Les structures cérébrales des oiseaux donnent des indices sur l'évolution
Des recherches sur les cerveaux de poulet montrent des liens avec les structures cérébrales des mammifères et des reptiles.
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Table des matières
- Différences dans la structure cérébrale
- Recherche sur le cerveau de poulet
- Neurones GABAergiques dans les cerveaux d'oiseaux
- Caractérisation des neurones Glutamatergiques
- Comprendre le mésopallium
- La connexion nidopallium et hyperpallium
- Relations évolutives parmi les amniotes
- Source originale
- Liens de référence
Certain oiseaux montrent une intelligence qui peut rivaliser avec celle de certains primates. Ça a été lié à des cerveaux plus gros par rapport à leur taille corporelle, plus de cellules cérébrales et des circuits cérébraux chez les oiseaux qui ressemblent à ceux trouvés chez les mammifères. La partie du cerveau des oiseaux appelée le pallium a beaucoup évolué au fil du temps. Cette zone est différente de celle des mammifères, où le pallium a des structures en couches. Les oiseaux et les reptiles, eux, ont une structure appelée la crête ventriculaire dorsale (DVR), qui est organisée différemment.
Différences dans la structure cérébrale
Les oiseaux, surtout ceux dans un groupe appelé archosaures, comme les crocodiles et les oiseaux, n'ont pas de cortex en couches. À la place, ils ont une structure connue sous le nom d'hyperpallium. Cette différence dans la structure cérébrale a conduit les scientifiques à débattre de l'évolution du pallium chez les amniotes, qui inclut les mammifères, les oiseaux et les reptiles. Une idée suggère que les circuits dans le cerveau sont similaires parce qu'ils partagent certains types de cellules qui effectuent des tâches similaires. Une autre idée propose que différentes zones du cerveau se sont développées à partir de sources similaires au cours du processus évolutif.
Des études récentes ont examiné le cerveau des reptiles et des passereaux en détail, soutenant l'idée que des origines développementales différentes peuvent mener à des similitudes dans les structures cérébrales. Cependant, il n'y a pas eu assez d'analyses détaillées sur l'ensemble du pallium aviaire ou de comparaisons valables entre différents amniotes.
Recherche sur le cerveau de poulet
Cette étude avait pour but de rassembler des données complètes sur le pallium du poulet à divers stades de développement en utilisant des techniques avancées. En comparant ces données avec celles des mammifères et des reptiles, les chercheurs voulaient retracer l'évolution du pallium aviaire et sa relation avec d'autres espèces d'amniotes.
Création d'une carte cellulaire du pallium du poulet
Pour cartographier le pallium du poulet, les chercheurs ont analysé des échantillons de quatre individus et un examiné plus en détail, divisant celui-ci en quatre zones principales. Ce travail a permis d'obtenir des informations génétiques détaillées de plus de 91 000 cellules. Les cellules ont été classées sur la base de leurs caractéristiques, en se concentrant surtout sur différents types de Neurones et d'autres types cellulaires.
Dans leur analyse, les chercheurs ont découvert diverses cellules non neuronales, y compris celles associées au soutien et aux fonctions immunitaires. Les neurones ont été classés en deux types principaux : inhibiteurs, qui réduisent l'activité, et excitateurs, qui favorisent l'activité. Cette approche a permis aux chercheurs de créer une carte complète des types cellulaires du cerveau du poulet.
Cartographie des types cellulaires entre espèces
Pour trouver des liens entre les types cellulaires chez les oiseaux et d'autres amniotes, les chercheurs avaient besoin de données provenant de différentes espèces d'amniotes. Ils ont recueilli des données similaires d'un lézard et d'une souris, permettant une comparaison efficace. Ce processus a révélé de nombreuses similitudes et différences inattendues parmi les populations de cellules dans ces espèces.
GABAergiques dans les cerveaux d'oiseaux
NeuronesLes neurones GABAergiques, qui sont importants pour inhiber les signaux dans le cerveau, ont également été trouvés similaires entre différentes espèces. La plupart de ces neurones chez les oiseaux proviennent de zones spécifiques durant leur développement, un peu comme chez les mammifères. Cependant, il y avait des différences notables, certaines groupes de ces neurones chez les oiseaux ressemblaient à ceux trouvés dans les structures mammaliennes, tandis que d'autres ne le faisaient pas.
Distribution des neurones GABAergiques
L'étude a cartographié les positions des différents types de neurones GABAergiques dans le cerveau du poulet. Certains de ces neurones ont des emplacements clairs tandis que d'autres sont plus dispersés. Les chercheurs ont noté que les similitudes chez ces neurones pourraient indiquer des origines partagées. En comparant la façon dont ces neurones sont distribués, ils ont obtenu des aperçus sur la relation évolutive entre ces espèces.
Glutamatergiques
Caractérisation des neuronesLa recherche s'est également concentrée sur les neurones glutamatergiques, qui jouent des rôles cruciaux dans la signalisation à travers le cerveau. Les résultats ont montré que ces neurones ont de nombreuses sous-classes, avec certaines caractéristiques partagées entre les cerveaux aviaires et mammaliens. Cette classification a des implications pour comprendre comment certaines fonctions cérébrales se sont développées et comment elles pourraient différer entre les espèces.
Lien entre les neurones excitateurs et les structures mammaliennes
Des types particuliers de neurones glutamatergiques chez les poulets ont été trouvés avoir de fortes similitudes avec ceux dans l'hippocampe mammalien. L'hippocampe est crucial pour la mémoire et la navigation spatiale. Cela amène les chercheurs à croire que certaines structures cérébrales clés ont pu être préservées à travers l'évolution, suggérant une ascendance partagée parmi ces espèces.
Comprendre le mésopallium
Le mésopallium, une partie du cerveau des oiseaux, a été lié à des structures chez les mammifères. L'étude a montré que certains types de neurones de cette région partagent des caractéristiques avec des types cellulaires dans l'isocortex mammalien, qui est impliqué dans diverses fonctions supérieures.
Analyse comparative des cellules mésopalliales
Les données ont indiqué que le mésopallium contient divers types cellulaires qui ont divergé de leurs homologues mammaliens. Certains de ces types cellulaires ressemblent à des neurones trouvés dans différentes zones du cerveau mammalien, y compris le claustrum. Cela ajoute à la complexité de comprendre comment ces structures cérébrales ont évolué parmi les amniotes.
La connexion nidopallium et hyperpallium
Un point central de l'étude était la similarité entre le nidopallium et l'hyperpallium chez les oiseaux. Ces zones étaient traditionnellement considérées comme ayant des fonctions distinctes, mais les résultats indiquaient un chevauchement significatif dans leur composition cellulaire. En analysant l'expression de gènes spécifiques, les chercheurs ont souligné que ces couches pourraient ne pas être aussi différentes que précédemment cru.
Examen du développement et de l'expression
La recherche a révélé que de nombreuses similitudes pourraient découler non seulement de fonctions partagées mais aussi de l'organisation structurale des cellules dans ces régions. Les schémas globaux observés chez les oiseaux adultes ont été retracés jusqu'à des stades de développement, suggérant que les facteurs contribuant à ces schémas pourraient avoir été établis dès le début.
Relations évolutives parmi les amniotes
L'étude s'est conclue par des observations importantes sur les liens évolutifs entre différentes espèces d'amniotes. Les résultats ont mis en évidence que, bien que certains types cellulaires puissent être similaires, leurs rôles et connexions pourraient être très différents. Cette complexité souligne l'idée que l'évolution du cerveau aviaire n'est pas un chemin simple mais plutôt un réseau d'interactions façonné par diverses pressions environnementales et développementales.
Conclusion : Implications des résultats
Les résultats de cette recherche fournissent une vue complète de la façon dont les types cellulaires dans le pallium du poulet se rapportent à ceux des souris et des reptiles. Les similitudes significatives dans certains types de neurones entre les espèces suggèrent des histoires évolutives et des adaptations partagées. Ce travail jette les bases de futures études sur l'évolution des cerveaux aviaires et mammaliens, soulignant la nécessité d'explorer davantage comment des structures et fonctions cérébrales diverses ont émergé au fil du temps.
Les résultats incitent également à une réévaluation des modèles actuels de l'évolution cérébrale, suggérant une compréhension plus nuancée de la manière dont des structures similaires peuvent apparaître chez différentes espèces. La recherche continue sera essentielle pour démêler ces complexités et comprendre les dynamiques évolutives en jeu dans les cerveaux des amniotes.
Titre: Developmental origins and evolution of pallial cell types and structures in birds
Résumé: The advanced cognitive abilities of birds rival those of mammals and have been attributed to evolutionary innovations in the pallium. However, a comprehensive cellular characterization of this brain region in birds has been lacking. We scrutinized the structures, cell types and evolutionary origins of the avian pallium based on single-cell and spatial transcriptomics atlases for the adult and developing chicken, and comparisons to corresponding data from mammals and non-avian reptiles. We found that the avian pallium shares most inhibitory neuron types with other amniotes. While excitatory neuron repertoires in the (medial) hippocampal formation show high conservation, they substantially diverged in other pallial regions during avian evolution, defining novel structures like the avian-specific (dorsal) hyperpallium, whose neuronal gene expression identities partly converge during late development with those of the (ventral) nidopallium. Our work also unveils the evolutionary relationships of pallial structures across amniotes, like the previously unknown homology between avian (lateral) mesopallial and mammalian deep layer cortical neurons. One-Sentence SummaryAn avian neural cell type atlas illuminates the developmental origins and evolution of the amniote pallium.
Auteurs: Bastienne Zaremba, A. Fallahshahroudi, C. Schneider, J. Schmidt, I. Sarropoulos, E. Leushkin, B. Berki, E. Van Poucke, P. Jensen, R. Senovilla-Ganzo, F. Hervas-Sotomayor, N. Trost, F. Lamanna, M. Sepp, F. Garcia-Moreno, H. Kaessmann
Dernière mise à jour: 2024-04-30 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.30.591857
Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.04.30.591857.full.pdf
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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