De nouveaux composés de quinoxaline montrent des promesses contre la résistance antimicrobienne
Des recherches récentes montrent que les composés de quinoxaline sont efficaces contre les bactéries résistantes aux médicaments.
― 8 min lire
Table des matières
- Le besoin de nouveaux antimicrobiens
- Quinoxaline et son potentiel
- Recherche sur les composés de quinoxaline
- Méthode de test
- Résultats des tests initiaux
- Phase 1 : Analyse de l’activité antibactérienne
- Tests de CMI contre des souches cliniques
- Focus sur le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM)
- Tests contre d'autres bactéries Gram-positives
- Étude des bactéries Gram-négatives
- Importance de la recherche sur les biofilms
- Compréhension des relations structure-activité
- Observation des effets de la pré-exposition aux composés
- Tests de concentration biocidale minimale
- Examen des changements de morphologie cellulaire
- Comparaison aux antibiotiques existants
- Directions futures pour la recherche
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
La Résistance aux antimicrobiens (RAM) est un vrai problème qui touche la santé publique dans le monde entier. Quand les bactéries deviennent résistantes aux médicaments censés les tuer, les traitements échouent, ce qui provoque plus de décès et des coûts de santé qui augmentent. D'ici 2050, on estime qu'environ 10 millions de personnes pourraient mourir chaque année à cause de la RAM. Rien qu'en 2019, environ 4,95 millions de décès étaient liés à des infections causées par des bactéries résistantes aux médicaments.
Le besoin de nouveaux antimicrobiens
Pour faire face à cette menace grandissante, trouver et développer de nouveaux antimicrobiens est super important. Ces dernières années, les scientifiques se sont concentrés sur la création de nouveaux médicaments capables de combattre ces bactéries résistantes. Une approche prometteuse consiste à étudier des composés hétérocycliques, qui sont des structures trouvées dans des produits naturels et synthétiques. Parmi eux, la Quinoxaline est une structure importante qui a montré son potentiel pour traiter diverses infections et maladies.
Quinoxaline et son potentiel
La quinoxaline a été identifiée comme un composé important grâce à ses solides propriétés biologiques et médicinales. Les chercheurs ont découvert que divers dérivés de la quinoxaline peuvent efficacement combattre des parasites comme Leishmania, Trypanosoma, Plasmodium et Schistosoma. Étant donné son potentiel, il y a un intérêt croissant pour explorer ses propriétés antibactériennes.
Recherche sur les composés de quinoxaline
Notre recherche visait à trouver de nouveaux médicaments pour traiter la schistosomiase, une maladie tropicale négligée. Nous avons conçu et créé une série d'analogues de quinoxaline pour tester leur efficacité contre différentes espèces de Schistosoma. Les composés que nous avons créés ont montré une forte activité anti-schistosomale, ce qui est prometteur.
Cependant, vu les inquiétudes croissantes concernant la résistance des bactéries aux antibiotiques existants, nous avons décidé de tester nos dérivés de quinoxaline pour leur potentiel antibactérien. Au départ, nous avons effectué des tests sur un petit groupe de composés contre une variété de bactéries, y compris des souches Gram-positives et Gram-négatives.
Méthode de test
Pour déterminer l’efficacité de nos composés, nous avons utilisé deux méthodes principales de test. Une méthode mesurait la concentration minimale inhibitrice (CMI), qui est la plus petite quantité de composant nécessaire pour arrêter la croissance bactérienne. L'autre méthode impliquait d'examiner les Biofilms, qui sont des amas de bactéries adhérant ensemble et plus difficiles à traiter avec des antibiotiques.
Résultats des tests initiaux
Nos résultats ont montré que deux des dérivés de quinoxaline, le composé 25 et le composé 31, avaient une efficacité significative contre différentes souches bactériennes. Cela nous a encouragés à continuer d'explorer ces composés.
Phase 1 : Analyse de l’activité antibactérienne
Dans notre première phase de test, nous avons préparé une bibliothèque de 15 composés, dont 13 que nous avions synthétisés et deux matériaux de départ. Nous avons testé ces composés contre diverses bactéries pour identifier ceux qui étaient les plus efficaces.
Chaque composé a été placé dans des puits d'une plaque de 96 puits avec des bactéries et observé pour sa croissance. Nous avons effectué ce test plusieurs fois pour garantir l'exactitude. Nous avons constaté que les deux composés d’intérêt, le composé 25 et le composé 31, montraient une activité antibactérienne prometteuse.
Tests de CMI contre des souches cliniques
En nous basant sur nos découvertes initiales, nous avons ensuite testé nos composés sélectionnés contre des souches bactériennes cliniquement pertinentes. Les résultats ont montré que les deux composés avaient une forte activité contre des bactéries qui causent de vraies infections. Par exemple, Staphylococcus aureus, une cause courante d'infections, était particulièrement sensible à nos composés.
Focus sur le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM)
Étant donné la menace pour la santé publique posée par le SARM, nous avons spécifiquement testé nos composés contre diverses souches de SARM. Bien que certains composés aient perdu leur efficacité contre ces souches résistantes, les composés 25 et 31 ont conservé de fortes propriétés antibactériennes.
Tests contre d'autres bactéries Gram-positives
Nous avons élargi notre analyse pour inclure d'autres bactéries Gram-positives importantes. Nos composés se sont révélés efficaces contre diverses souches, y compris Enterococcus faecalis et Streptococcus pneumoniae. Cette large activité est encourageante car elle suggère une utilisation potentielle de ces composés dans le traitement de différents types d'infections bactériennes.
Étude des bactéries Gram-négatives
Bien que notre focus initial ait été sur les bactéries Gram-positives, nous avons également cherché à déterminer l’efficacité de nos composés contre les bactéries Gram-négatives. Les composés 25 et 31 ont montré une certaine activité contre Neisseria et Haemophilus influenzae.
Importance de la recherche sur les biofilms
Un des défis pour traiter les infections, c'est quand les bactéries forment des biofilms. Ces amas compliquent la pénétration des antibiotiques. Pour y remédier, nous avons testé si nos composés pouvaient perturber ou éradiquer des biofilms déjà établis. Les deux composés ont montré leur capacité à réduire efficacement les biofilms, ce qui suggère qu'ils pourraient être utiles pour traiter des infections persistantes.
Compréhension des relations structure-activité
Dans le cadre de notre recherche, nous avons examiné la relation entre la structure de nos composés et leur efficacité. Cela s'appelle l'analyse de la relation structure-activité (RSA). Nos résultats suggèrent que certaines caractéristiques des composés, comme les substitutions sur la structure centrale de la quinoxaline, pourraient améliorer leurs propriétés antibactériennes.
Observation des effets de la pré-exposition aux composés
Dans d'autres expériences, nous avons exposé les bactéries à des niveaux sub-inhibiteurs de nos composés avant de tester leur sensibilité à d'autres antibiotiques. Ce processus a révélé que la pré-exposition au composé 31 pouvait réduire l’efficacité de certains antibiotiques tout en augmentant la sensibilité à d'autres. Comprendre ces interactions est crucial pour déterminer comment utiliser ces composés en combinaison avec des traitements existants.
Tests de concentration biocidale minimale
Pour mesurer la rapidité avec laquelle nos composés pouvaient tuer des bactéries, nous avons effectué des tests de concentration biocidale minimale (CBM). Ces tests ont indiqué que le composé 25 a une forte activité bactéricide contre S. aureus et E. faecalis, ce qui est une caractéristique importante pour les traitements potentiels.
Examen des changements de morphologie cellulaire
Nous avons également réalisé des études d'imagerie pour observer les changements dans la structure cellulaire bactérienne après traitement avec nos composés. La microscopie électronique à balayage a révélé des dommages significatifs aux cellules de S. aureus et d'E. faecalis après exposition. Ces dommages indiquent que nos composés affectent effectivement les bactéries, ce qui pourrait mener à leur mort.
Comparaison aux antibiotiques existants
Pour comprendre comment nos composés de quinoxaline se comparent aux traitements existants, nous les avons testés aux côtés d'antibiotiques couramment utilisés. Dans de nombreux cas, nos composés ont montré une activité antibactérienne comparable, voire supérieure, surtout contre les souches résistantes. Cela contraste favorablement avec la performance de certains antibiotiques actuels.
Directions futures pour la recherche
Les résultats de notre étude mettent en évidence le potentiel des dérivés de quinoxaline comme nouveaux antibiotiques. Cependant, d'autres recherches sont nécessaires pour améliorer leur solubilité et leur efficacité. Le futur travail en chimie médicinale pourrait donner encore de meilleurs composés avec moins d'effets secondaires et des propriétés antibactériennes accrues.
Conclusion
Notre recherche a réussi à identifier des composés de quinoxaline prometteurs qui montrent une forte activité antibactérienne contre une variété de bactéries importantes, y compris des souches résistantes. Ces composés ont démontré une efficacité aussi bien dans les formes planctoniques que biofilm, suggérant leur potentiel pour des applications pratiques dans le traitement des infections bactériennes. Une exploration et un perfectionnement continus de ces composés pourraient mener à de nouveaux traitements qui aident à lutter contre le problème croissant de la résistance aux antimicrobiens.
Titre: 2,3-bis (phenylamino) quinoxaline - containing compounds display potent activity against Methicillin-resistant Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis and their biofilms
Résumé: Antimicrobial resistance remains a global challenge threatening the ability to control diseases caused by bacterial infections. Here, we explored the antimicrobial activity of 2,3-N,N-diphenyl quinoxaline derivatives against representative Gram-positive, Gram-negative and Mycobacterium species. Two quinoxaline derivatives (compounds 25 and 31) demonstrated particularly potent activity against most Staphylococcus aureus, Enterococcus faecium and Enterococcus faecalis strains tested (MIC values between 0.25 to 1 mg/l). These compounds also demonstrated potent antibacterial activity against methicillin-resistant S. aureus (MRSA) and vancomycin-resistant E. faecium/E. faecalis (VRE) strains. Against an extensive panel of clinically relevant isolates, they further showed comparable or better activity to four currently used antibiotics (vancomycin, teicoplanin, daptomycin and linezolid). Finally, they performed better in preventing S. aureus and E. faecalis biofilm formation when compared to several other antibiotics. In conclusion, these two quinoxaline derivatives have promising activities that could be further explored as part of efforts to identify urgently needed new antibacterial agents.
Auteurs: Gilda Padalino, K. Duggan, L. Mur, J.-Y. Millard, A. Brancale, K. F. Hoffmann
Dernière mise à jour: 2024-07-15 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.07.15.603556
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.07.15.603556.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.