Intégrer des échantillons non probabilistes et probabilistes dans la recherche en santé
Une nouvelle méthode améliore l'inférence causale dans la recherche en santé en combinant différentes sources de données.
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Table des matières
- Défis de l'inférence causale
- Combinaison de différents types d'échantillons
- Examen des méthodes actuelles
- Une nouvelle approche pour estimer l'EMT
- Application de la nouvelle méthode
- Avantages de la nouvelle méthode
- Études de cas et simulations
- Application dans le monde réel : Initiative de génomique du Michigan
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
Dans le domaine de la recherche en santé, comprendre les effets des traitements sur les patients est super important. Ça se fait souvent grâce à des essais cliniques randomisés (ECR), où les participants sont assignés au hasard pour recevoir un traitement ou pour faire partie d'un groupe de contrôle. Mais faire ces essais peut coûter cher, prendre beaucoup de temps, et ça peut ne pas toujours inclure une variété de patients. C'est là que des sources de données non traditionnelles, comme les dossiers de santé électroniques (DSE), peuvent être utiles. Les DSE peuvent fournir une tonne d'infos sur les historiques de santé et les résultats des patients, mais ils présentent aussi des défis, comme un biais potentiel et des données incomplètes.
Défis de l'inférence causale
Quand on utilise des échantillons non probabilistes comme les DSE, les chercheurs font face à des obstacles importants. Un gros problème, c'est le Biais de sélection, qui se produit quand les individus dans l'ensemble de données ne représentent pas la population au sens large. Par exemple, si les données des DSE proviennent d'un hôpital spécifique, ça peut ne pas refléter la diversité de l'ensemble de la population. Ça rend difficile de tirer des conclusions qui s'appliquent à tout le monde.
Un autre souci, c'est la présence de nombreux facteurs de confusion potentiels. Les facteurs de confusion sont des éléments qui peuvent influencer à la fois le traitement et les résultats, ce qui peut mener à des conclusions incorrectes si ce n'est pas pris en compte correctement. Dans un ensemble de données typique avec plein de variables, il peut être compliqué de déterminer quels facteurs sont pertinents.
Combinaison de différents types d'échantillons
Pour résoudre ces problèmes, les chercheurs peuvent combiner des échantillons non probabilistes avec des échantillons probabilistes. Les échantillons probabilistes proviennent d'enquêtes bien conçues et incluent des participants sélectionnés de manière à représenter la population au sens large. Ça veut dire qu'ils ont des conceptions d'échantillonnage connues et sont moins susceptibles de souffrir des mêmes biais.
En intégrant des données de ces deux types d'échantillons, les chercheurs espèrent avoir une image plus claire de l'impact des traitements sur les patients. Il existe différentes méthodes statistiques pour estimer l'effet moyen du traitement (EMT), qui mesure l'impact d'un traitement sur la population.
Examen des méthodes actuelles
Plusieurs méthodes existantes peuvent aider les chercheurs à estimer l'EMT lorsqu'ils utilisent des sources de données mixtes. Les approches courantes incluent :
Estimateur de Régression des résultats (OR) : Cette méthode modélise le résultat directement par rapport au traitement. Ça nécessite une bonne spécification des modèles pour fournir des résultats fiables.
Estimateur de pondération de probabilité inverse (IPW) : Cette méthode modélise la probabilité de sélectionner des individus dans l'échantillon en fonction de leurs caractéristiques. Comme l'estimateur OR, l'estimateur IPW repose aussi sur une bonne spécification du modèle.
Estimateur doubly robust (DR) : Cette approche combine les méthodes OR et IPW et peut encore produire des estimations valables si au moins un des modèles sous-jacents est correctement spécifié.
Malgré la disponibilité de ces méthodes, beaucoup de chercheurs ont du mal à les appliquer efficacement, surtout quand ils traitent avec plein de variables. Ça nécessite souvent d'identifier quelles variables sont essentielles pour l'analyse tout en ignorant celles qui peuvent ajouter du bruit au modèle.
Une nouvelle approche pour estimer l'EMT
Pour surmonter ces défis, une nouvelle méthode a été proposée. Cette méthode crée un processus en une seule étape pour estimer l'EMT en intégrant les données des DSE avec des échantillons probabilistes provenant d'enquêtes tout en tenant compte de nombreux facteurs de confusion potentiels. L'objectif est de simplifier le processus et de le rendre plus robuste contre les biais dans les données.
La première étape consiste à formuler une équation d'estimation qui permet aux chercheurs de sélectionner des variables pertinentes tout en estimant leurs effets. Ça se fait en minimisant le biais carré de l'estimateur, ce qui est une façon de réduire les erreurs dans les estimations.
L'approche met aussi l'accent sur l'utilisation de méthodes pénalisées qui peuvent aider à sélectionner les variables les plus importantes tout en excluant celles qui ne contribuent pas de manière significative à l'analyse. C'est particulièrement utile dans des contextes où il y a beaucoup de variables, car cela garantit que seules les informations les plus cruciales sont utilisées pour faire des inférences sur l'effet du traitement.
Application de la nouvelle méthode
La méthode proposée peut être appliquée par les chercheurs à une variété de jeux de données. Par exemple, les chercheurs peuvent analyser les résultats de santé à partir des données des DSE en parallèle avec des données d'enquêtes nationales. Dans le cas de l'obésité sévère et de ses effets sur la pression artérielle, les chercheurs peuvent utiliser leur méthode avec les données des DSE pour tirer des conclusions qui sont plus généralisables à la population plus large.
Lors de l'application de la nouvelle méthode, les chercheurs commencent par définir leurs paramètres d'intérêt. Ils peuvent ensuite avancer pour collecter des données à partir d'échantillons non probabilistes et probabilistes. Après cela, ils appliqueront les équations d'estimation proposées pour identifier et sélectionner les variables pertinentes, en s'assurant que leurs conclusions reposent sur une solide base statistique.
Avantages de la nouvelle méthode
Un des gros avantages de cette nouvelle méthode, c'est sa flexibilité. Elle ne nécessite pas que tous les modèles soient correctement spécifiés, ce qui est souvent un défi dans la recherche en santé. Cette condition assouplie augmente son applicabilité dans divers contextes réels où les chercheurs peuvent ne pas bien comprendre les mécanismes sous-jacents.
De plus, la capacité de la méthode à gérer des données de haute dimension la rend particulièrement utile dans la recherche moderne sur la santé, où les jeux de données peuvent être assez grands et complexes. En sélectionnant les variables les plus pertinentes et en minimisant les biais, les chercheurs peuvent tirer des conclusions plus confiantes sur les effets des traitements.
Études de cas et simulations
Pour démontrer l'efficacité de la méthode proposée, des simulations peuvent être réalisées avec des ensembles de données synthétiques. Ces simulations peuvent montrer à quel point la méthode fonctionne bien dans différentes conditions, y compris des scénarios où certains modèles sont mal spécifiés.
Dans ces simulations, les chercheurs peuvent générer des données complètes pour une population et ensuite créer à la fois des échantillons probabilistes et non probabilistes. La méthode proposée serait alors appliquée pour estimer l'EMT sous différentes combinaisons de spécifications de modèles et d'inclusion de variables.
Les résultats des simulations fournissent généralement des aperçus sur la performance de la méthode en termes de précision dans l'estimation des effets véritables du traitement et de son efficacité dans diverses conditions.
Application dans le monde réel : Initiative de génomique du Michigan
En utilisant des données réelles de l'Initiative de génomique du Michigan (MGI) et de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES), les chercheurs peuvent appliquer la méthode proposée pour étudier les effets de l'obésité sévère sur les résultats de santé.
En analysant les impacts de l'obésité sévère, les chercheurs peuvent se concentrer sur des variables comme la pression artérielle et l'hypertension tout en contrôlant un éventail de covariables, y compris l'âge, le sexe, et l'historique de santé. Les résultats peuvent fournir des insights précieux sur comment l'obésité sévère peut affecter la santé et sur les domaines où des interventions pourraient être efficaces.
Conclusion
En conclusion, comprendre les effets causaux des traitements dans la recherche en santé est crucial pour améliorer les résultats des patients. La méthode proposée d'intégration d'échantillons non probabilistes avec des échantillons probabilistes offre une approche robuste pour l'inférence causale. Avec sa capacité à gérer un nombre élevé de variables et à réduire les biais, cette méthode peut aider les chercheurs à tirer des conclusions plus précises et généralisables sur les effets des traitements.
Alors que les chercheurs continuent d'explorer divers problèmes de santé, l'adaptation et l'amélioration des méthodes statistiques joueront un rôle fondamental dans la promotion de pratiques de recherche efficaces et, en fin de compte, de meilleurs résultats en santé. En s'appuyant sur cette nouvelle méthode, les chercheurs peuvent faire des avancées significatives vers la compréhension des complexités des impacts des traitements dans des populations de patients diverses.
Titre: Doubly robust causal inference through penalized bias-reduced estimation: combining non-probability samples with designed surveys
Résumé: Causal inference on the average treatment effect (ATE) using non-probability samples, such as electronic health records (EHR), faces challenges from sample selection bias and high-dimensional covariates. This requires considering a selection model alongside treatment and outcome models that are typical ingredients in causal inference. This paper considers integrating large non-probability samples with external probability samples from a design survey, addressing moderately high-dimensional confounders and variables that influence selection. In contrast to the two-step approach that separates variable selection and debiased estimation, we propose a one-step plug-in doubly robust (DR) estimator of the ATE. We construct a novel penalized estimating equation by minimizing the squared asymptotic bias of the DR estimator. Our approach facilitates ATE inference in high-dimensional settings by ignoring the variability in estimating nuisance parameters, which is not guaranteed in conventional likelihood approaches with non-differentiable L1-type penalties. We provide a consistent variance estimator for the DR estimator. Simulation studies demonstrate the double robustness of our estimator under misspecification of either the outcome model or the selection and treatment models, as well as the validity of statistical inference under penalized estimation. We apply our method to integrate EHR data from the Michigan Genomics Initiative with an external probability sample.
Auteurs: Jiacong Du, Xu Shi, Donglin Zeng, Bhramar Mukherjee
Dernière mise à jour: 2024-03-26 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2403.18039
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2403.18039
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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