Une nouvelle méthode améliore la détection des forces quantiques avec l'apprentissage automatique
Des chercheurs utilisent l'apprentissage automatique pour augmenter la sensibilité dans la détection des forces faibles.
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Détecter des forces faibles avec une grande sensibilité est super important pour faire avancer la science et la techno. Les scientifiques ont créé plein de méthodes qui exploitent les principes quantiques, mais les appliquer en pratique c'est souvent compliqué à cause de la technologie.
Dans cette nouvelle approche, des chercheurs utilisent l'Apprentissage automatique pour améliorer leur capacité à détecter des signaux faibles. En créant un modèle numérique d'un système sans avoir besoin de connaître son fonctionnement interne à l'avance, ils ont réussi à améliorer la sensibilité de manière significative. Dans un dispositif appelé capteur de force atomique, les données d'une version numérique du système sont combinées avec des techniques pour repérer des motifs inhabituels. Cette méthode innovante ne dépend pas de connaissances préalables sur le comportement du système physique.
Les résultats montrent une amélioration impressionnante de la sensibilité, permettant de détecter des forces très faibles. Ces dernières années, les technologies quantiques ont beaucoup avancé, menant à l'introduction de nouvelles techniques de détection qui fournissent des mesures précises à des échelles très petites. Les Capteurs quantiques utilisent les propriétés de la mécanique quantique pour détecter des changements subtils dans diverses quantités physiques comme le temps, la force et les champs électromagnétiques. Ça offre une précision extrême au niveau atomique.
Ces techniques de détection quantique ont été appliquées avec succès sur plusieurs plateformes, y compris des atomes froids et des circuits supraconducteurs. Les avancées récentes dans ce domaine montrent des applications potentielles en navigation de précision, détection des changements gravitationnels, et même recherche de matière noire. Mais il reste des défis concernant le matériel et le logiciel nécessaires pour ces applications, ce qui peut limiter leur utilisation dans des situations réelles.
Alors que des améliorations matérielles montrent du potentiel pour booster la performance, des solutions logicielles comme l'organisation des informations et l'analyse des données offrent aussi une voie pour augmenter la sensibilité de la détection haute précision. Cette nouvelle étude se concentre sur l'amélioration de la sensibilité avec une approche d'apprentissage automatique, soulignant l'importance du traitement d'informations avancées dans les applications de détection.
Avant, les méthodes de calcul s'appuyaient sur des méthodes statistiques classiques pour analyser des signaux tout en tenant compte du bruit. Récemment, l'apprentissage automatique est apparu comme une méthode pour sélectionner des signaux et les analyser via la Détection d'anomalies. Cependant, ces approches précédentes nécessitaient souvent de gros volumes de données et des connaissances sur les signaux et le bruit impliqués, ce qui limitait leur efficacité.
Le concept de réplique numérique, ou "jumeau numérique," a attiré l'attention comme un outil précieux pour simuler et comprendre des systèmes physiques complexes. Un jumeau numérique est essentiellement une version virtuelle d'un système physique qui reflète son comportement et ses propriétés, ce qui permet une analyse et des prédictions en temps réel.
Ce travail propose d'utiliser des Jumeaux numériques dans la détection de forces quantiques avec des condensats de Bose-Einstein (BEC). Grâce aux avancées dans les modèles d'apprentissage automatique, les chercheurs ont créé un jumeau numérique qui reflète de près le système BEC atomique étudié. Cette représentation numérique capture les caractéristiques de temps de vol impactées par les corrélations et interactions complexes dans le système physique, permettant une méthode basée sur les données pour la détection de forces quantiques à travers la détection d'anomalies.
Les méthodes traditionnelles de détection de forces quantiques extraient généralement des informations statistiques de base à partir de données expérimentales compliquées, souvent au détriment de détails précieux. L'approche du jumeau numérique utilise un modèle d'apprentissage automatique pour créer une fonction non linéaire, permettant aux chercheurs d'accéder à des informations significatives cachées dans des données de haute dimension. Cela donne une meilleure clarté de signal et une sensibilité accrue, tout en préservant la stabilité globale du système de détection.
Les chercheurs s'attendent à ce que leur méthode de détection d'anomalies, soutenue par des jumeaux numériques, puisse être largement appliquée dans des expériences de détection qui rassemblent des données en haute dimension. En maximisant l'utilisation de ces données, leur approche dépasse les techniques conventionnelles et ouvre de nouvelles voies pour la détection de forces quantiques et des mesures précises.
Pour construire leur étude, les chercheurs ont piégé environ 100,000 atomes de rubidium dans un labo, formant un BEC à très basse température. Ce BEC a ensuite été placé à l'intérieur d'un réseau optique triangulaire qui aide à réduire les mouvements indésirables. Après avoir mis en place le système BEC dans le réseau, les chercheurs ont éteint le potentiel de piégeage, permettant aux atomes de s'étendre librement. Ils ont mesuré la distribution du moment en utilisant des techniques de temps de vol. Chaque cycle expérimental a pris environ une seconde à compléter.
Pendant ces mesures, les fluctuations étaient inévitables. Plusieurs facteurs ont contribué à ces fluctuations, y compris le bruit quantique provenant des interactions entre les atomes et les effets des potentiels de piégeage et de confinement du réseau optique. Il y avait aussi des bruits thermiques parce que même les BEC refroidis avaient quelques atomes chauds, entraînant des résultats imprévisibles. De plus, des facteurs variables comme le contrôle du nombre d'atomes et la profondeur du réseau optique pouvaient causer des différences inattendues dans les résultats.
Pour améliorer les mesures, les chercheurs ont proposé un dispositif où le BEC est examiné sous différentes conditions. Ils ont voulu évaluer comment des forces externes pouvaient affecter le comportement des atomes observés à travers leur méthode d'imagerie par temps de vol. En entrant ces images dans un modèle d'apprentissage automatique bien formé, ils pouvaient automatiquement générer des signaux montrant les effets de la force externe.
Les approches de détection conventionnelles regardent généralement la réponse moyenne du moment des atomes. Cependant, leur méthode utilise des jumeaux numériques pour calculer un score d'anomalie, qui est très sensible et peut suivre des corrélations plus profondes des données par rapport à la réponse moyenne. Les résultats ont montré un changement plus important dans le score d'anomalie que dans le moment moyen lorsqu'une force externe était appliquée.
Les chercheurs ont créé un jumeau numérique du système expérimental en utilisant un modèle d'apprentissage automatique génératif, tenant compte de divers types de bruit qui pouvaient impacter les mesures. Cela impliquait deux composants principaux : un générateur qui produit des données réalistes, et un discriminateur qui peut différencier entre données réelles et données générées. L'entraînement a nécessité d'utiliser des données réelles pour améliorer la capacité du modèle à générer une réplique numérique des mesures expérimentales avec précision.
Les résultats indiquaient que le modèle d'apprentissage automatique capturait efficacement le comportement des données mesurées, permettant aux chercheurs de générer des configurations fluctuantes qui incluaient toutes les sources de bruit. Ils ont développé des scores d'anomalie qui pouvaient quantifier à quel point une mesure était inhabituelle par rapport à son jumeau numérique.
Ce mécanisme de scoring permet une meilleure compréhension des données et améliore la détection des forces en analysant les changements significatifs dans le score d'anomalie lorsque une force externe agit sur le BEC.
En conclusion, la recherche introduit une méthode révolutionnaire pour la détection des forces quantiques en utilisant le jumeau numérique des BEC atomiques et en employant la détection d'anomalies à travers un modèle d'apprentissage automatique génératif. Cette approche offre un moyen plus efficace de traiter des données complexes, menant à une meilleure sensibilité tout en maintenant une stabilité à long terme. En exploitant les informations cachées dans des mesures en haute dimension, les chercheurs font des progrès pour améliorer la sensibilité dans la détection des forces quantiques, avec des implications pouvant profiter à divers domaines scientifiques et technologiques à l'avenir.
Titre: Quantum Force Sensing by Digital Twinning of Atomic Bose-Einstein Condensates
Résumé: High sensitivity detection plays a vital role in science discoveries and technological applications. While intriguing methods utilizing collective many-body correlations and quantum entanglements have been developed in physics to enhance sensitivity, their practical implementation remains challenging due to rigorous technological requirements. Here, we propose an entirely data-driven approach that harnesses the capabilities of machine learning, to significantly augment weak-signal detection sensitivity. In an atomic force sensor, our method combines a digital replica of force-free data with anomaly detection technique, devoid of any prior knowledge about the physical system or assumptions regarding the sensing process. Our findings demonstrate a significant advancement in sensitivity, achieving an order of magnitude improvement over conventional protocols in detecting a weak force of approximately $10^{-25}~\mathrm{N}$. The resulting sensitivity reaches $1.7(4) \times 10^{-25}~\mathrm{N}/\sqrt{\mathrm{Hz}}$. Our machine learning-based signal processing approach does not rely on system-specific details or processed signals, rendering it highly applicable to sensing technologies across various domains.
Auteurs: Tangyou Huang, Zhongcheng Yu, Zhongyi Ni, Xiaoji Zhou, Xiaopeng Li
Dernière mise à jour: 2024-06-01 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2307.00484
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2307.00484
Licence: https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/
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Liens de référence
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