humans fall prey. One such famous attack that attackers have used over the years to exploit the vulnerability of vision is known to be a Homoglyph attack. It employs a primary yet effective mechanism to create illegitimate domains that are hard to differentiate from legit ones. Moreover, as the difference is pretty indistinguishable for a user to notice, they cannot stop themselves from clicking on these homoglyph domain names. In many cases, that results in either information theft or malware attack on their systems. Existing approaches use simple, string-based comparison techniques applied in primary language-based tasks. Although they are impactful to some extent, they usually fail because they are not robust to different types of homoglyphs and are computationally not feasible because of their time requirement proportional to the string length. Similarly, neural network-based approaches are employed to determine real domain strings from fake ones. Nevertheless, the problem with both methods is that they require paired sequences of real and fake domain strings to work with, which is often not the case in the real world, as the attacker only sends the illegitimate or homoglyph domain to the vulnerable user. Therefore, existing approaches are not suitable for practical scenarios in the real world. In our work, we created GlyphNet, an image dataset that contains 4M domains, both real and homoglyphs. Additionally, we introduce a baseline method for a homoglyph attack detection system using an attention-based convolutional Neural Network. We show that our model can reach state-of-the-art accuracy in detecting homoglyph attacks with a 0.93 AUC on our dataset.
Auteurs: Akshat Gupta, Laxman Singh Tomar, Ridhima Garg
Dernière mise à jour: 2023-06-17 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2306.10392
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2306.10392
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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