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RACR-MIL : Une nouvelle méthode pour le classement des tumeurs

Une nouvelle approche améliore la précision de la classification du carcinome épidermoïde cutané.

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Le cancer de la peau, c'est pas un truc à prendre à la légère, et le carcinome spinocellulaire cutané (cSCC) est le deuxième type le plus commun aux États-Unis. Les cas augmentent, donc évaluer correctement le grade de la tumeur est super important. Le grade peut montrer à quel point le cancer est agressif et influencer les décisions de traitement. Actuellement, les pathologistes examinent des images de tissus cutanés, mais cette méthode peut être subjective, ce qui peut entraîner des erreurs.

Le problème avec les méthodes actuelles

Les pathologistes regardent des images complètes (WSIs) d'échantillons de tissus pour déterminer le grade de la tumeur, mais ce processus a ses défauts. Différents experts peuvent attribuer des grades différents à la même image, ce qui peut conduire à sous-estimer ou à surestimer le cancer. Ça montre clairement un besoin d'une méthode de classement plus cohérente et objective.

La solution proposée

Pour résoudre ce problème, une nouvelle approche appelée RACR-MIL a été proposée. Cette méthode utilise un Apprentissage faiblement supervisé, ce qui signifie qu'elle apprend à partir de données qui ne sont pas parfaitement étiquetées. En gros, elle se base sur des étiquettes de grade globales assignées par des pathologistes, sans avoir besoin d'annotations très détaillées pour chaque partie de l'image. L'objectif est d'automatiser le processus de classement pour le cSCC en transformant le WSI en sections ou morceaux plus petits, permettant au modèle d'analyser les données plus efficacement.

Innovations dans l'approche

RACR-MIL introduit plusieurs idées clés pour faire face aux défis du classement du cSCC.

  1. Comprendre les dépendances : Le modèle crée un graphique qui montre les relations entre différentes zones tumorales. Ça lui permet de comprendre comment les morceaux de tissu proches ou éloignés se relient entre eux.

  2. Classer les régions : Une caractéristique unique de ce modèle, c'est qu'il classe les régions tumorales. Il se concentre davantage sur les zones les plus sévères, assurant que les parties les plus préoccupantes de la tumeur soient prioritaires durant l'analyse.

  3. Utiliser des infos supplémentaires : La méthode intègre aussi la profondeur de la tumeur, ce qui peut donner des indices sur son agressivité. En faisant de ça une tâche secondaire, le modèle peut en apprendre davantage sur le contexte global du comportement de la tumeur.

Comment ça marche

RACR-MIL décompose le tissu en morceaux et les analyse. Voici un aperçu simplifié du processus :

  1. Création de morceaux : L'image entière est divisée en morceaux plus petits et non chevauchants, appelés patches, qui sont plus faciles à analyser.

  2. Construction du graphique : Un graphique est créé où chaque patch est un nœud, et les arêtes représentent des relations basées sur des caractéristiques comme la proximité spatiale et les similarités dans la structure des tissus.

  3. Extraction des caractéristiques : Le modèle extrait des caractéristiques importantes des patches. Ces caractéristiques aident à comprendre les caractéristiques de la tumeur.

  4. Mécanisme d'attention : Le modèle se concentre sur les patches les plus pertinents. En assignant des poids plus élevés aux zones critiques selon leur gravité, il améliore l'exactitude du classement.

  5. Prédiction de profondeur : En plus de prédire le grade de la tumeur, le modèle estime aussi à quelle profondeur la tumeur envahit la peau. Cette info est combinée avec les autres prédictions pour améliorer la compréhension.

Résultats et évaluation

Le modèle proposé a été testé sur un vrai jeu de données de 718 WSIs. Les résultats ont montré une amélioration significative de la précision du classement par rapport aux méthodes existantes. Par exemple, RACR-MIL a réussi à identifier des tumeurs modérées difficiles.

La distribution d'attention générée par le modèle correspondait bien aux évaluations fines faites par les pathologistes, confirmant qu'il localisait avec précision les régions tumorales.

Contributions au domaine

RACR-MIL se démarque en étant le premier cadre faiblement supervisé conçu spécialement pour le classement du cSCC dans les images pathologiques. Il capte efficacement les relations locales et à longue distance entre les régions de tissu en utilisant un réseau graphique.

Son utilisation de contraintes de classement imite la façon dont les pathologistes évaluent implicitement la gravité des tumeurs. De plus, l'incorporation d'infos sur la profondeur comme tâche reliée conduit à un classement et une localisation des tumeurs plus informés.

Directions futures

Bien que les résultats soient prometteurs, il y a encore des défis à relever dans les recherches futures.

  1. Améliorer la précision : Le modèle confond parfois des patches non tumoraux avec des patches tumoraux, ce qui conduit à des prédictions incorrectes. Améliorer les techniques d'extraction de caractéristiques pourrait aider à mieux distinguer les différents types de tissus.

  2. Profondeur comme tâche auxiliaire : Même si la profondeur est incluse dans l'analyse, ça n'a pas beaucoup amélioré la précision du classement. Trouver de meilleures façons de représenter les infos liées à la profondeur pourrait affiner cet aspect de la prédiction.

  3. Utilisation clinique : Il y a besoin que le modèle démontre son utilité dans un cadre clinique. Comprendre le niveau de confiance dans ses prédictions sera crucial pour gagner l'acceptation des professionnels médicaux.

  4. Évaluation de l'impact : L'efficacité du modèle à réduire la variabilité dans le classement entre différents pathologistes devrait aussi être explorée.

En conclusion, le modèle RACR-MIL offre une nouvelle approche pour le classement du cSCC, visant à améliorer la précision et la cohérence dans un domaine crucial du diagnostic du cancer. En automatisant certains processus de classement tout en intégrant des caractéristiques importantes du comportement tumoral, il a le potentiel d'être un outil précieux en pathologie.

Source originale

Titre: RACR-MIL: Weakly Supervised Skin Cancer Grading using Rank-Aware Contextual Reasoning on Whole Slide Images

Résumé: Cutaneous squamous cell cancer (cSCC) is the second most common skin cancer in the US. It is diagnosed by manual multi-class tumor grading using a tissue whole slide image (WSI), which is subjective and suffers from inter-pathologist variability. We propose an automated weakly-supervised grading approach for cSCC WSIs that is trained using WSI-level grade and does not require fine-grained tumor annotations. The proposed model, RACR-MIL, transforms each WSI into a bag of tiled patches and leverages attention-based multiple-instance learning to assign a WSI-level grade. We propose three key innovations to address general as well as cSCC-specific challenges in tumor grading. First, we leverage spatial and semantic proximity to define a WSI graph that encodes both local and non-local dependencies between tumor regions and leverage graph attention convolution to derive contextual patch features. Second, we introduce a novel ordinal ranking constraint on the patch attention network to ensure that higher-grade tumor regions are assigned higher attention. Third, we use tumor depth as an auxiliary task to improve grade classification in a multitask learning framework. RACR-MIL achieves 2-9% improvement in grade classification over existing weakly-supervised approaches on a dataset of 718 cSCC tissue images and localizes the tumor better. The model achieves 5-20% higher accuracy in difficult-to-classify high-risk grade classes and is robust to class imbalance.

Auteurs: Anirudh Choudhary, Angelina Hwang, Jacob Kechter, Krishnakant Saboo, Blake Bordeaux, Puneet Bhullar, Nneka Comfere, David DiCaudo, Steven Nelson, Emma Johnson, Leah Swanson, Dennis Murphree, Aaron Mangold, Ravishankar K. Iyer

Dernière mise à jour: 2023-08-29 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2308.15618

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2308.15618

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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