Nouvelle méthode utilise les connexions cérébrales pour identifier les tâches et l'identité
Des recherches montrent que l'analyse des connexions cérébrales peut identifier les individus et les tâches plus efficacement.
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Table des matières
Des recherches récentes ont montré que les connexions cérébrales peuvent être utilisées pour identifier des individus et les tâches qu'ils accomplissent. Ça se fait grâce à un processus appelé Connectivité fonctionnelle (CF), qui examine comment différentes parties du cerveau travaillent ensemble au fil du temps. Traditionnellement, la CF a été mesurée en regardant à quel point l'activité est similaire entre différentes zones du cerveau. Cependant, des méthodes plus récentes utilisant l'apprentissage machine pour comprendre la structure des connexions cérébrales ont montré des résultats prometteurs avec des techniques d'imagerie cérébrale comme l'IRMf et l'EEG.
Cet article se concentre sur deux objectifs principaux. D'abord, on veut voir si les graphes créés à partir de "graines" - des cartes de connexions cérébrales spécifiques - peuvent fournir de meilleures infos pour les prédictions que les méthodes traditionnelles. Ensuite, on veut introduire un nouveau modèle qui peut gérer à la fois l'identification des individus et la compréhension de la tâche qu'ils effectuent en même temps, en utilisant juste un système entraîné.
Graphes de Connectivité Fonctionnelle
Dans un réseau complexe de connexions cérébrales, on peut représenter le cerveau comme un graphe, où chaque point (ou sommet) représente une partie du cerveau et les lignes (ou arêtes) entre eux montrent comment ils sont connectés. On peut créer une matrice pour suivre la force de ces connexions. Le but est d'analyser les signaux de ces graphes pour voir à quel point ils sont "lisses" ou stables, ce qui aide à estimer la structure sous-jacente de la connectivité.
En utilisant cette idée, les chercheurs peuvent déterminer quelles parties du cerveau sont plus étroitement connectées, ce qui permet de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau au fil du temps.
Réseau Neuronal Multi-tâches
Quand on travaille avec des données d'un nombre limité d'individus mais avec de nombreuses caractéristiques cérébrales, il est essentiel d'optimiser la façon dont les données sont traitées. Notre modèle, appelé réseau neuronal multi-tâches (MTNN), est conçu pour gérer à la fois l'identification des individus et le décodage des tâches tout en partageant le processus d'apprentissage entre les deux. Cela réduit la complexité du modèle sans sacrifier la performance.
Le MTNN prend les données cérébrales, les traite, puis sépare les résultats pour prédire qui est une personne et quelle tâche elle effectue. Le modèle utilise des couches qui renforcent les connexions dans les données, permettant une meilleure précision des résultats.
Obtenir les Données
Pour mener nos expériences, on a collecté des données auprès de 100 personnes, en s'assurant d'un mélange de genres et d'âges. L'ensemble de données inclut des IRM structurelles et fonctionnelles. Les scans fonctionnels montrent l'activité cérébrale pendant diverses tâches. Chaque participant a suivi plusieurs sessions, garantissant un ensemble de données riche et diversifié pour l'analyse.
Pour comprendre ces données, on les a divisées en différents groupes selon les régions du cerveau, en utilisant une méthode spécifique appelée l'atlas cérébral de Schaefer. Cet atlas aide à décomposer le cerveau en zones plus petites pour une étude plus détaillée.
Approches Expérimentales
En utilisant le MTNN, on a comparé différentes façons d'analyser les données cérébrales. On a regardé à la fois les méthodes traditionnelles et les nouvelles méthodes de connectivité fonctionnelle. On a testé la performance de notre modèle par rapport à d'autres algorithmes largement utilisés pour voir à quel point il pouvait identifier des individus et des tâches.
Les données ont été séparées à des fins d'entraînement et de test, ce qui signifie qu'on a utilisé une partie des Scans cérébraux pour entraîner le modèle et l'autre partie pour voir à quel point il pouvait prédire les résultats.
Résultats
Dans notre premier ensemble d'expériences, le modèle MTNN a mieux performé que les méthodes traditionnelles en matière de décodage des tâches. Il a également atteint des taux de succès similaires pour l'identification des individus par rapport aux méthodes existantes, qui nécessitent généralement des modèles séparés pour chaque tâche.
En examinant les données de plus près, on a découvert que la méthode utilisant des graphes fonctionnels dérivés des scans cérébraux surpassait significativement les méthodes traditionnelles dans de nombreux cas. À mesure qu'on augmentait la quantité de données analysées, les avantages de notre approche devenaient plus évidents.
On a aussi étudié l'efficacité des informations en examinant spécifiquement des sous-ensembles de données liés à différents réseaux dans le cerveau. Nos découvertes ont montré que les graphes fonctionnels construits à partir de certains types de données étaient meilleurs pour reconnaître des tâches, tandis que d'autres étaient plus efficaces pour identifier des personnes.
Comprendre les Données
Pour approfondir notre compréhension, on a analysé pourquoi le modèle MTNN fonctionnait mieux dans certaines situations. On a examiné quelles connexions dans le cerveau étaient les plus importantes pour les tâches qu'il exécutait. En utilisant une méthode qui évalue combien chaque connexion contribue aux prédictions finales, on a pu voir quelles connexions étaient précieuses pour identifier des tâches par rapport aux individus.
C'est intéressant, le modèle qui utilisait des motifs de co-activation, qui représentent comment différentes régions du cerveau coopèrent pendant des tâches spécifiques, a montré de meilleurs résultats que ceux utilisant des formats de données plus traditionnels.
Conclusions
En résumé, notre recherche présente une nouvelle façon d'aborder l'analyse des scans cérébraux en combinant les tâches d'identification des individus et de décodage des tâches dans un seul modèle. En utilisant efficacement différentes méthodes pour interpréter les données, on a montré qu'il est possible d'obtenir des résultats impressionnants tout en minimisant la complexité des modèles.
À l'avenir, il y a plein de pistes excitantes à explorer sur la base de nos découvertes. Les études futures peuvent élargir les données d'entrée pour inclure des connexions cérébrales plus détaillées ou même expérimenter avec de nouveaux types de modèles d'apprentissage. De plus, comprendre la signification des différentes connexions au sein des réseaux peut mener à de meilleures connaissances sur comment les tâches sont réalisées et comment les individus sont identifiés.
Dans l'ensemble, cette étude souligne le potentiel d'utiliser des méthodes avancées dans la recherche en neurosciences et ouvre de nouvelles avenues d'exploration pour comprendre le cerveau humain.
Titre: Joint subject-identification and task-decoding from inferred functional brain graphs via a multi-task neural network
Résumé: Functional connectivity (FC) between brain regions as manifested via fMRI entails signatures that can be used to differentiate individuals and decode cognitive tasks. In this work, we use methods from graph structure inference to estimate FC, which is in contrast to the conventional approach of deriving FC via correlation. Moreover, we infer FC graphs from seed-based co-activation patterns instead of raw fMRI data. We also propose a multi-task neural network architecture to jointly perform subject-identification and taskdecoding from inferred functional brain graphs. We validate the developed model on data from the Human Connectome Project across eight fMRI tasks. Most importantly, our results show the superior task-decoding performance of FC graphs inferred from seed-based activity maps over graphs inferred from raw fMRI data. Furthermore, via gradient-based back-projection, we derive a significance score for inputs to the neural network, and present results showing the differential role of brain connections in subject-identification and task-decoding.
Auteurs: Hamid Behjat, E. S. Balcioglu, B. Döner, E. Sareen, D. Van De Ville
Dernière mise à jour: 2024-05-28 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.11.27.568799
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.11.27.568799.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
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