Améliorer les compétences en intubation grâce à des ajustements d'angle
Une étude montre comment les angles des tubes influencent les taux de réussite de l'intubation.
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Table des matières
L'Intubation, c'est un truc médical où on met un tube dans les voies respiratoires de quelqu'un pour l'aider à respirer. Ça se fait souvent en cas d'urgence ou pendant des opérations. Les anesthésistes, qui sont des pros dans ce domaine, sont généralement très bons à ça. Mais même avec de l'aide vidéo et une vue claire de la gorge, environ 13% du temps, ils galèrent à mettre le tube du premier coup. Ce souci vient souvent de la position du larynx (la zone de la boîte vocale), qui peut varier d'une personne à l'autre.
Importance du développement des compétences
S'exercer à l'intubation, c'est pas facile. Les occasions de pratiquer sont limitées, et on pense qu'il faut environ 50 tentatives pour devenir pas mal. Si les profs peuvent mieux expliquer le process, ça pourrait aider les stagiaires à apprendre plus vite. C'est super important car avoir des compétences d'intubation rapides peut sauver des vies, surtout en urgence.
Objectif de l'étude
Une étude récente voulait comprendre ce qui rend les anesthésistes expérimentés bons en intubation. Elle s'est particulièrement penchée sur comment changer l'angle du tube influence son mouvement quand il est inséré dans les voies respiratoires. Les chercheurs ont créé un modèle 3D sur ordi pour simuler le processus d'intubation. Ce modèle inclus un tube trachéal (le tube d'insertion), les dents du haut, et un laryngoscope (l'outil pour voir les voies respiratoires).
Modélisation des voies respiratoires
Pour créer les voies respiratoires simulées, les chercheurs ont collecté des données sur les positions des dents du haut et de la gorge chez un groupe de personnes. Ils ont utilisé des images prises pendant la laryngoscopie (le fait de regarder le larynx) pour voir comment sont les voies respiratoires chez ceux qui devraient être faciles à intuber.
Le modèle contenait un tube trachéal avec une courbure et une taille spécifiques. Le laryngoscope était aussi placé d’une façon standard pour aider à mettre le tube. Une fois le modèle prêt, les chercheurs ont ajusté les angles du tube et observé comment ça influençait le placement de la pointe du tube dans la gorge.
Mouvement du tube
Pour mieux décrire comment le tube se déplace, les chercheurs ont utilisé des termes comme le pitch, le roll et le Yaw. Ces termes désignent les différentes façons dont le tube peut être incliné ou tourné. En changeant les angles pour le roll (latéral) et le yaw (vertical), ils ont pu voir comment la pointe du tube bougeait pendant l'insertion.
Observations
Pendant leurs tests, les chercheurs ont noté où se trouvait la pointe du tube pour différents angles. Ils ont découvert que la meilleure position pour la pointe du tube se faisait quand le tube était légèrement incliné vers le haut (environ 15 degrés de yaw) et pas du tout roulé sur le côté (0 degrés de roll). Ils ont remarqué qu'en changeant l’angle de 45 degrés de roll à 15 degrés de yaw, la pointe du tube avançait nettement. Au contraire, Rouler le tube en arrière le faisait légèrement reculer.
Impacts du positionnement du tube
Fait intéressant, le yaw et le roll faisaient bouger le point de contact avec les dents de la personne. Tandis que le yaw levait la pointe, le roll sur le côté faisait généralement glisser le tube en arrière, ce qui pouvait annuler le mouvement vers le haut. Cette info est importante car ça suggère que garder le tube sans rouler tout en maximisant le yaw peut améliorer les chances d'intubation réussie.
Implications pour la formation
Ces découvertes pourraient changer la façon dont on enseigne l'intubation. En insistant sur l'importance de l'angle du tube et en veillant à un minimum de roll, les formateurs peuvent mieux préparer les étudiants pour des situations réelles. Ce savoir pourrait aider à surmonter certaines difficultés rencontrées pendant l'intubation.
Limitations de l'étude
Bien que l'étude donne des aperçus précieux, elle a aussi des limites. Les chercheurs ont utilisé des données provenant de seulement 32 patients, ce qui peut ne pas représenter tout le monde. Les futures études devraient explorer comment les différentes formes et tailles de corps affectent l'intubation. Cela aidera à développer une compréhension plus complète des meilleures pratiques.
Conclusion
L'intubation est une compétence critique en médecine, et comprendre comment améliorer cette technique est essentiel. En examinant comment les différents angles du tube influencent son placement, on peut améliorer la formation et potentiellement augmenter les taux de réussite en cas d'urgence. Des recherches continues seront nécessaires pour affiner ces découvertes et les appliquer de manière universelle.
Titre: Optimal tracheal tube rotation patterns for navigating through the glottis: an in-silico quantification.
Résumé: Seeking to unpack some of the anaesthetists "knack" for intubation, this study examines the effect of various orientations of the tracheal tube on the anterior movement of the tube tip using a computerised 3D model of intubation. The model used sets of coordinates for the upper incisor tip, lower incisor tip and vallecula extracted from mean values reported in a study of 16 volunteers predicted to have easy laryngoscopy and 16 predicted to have difficult laryngoscopy during both gentle laryngoscopy and laryngoscopy under 50N of lifting force, yielding a total of four sets of airway geometry. Tube orientation was specified with the standard aviation terms pitch, roll and yaw. Observations were repeated across permutations of tube roll (0{degrees} to 45{degrees}) and yaw (0{degrees} to 15{degrees}) in all four geometric configurations. Across all four geometries, the most favourable tip location was observed with close to 15{degrees} of yaw and 0{degrees} roll with an anterior tip movement at the level of the glottis observed between 19.2 and 26.6mm. Unsurprisingly given the curved shapes of the objects involved, incremental movement of the tip was greatest at extreme values of roll and yaw. Both yaw and roll caused posterolateral movement of the maxillary teeth contact point. The posterior motion at the mouth enables the entire tube to pitch tip up. However, rolling the tube caused the tube tip to move posteriorly and the pivot point on the laryngoscope blade to move cephalad, nearly always negating what should be a favourable change in pitch allowed by the posterolateral maxillary dentition contact point. Our analysis suggests that avoiding tube roll while maximising yaw at the time of glottic entrance may be a previously unrecognised manoeuvre to improve tracheal intubation success rate having implications for intubation teaching and simulation. Understanding the importance of posterolateral movement of the tube at the oral cavity also may provide new insights into the cause of some difficult intubations.
Auteurs: Erich B Schulz, L. E. Carra Schulz
Dernière mise à jour: 2023-08-24 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.22.23294387
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2023.08.22.23294387.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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