Simple Science

La science de pointe expliquée simplement

# Biologie# Neurosciences

Adapter Nos Habitudes de Marche : Une Étude

Cette recherche explore comment on ajuste notre marche grâce à la recalibration et à la cartographie.

― 8 min lire


Étude sur les adaptationsÉtude sur les adaptationsde la marchede marche efficacement.Examine comment on ajuste nos habitudes
Table des matières

Quand on marche, on pense pas vraiment aux petits détails de comment notre corps bouge. Par exemple, on décide pas consciemment comment plier nos chevilles à chaque pas ou à quelle vitesse balancer nos jambes. C'est automatique et flexible. On peut ajuster notre façon de marcher sur différents surfaces comme la boue, l'herbe ou la glace sans y réfléchir. Par contre, quand ça va pas, comme quand on se tord la cheville, on devient plus conscient de nos mouvements et on doit se concentrer pour éviter la douleur ou des blessures supplémentaires.

Même si on a cette capacité automatique de bouger, on comprend pas vraiment comment on apprend à adapter nos mouvements et à les rendre flexibles. Une grande partie de cette adaptation se fait grâce à un processus appelé adaptation sensorimotrice, qui nous aide à corriger nos mouvements selon ce qu'on s'attend à ressentir et ce qu'on ressent vraiment. Ça peut arriver quand l'environnement change ou quand on fait une erreur en bougeant.

Le Processus d'Adaptation Sensorimotrice

Quand on essaie de s'adapter à un nouveau mouvement, notre cerveau s'appuie sur une partie appelée le cervelet. Cette zone nous aide à recalibrer nos attentes sur le mouvement. Par exemple, si on marche sur une surface glissante comme la glace, notre cerveau doit mettre à jour ses prédictions sur la manière dont nos pieds peuvent accrocher le sol. Cette recalibration se fait sans qu'on s'en rende compte.

Le souci avec ce processus de recalibration, c'est que ça peut être lent. Ça nous empêche de modifier instantanément nos mouvements ; ça prend du temps pour les ajuster petit à petit. Cet ajustement progressif peut entraîner des erreurs persistantes dans nos mouvements, qu'on appelle des « effets résiduels ». Ces effets montrent que même après qu'on se soit adapté à un nouvel environnement, on peut mettre un moment à revenir à notre façon normale de marcher quand les conditions changent à nouveau.

Types de Mécanismes d'Apprentissage

En plus de la recalibration dépendante du cervelet, il y a d'autres manières dont notre cerveau nous aide à adapter nos mouvements, surtout pour des tâches où on vise un objectif, comme attraper un objet. Par exemple, certaines approches d'adaptation incluent des stratégies où on ajuste délibérément notre visée ou nos réponses en fonction de ce qu'on apprend sur notre environnement.

Les chercheurs ont identifié trois types bien connus de ces stratégies :

  1. Stratégies explicites : C'est quand les gens décident consciemment de changer leur visée en attrapant quelque chose.

  2. Mémorisation Basée sur la Cache : Ça implique d'apprendre certaines réponses qui deviennent liées à des indices environnementaux. Les gens peuvent se rappeler ces réponses lorsqu'ils sont confrontés à des situations similaires.

  3. Apprentissage Structurel : Ce type consiste à reconnaître des schémas entre ce qui se passe dans notre environnement et comment on devrait y répondre. Par exemple, en utilisant une souris d'ordinateur, on apprend comment ses mouvements correspondent à ce qu'on voit à l'écran.

Ces stratégies nous permettent de faire des ajustements rapides sans le délai associé au processus de recalibration.

Objectifs de l'Étude

Dans cette étude, on voulait savoir si les adaptations en marchant impliquent ces stratégies rapides en plus du processus de recalibration plus lent. On a testé ça sur un tapis de course spécial qui peut faire bouger un côté plus vite que l'autre, créant une situation où les participants ont dû ajuster leur façon de marcher.

Notre premier experimente a testé si les participants pouvaient rapidement adapter leur marche selon les différentes vitesses du tapis de course. On s'attendait à ce qu'ils changent de modèles de marche plus vite que ce qu'on attendrait juste avec le processus de recalibration.

Notre deuxième experimente avait pour but d'explorer plus en profondeur comment ces stratégies d'ajustement fonctionnent d'une manière différente. On voulait voir si les gens devaient réfléchir à leurs mouvements en marchant ou si ces ajustements pouvaient se faire automatiquement.

Expérience 1 : Tester les Stratégies d'Adaptation

Pour d'abord tester si les gens pouvaient rapidement adapter leurs modèles de marche, on a conçu ce qu'on a appelé la tâche "Ramp Down". Après que les participants aient marché sur le tapis avec un côté se déplaçant plus vite que l'autre, on a progressivement ralenti le côté plus rapide. Pendant ce temps, on a mesuré comment leurs modèles de marche changeaient.

On s'attendait à voir deux résultats différents :

  1. Recalibration Seulement : Si les participants ne s'appuyaient que sur la recalibration, leurs ajustements seraient lents et réfléchis, conduisant à des effets résiduels notables dans leur modèle de marche.

  2. Recalibration + Mapping : S'ils pouvaient répondre rapidement aux changements de vitesse grâce à une stratégie de mapping flexible, on s'attendait à ce qu'ils adaptent leurs modèles de marche rapidement sans effets résiduels notables.

Les résultats de la première partie de cette expérience ont montré que les participants pouvaient effectivement ajuster leurs modèles de marche rapidement et efficacement, soutenant notre idée qu'une stratégie de mapping flexible était en jeu.

Expérience 1B : Mesurer les Contributions de Chaque Mécanisme

Après avoir établi que des ajustements rapides se produisaient probablement, la prochaine phase a consisté à développer un moyen de mesurer les contributions de la recalibration et du mapping pendant l'adaptation. On s'est basé sur des résultats précédents concernant quelque chose appelé "réalignement perceptuel". C'est quand la perception de la vitesse du tapis par les gens change au fil du temps en s'adaptant.

Notre hypothèse était que l'étendue de ce changement perceptuel serait liée à la quantité de recalibration qui avait eu lieu. On a cherché à mesurer ça avec soin.

Résultats de l'Expérience 1B

La première moitié de la tâche Ramp Down a montré que les participants n'avaient pas de significatifs effets résiduels, suggérant que des ajustements rapides se produisaient effectivement par le mécanisme de mapping. En revanche, la seconde moitié, où les différences de vitesse étaient plus petites, a produit des effets résiduels notables. Cela indiquait que les participants étaient passés d'utilisation de stratégies de mapping rapides à s'appuyer plus sur le processus de recalibration plus lent.

Les résultats globaux de la première expérience ont confirmé notre hypothèse initiale que les mécanismes de recalibration et de mapping jouent tous deux un rôle dans la façon dont on adapte nos modèles de marche sur le tapis de course.

Expérience 2 : Explorer l'Automatisme de l'Ajustement

En s'appuyant sur nos découvertes, on a mené une deuxième expérience pour examiner si ces ajustements de mapping étaient automatiques ou si les participants devaient les contrôler consciemment.

On voulait voir si les participants pourraient rapidement adapter leurs modèles de marche même quand des différences de vitesse plus importantes étaient introduites, au-delà de ce qu'ils avaient vécu précédemment lors de l'adaptation.

Résultats de l'Expérience 2

Les résultats de la deuxième expérience ont montré une différence distincte parmi les participants. Certains ont réussi à s'adapter avec succès à des perturbations plus grandes, ce qui indique que ces individus utilisaient probablement l'approche d'apprentissage structurel dont on a parlé plus tôt. D'autres ont eu du mal, suggérant qu'ils s'appuyaient sur l'approche basée sur la mémoire.

De plus, on a découvert que quand on leur a demandé, la plupart des participants ne pouvaient pas décrire avec précision comment ils ajustaient leur marche. Cela indiquait que le mécanisme de mapping fonctionne sans avoir besoin de contrôle conscient, contrairement aux stratégies généralement utilisées dans les tâches d'atteinte.

Conclusion

Notre étude a révélé les deux principaux mécanismes d'apprentissage impliqués dans l'adaptation de la marche : la recalibration et le mapping. Le mécanisme de recalibration fonctionne graduellement, ce qui peut entraîner des effets résiduels, tandis que le mécanisme de mapping permet des ajustements rapides sans contribuer à ces erreurs. Les participants ont montré des différences individuelles dans la façon dont ils ont utilisé ces mécanismes, certains s'appuyant sur des stratégies basées sur la mémoire et d'autres sur l'apprentissage structurel.

Ces découvertes ont des implications importantes, surtout en tenant compte de la flexibilité naturelle et de l'automatisme de l'adaptation des mouvements. Comprendre comment ces mécanismes fonctionnent pourrait être bénéfique pour la réhabilitation et l'amélioration des stratégies de mobilité pour différents environnements et tâches.

En résumé, cette recherche éclaire comment on adapte nos modèles de marche et offre de nouvelles perspectives sur les mécanismes d'apprentissage qui nous permettent de bouger efficacement dans des conditions changeantes. Les travaux futurs continueront d'explorer ces mécanismes plus en détail et leurs potentielles applications thérapeutiques.

Source originale

Titre: Automatic learning mechanisms for flexible human locomotion.

Résumé: Movement flexibility and automaticity are necessary to successfully navigate different environments. When encountering difficult terrains such as a muddy trail, we can change how we step almost immediately so that we can continue walking. This flexibility comes at a cost since we initially must pay deliberate attention to how we are moving. Gradually, after a few minutes on the trail, stepping becomes automatic so that we do not need to think about our movements. Canonical theory indicates that different adaptive motor learning mechanisms confer these essential properties to movement: explicit control confers rapid flexibility, while forward model recalibration confers automaticity. Here we uncover a distinct mechanism of treadmill walking adaptation - an automatic stimulus-response mapping - that confers both properties to movement. The mechanism is flexible as it learns stepping patterns that can be rapidly changed to suit a range of treadmill configurations. It is also automatic as it can operate without deliberate control or explicit awareness by the participants. Our findings reveal a tandem architecture of forward model recalibration and automatic stimulus-response mapping mechanisms for walking, reconciling different findings of motor adaptation and perceptual realignment.

Auteurs: Amy J Bastian, C. Rossi, K. Leech, R. T. Roemmich

Dernière mise à jour: 2024-07-24 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.09.25.559267

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2023.09.25.559267.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

Merci à biorxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.

Plus d'auteurs

Articles similaires