L'impact caché de la psychose dans la maladie de Parkinson
La psychose aggrave considérablement le déclin cognitif chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.
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La maladie de Parkinson (MP) est une condition qui affecte le mouvement, mais elle peut aussi entraîner des symptômes non moteurs graves. L'un de ces symptômes est la psychose, qui inclut des hallucinations (voir ou entendre des choses qui n'existent pas) et des délires (croire fermement en des choses fausses). Ces symptômes peuvent vraiment impacter la qualité de vie des personnes atteintes de MP. Ils sont liés à des problèmes de Mémoire, d'Attention et de capacités de pensée en général.
Qu'est-ce que la psychose de la maladie de Parkinson ?
La psychose de la maladie de Parkinson (PDP) est observée chez beaucoup de patients atteints de MP. Des recherches montrent que les personnes avec PDP ont tendance à avoir de moins bons résultats aux tests Cognitifs par rapport à celles qui n'ont pas de symptômes psychotiques. Les problèmes cognitifs observés incluent des difficultés d'attention, de mémoire et de traitement de l'information. Ce déclin des capacités de pensée peut éventuellement augmenter le risque de démence, qui affecte considérablement la mémoire et le fonctionnement quotidien.
L'importance de la fonction cognitive dans la MP
La fonction cognitive englobe diverses capacités mentales, y compris la mémoire, l'attention et la prise de décision. Maintenir la fonction cognitive est essentiel pour une bonne qualité de vie. Les patients atteints de MP qui développent une psychose constatent souvent que leurs capacités cognitives se détériorent plus rapidement que celles qui n’en souffrent pas. Plusieurs études ont montré que le déclin cognitif est plus prononcé chez les individus ayant une PDP au fil du temps.
Recherche sur le déclin cognitif
Beaucoup d'études ont examiné comment la fonction cognitive évolue dans la MP avec le temps. Par exemple, une grande étude a trouvé que les personnes qui ont développé une psychose durant leur MP avaient des scores cognitifs globaux plus faibles que ceux qui n'en avaient pas. Certains chercheurs ont suivi des patients pendant plusieurs années pour observer comment leurs compétences cognitives changent. Ils ont constaté que les patients qui éprouvent des hallucinations ou des délires avaient tendance à obtenir des scores plus bas aux tests cognitifs que ceux qui n'en avaient pas.
Fait intéressant, les résultats ont montré que certaines zones cognitives, comme la mémoire et la vitesse de traitement, sont plus affectées que d'autres. Par exemple, la mémoire épisodique, qui nous aide à nous souvenir des événements, a tendance à décliner significativement chez les patients avec PDP. Un autre point de préoccupation est les compétences linguistiques, notamment comment les patients peuvent générer des mots basés sur des catégories.
Méthodologie de l'étude
Pour mieux comprendre comment la performance cognitive change au fil du temps chez les patients atteints de MP, une étude a été menée avec des patients nouvellement diagnostiqués, non médicamenteux. Ces patients ont été comparés à des individus en bonne santé qui n'avaient pas de MP. Les chercheurs ont classé les patients en deux groupes principaux : ceux avec psychose (PDP) et ceux sans (PDnP). Divers tests ont été utilisés pour évaluer les capacités cognitives, y compris la mémoire et la vitesse de traitement.
L'étude a mis l'accent sur le suivi des changements de performance cognitive sur cinq ans. Les chercheurs ont collecté des données au début de l'étude et à plusieurs moments pendant la période de suivi. En comparant comment les capacités cognitives de chaque groupe changeaient au fil du temps, l'étude visait à mieux comprendre les impacts à long terme de la psychose dans la MP.
Résultats clés
Les résultats ont révélé des différences significatives dans la performance cognitive entre les patients PDP et PDnP. Il a été constaté que les patients PDP montraient un déclin de leurs capacités cognitives beaucoup plus prononcé au fil du temps. Ce déclin était particulièrement fort dans les domaines de la mémoire et de la vitesse de traitement. Notamment, ceux avec des symptômes psychotiques avaient un déclin supplémentaire par rapport à ceux sans ces symptômes.
Par exemple, en comparant les deux groupes sur la période de cinq ans, les patients PDP se sont beaucoup moins bien comportés aux tests évaluant la mémoire immédiate et différée, ainsi qu'aux tests évaluant les compétences linguistiques. Même après avoir ajusté pour d'autres facteurs comme l'âge, le sexe et la dépression, ces différences demeuraient évidentes.
Une autre découverte intéressante était que, bien que les deux groupes de patients MP montrent un certain déclin cognitif par rapport aux individus en bonne santé, le déclin cognitif chez les patients PDP était plus sévère. Cela laisse penser que la psychose pourrait avoir un impact unique sur la santé cognitive dans la MP.
Implications du déclin cognitif
Les résultats de cette recherche soulignent la nécessité d'une meilleure surveillance et de stratégies de traitement pour les déficits cognitifs dans la MP, surtout pour ceux qui éprouvent des Psychoses. Une détection précoce du déclin cognitif pourrait mener à des interventions qui pourraient ralentir la progression de la démence chez ces patients.
Étant donné le taux élevé de psychose chez les patients MP, qui varie de 20 à 30 %, il est essentiel d'aborder les problèmes cognitifs dans le cadre du traitement. Des thérapies cognitives ou des médicaments qui pourraient aider à soulager les symptômes de psychose pourraient également être explorés pour leurs bénéfices potentiels sur la fonction cognitive.
Directions futures
Pour l'avenir, des études plus vastes sont nécessaires pour explorer les liens entre le déclin cognitif et la psychose dans la MP. Cela inclut l'examen des différents symptômes de psychose et comment ils peuvent affecter les capacités cognitives différemment. De plus, prendre en compte les facteurs génétiques liés à la MP pourrait aider à comprendre les différences individuelles dans le déclin cognitif.
Tester différentes méthodes pour évaluer et traiter le déclin cognitif dans la MP, surtout chez ceux avec des symptômes psychotiques, pourrait vraiment améliorer les soins de ces patients. En développant des thérapies ciblées, on pourrait viser à améliorer la qualité de vie globale des personnes vivant avec la maladie de Parkinson.
Conclusion
Le déclin cognitif est une préoccupation majeure pour les individus atteints de la maladie de Parkinson, en particulier pour ceux qui développent une psychose. La recherche montre que ceux avec des symptômes psychotiques connaissent un déclin plus accentué de la fonction cognitive par rapport à ceux sans. Comprendre ces dynamiques est essentiel pour fournir un meilleur traitement et un meilleur soutien aux patients confrontés à l'impact de la maladie de Parkinson et de ses symptômes associés. À l'avenir, il est crucial de prioriser la santé cognitive dans les plans de traitement et d'explorer davantage les complexités entourant la psychose de la MP.
Titre: Parkinson's disease psychosis associated with accelerated multi-domain cognitive decline
Résumé: Cognitive deficits are associated with poor quality of life and increased risk of development of dementia in people with Parkinsons Disease (PD) with psychosis. However, the pattern of progression of cognitive decline within PD psychosis remains unclear. Here, we examined this using data from the Parkinsons Progression Markers Initiative study. We obtained data on drug-naive PD patients (n=676) and healthy controls (HC, n=187) who underwent baseline and follow-up (year 1 to 5) assessments. We classified PD patients into PD without psychosis (PDnP) and PD with psychosis (PDP) using the MDS-UPDRS part I hallucinations/psychosis item. We examined all cognitive measures assessed at each time point. We used linear mixed-effect models with restricted maximum likelihood. We examined the role of age, sex, ethnicity, education, and neuropsychiatric and PD-specific symptoms as covariates of interest. There were no baseline differences on any cognitive measures between PD patient groups. There were differences in cognitive performance between PD and HC across the majority of the assessments. PDP patients showed a more prominent cognitive decline from baseline to year 5 compared with PDnP across most domains even after controlling for socio-demographics, depression, sleepiness, REM behaviour sleep disorder, and motor symptom severity (immediate recall, b=-0.288, P=0.003; delayed recall, b=-0.146, P=0.003; global cognition, MoCA, b=-0.206, P
Auteurs: Sagnik Bhattacharyya, S. Pisani, L. Gosse, D. Aarsland, K. R. Chaudhuri, C. Ballard, D. ffytche, L. Velayudhan
Dernière mise à jour: 2024-02-18 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.02.16.24302938
Source PDF: https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2024.02.16.24302938.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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