Comprendre les fibrilles de protéines : infos et techniques
Explorer la structure et le rôle des fibrilles de protéines dans la santé et la maladie.
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Table des matières
- Le rôle des fibrilles dans les maladies
- Le défi d'étudier les fibrilles
- Microscopie Électronique Cryogénique (cryo-EM)
- Résonance Magnétique Nucléaire à l'État Solide (NMR)
- Combinaison des techniques
- Comment Tm1-LC forme des fibrilles
- Observation des fibrilles avec la microscopie électronique
- Construction de modèles structuraux
- Comparaison des différentes techniques
- L'importance de la dynamique des fibrilles
- Conclusion : les avantages d'utiliser les deux méthodes
- Source originale
La fibrillisation des protéines, c'est quand les protéines forment des structures longues et filamenteuses qu'on appelle des Fibrilles. Ça peut se produire dans des fonctions normales du corps ou dans des maladies. Comprendre comment les protéines changent de forme et forment ces fibrilles est important car ça peut nous aider à en apprendre plus sur certaines maladies, surtout celles qui touchent le cerveau, comme Alzheimer et la SLA. Des recherches montrent que la façon dont ces fibrilles sont structurées peut nous aider à comprendre la gravité d'une maladie.
Le rôle des fibrilles dans les maladies
Dans des maladies comme la SLA (sclérose latérale amyotrophique) et la démence frontotemporale, certaines protéines peuvent se replier mal et créer des types de fibrilles distincts, qui sont nuisibles aux cellules. La protéine TDP-43, qu'on trouve dans ces maladies, peut former différentes structures appelées polymorphes. Ces formes semblent être liées à la sévérité de la maladie. Étrangement, toutes les fibrilles formées par les protéines ne sont pas mauvaises ; certaines peuvent jouer des rôles dans des fonctions biologiques importantes, comme former des biofilms ou être impliquées dans la mémoire.
Le défi d'étudier les fibrilles
Étudier les fibrilles de protéines n'est pas facile parce qu'il n'y a pas de méthode unique qui puisse tout nous dire sur comment ça se passe. Les scientifiques utilisent souvent des techniques avancées comme la Microscopie électronique cryogénique (cryo-EM) et la résonance magnétique nucléaire à l'état solide (NMR) pour étudier ces structures. Chaque méthode a ses points forts et ses limites, donc il est important de savoir comment elles peuvent travailler ensemble.
Microscopie Électronique Cryogénique (cryo-EM)
La cryo-EM est un outil puissant qui aide les scientifiques à voir la forme et la structure des protéines à un niveau très détaillé. Cependant, elle ne fournit généralement pas de bonnes infos sur les parties plus flexibles des protéines. C'est crucial parce que ces régions flexibles peuvent avoir un impact significatif sur la façon dont les protéines fonctionnent et forment des fibrilles.
Quand les scientifiques utilisent la cryo-EM, ils doivent préparer soigneusement les échantillons de protéines. Ça implique de s'assurer que les échantillons sont dans la bonne forme et ont la bonne épaisseur de glace autour d'eux. Parfois, ils doivent aussi utiliser des détergents pour séparer les fibrilles correctement, ce qui peut être un vrai casse-tête.
Résonance Magnétique Nucléaire à l'État Solide (NMR)
D'un autre côté, la NMR à l'état solide peut donner des détails sur les régions rigides et flexibles des fibrilles de protéines. Cette méthode ne nécessite pas de séparer les fibrilles, ce qui peut être un avantage. La NMR à l'état solide peut aussi donner des infos sans avoir besoin que les fibrilles aient une forme torsadée spécifique. Cependant, elle demande plusieurs échantillons et peut être difficile car certaines parties des spectres peuvent être compliquées à interpréter.
Combinaison des techniques
Utiliser à la fois cryo-EM et NMR à l'état solide permet aux chercheurs d'obtenir une vue complète des fibrilles de protéines. La cryo-EM peut montrer comment la partie rigide de la fibrille est structurée, tandis que la NMR à l'état solide peut révéler le comportement des régions plus flexibles. Par exemple, dans des études sur la protéine Tm1-LC des drosophiles, les deux techniques ont fourni des informations complémentaires sur la façon dont la protéine se plie et se comporte.
Comment Tm1-LC forme des fibrilles
Pour étudier Tm1-LC, les chercheurs ont produit la protéine en laboratoire. Ils ont trouvé que lorsqu'elle était placée dans un environnement spécifique, les protéines Tm1-LC formaient naturellement des fibrilles. Ce processus implique qu'elles soient mélangées dans une solution, traitées par ultrasons, puis laissées à reposer pendant une semaine dans des conditions spécifiques. Les observations ont montré que ces fibrilles étaient bien formées et espacées.
La séquence d'acides aminés dans Tm1-LC révèle qu'elle a beaucoup de certains types de résidus qui aident à sa structure. Les chercheurs ont prédit que certaines parties de Tm1-LC seraient sujettes à former des fibrilles, mais les programmes de prédiction standard ne le reconnaissaient pas dans certaines régions.
Observation des fibrilles avec la microscopie électronique
Avec la microscopie électronique à teintures négatives, les chercheurs ont pu observer directement les fibrilles de Tm1-LC. Ils ont pris des photos qui montraient l'espacement et la forme des fibrilles, les aidant à comprendre comment ces structures variaient. Ils ont remarqué différentes formes de fibrilles sur la même grille, ce qui était important pour leur analyse.
Construction de modèles structuraux
Pour obtenir des infos détaillées sur la structure des fibrilles de Tm1-LC, les chercheurs ont utilisé la cryo-EM pour collecter des données. Ils ont traité ces données avec soin pour trouver des motifs spécifiques dans les fibrilles. Ils ont pu identifier quatre structures de fibrilles distinctes, ce qui a permis de mieux comprendre comment ces protéines étaient arrangées.
Avec l'aide d'un programme informatique, les chercheurs ont pu construire des modèles de ces structures basés sur les cartes de densité obtenues grâce à la cryo-EM. Les modèles montraient à quoi ressemblaient les différentes classes de fibrilles et aidaient à comprendre leur structure quaternaire, c'est-à-dire comment ces molécules de protéines interagissent dans un assemblage plus grand.
Comparaison des différentes techniques
Après avoir obtenu des résultats de la cryo-EM, les chercheurs ont utilisé la NMR à l'état solide pour analyser les mêmes échantillons de protéines Tm1-LC. Les résultats des deux méthodes étaient très proches, montrant qu'elles pouvaient s'accorder sur la structure du cœur rigide des fibrilles. Malgré les différences, elles ont aussi fourni des aperçus sur les régions entourant le cœur qui n'étaient pas visibles en cryo-EM, soulignant l'importance d'étudier les deux aspects.
L'importance de la dynamique des fibrilles
Les zones autour du cœur rigide des fibrilles Tm1-LC jouent un rôle crucial dans leur structure globale. La NMR à l'état solide a montré que, tandis que le cœur était fixe et bien défini, certaines parties de la protéine plus éloignées pouvaient bouger plus librement. Ces régions flexibles sont essentielles pour comprendre la structure complète et la fonction des fibrilles.
Conclusion : les avantages d'utiliser les deux méthodes
Grâce à leurs recherches, les scientifiques ont découvert que combiner cryo-EM et NMR à l'état solide fournissait une vue plus complète des fibrilles Tm1-LC. Alors que la cryo-EM montrait la forme globale et le cœur rigide, la NMR à l'état solide explorait la dynamique et le comportement des régions flexibles. Chaque méthode apportait des forces uniques à l'analyse, aidant à caractériser ces structures protéiques complexes.
À l'avenir, utiliser ces techniques ensemble pourrait mener à une meilleure compréhension de comment les protéines interagissent dans diverses conditions et comment aborder les maladies liées au repliement incorrect et à la fibrillation des protéines. En étudiant à la fois les régions rigides et mobiles des protéines, les chercheurs pourraient ouvrir de nouvelles voies pour découvrir des traitements et approfondir encore plus leur compréhension des processus biologiques.
Titre: Cryo-EM and Solid State NMR Together Provide a More Comprehensive Structural Investigation of Protein Fibrils
Résumé: The Tropomyosin 1 isoform I/C C-terminal domain (Tm1-LC) fibril structure is studied jointly with cryogenic electron microscopy (cryo-EM) and solid state nuclear magnetic resonance (NMR). This study demonstrates the complementary nature of these two structural biology techniques. Chemical shift assignments from solid state NMR are used to determine the secondary structure at the level of individual amino acids, which is faithfully seen in cryo-EM reconstructions. Additionally, solid state NMR demonstrates that the region not observed in the reconstructed cryo-EM density is primarily in a highly mobile random coil conformation rather than adopting multiple rigid conformations. Overall, this study illustrates the benefit of investigations combining cryo-EM and solid state NMR to investigate protein fibril structure. SignificanceThe use of multiple techniques to structurally characterize proteins provides models that accurately describe molecular conformations better than a technique used in isolation. Combination approaches allow for the study of proteins not only as rigid objects, but rather dynamic molecules that "breathe" over time. Cryogenic electron microscopy and solid state nuclear magnetic resonance are used jointly to provide a more detailed model of the same protein fibrils, and each technique provides novel insights.
Auteurs: Dylan T Murray, B. D. Fonda, M. Kato, Y. Li
Dernière mise à jour: 2024-06-02 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.30.596698
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.05.30.596698.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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