Une méthode simple pour classifier les revendications textuelles
Cette méthode classe les revendications textuelles efficacement avec un minimum de données.
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Table des matières
Dans plein de domaines liés aux sciences sociales et à l'analyse de contenu, c'est super important de classifier les textes en fonction des affirmations qu'ils font. En ce moment, les meilleures méthodes impliquent souvent d'ajuster des modèles complexes avec de grands ensembles de données étiquetées, ce qui peut prendre beaucoup de temps et coûter cher à créer. En réponse à ce défi, on propose une méthode plus simple qui utilise juste quelques exemples pour apprendre à un modèle à classifier des textes basés sur des revendications.
Aperçu de la méthode proposée
Classifier des textes selon leurs revendications est essentiel pour plein d'applications, comme comprendre les opinions ou identifier de la désinformation. Les revendications peuvent exprimer un soutien ou une opposition à un sujet, contenir de fausses infos, ou être des commentaires haineux dirigés vers des individus ou des groupes. Même le fact-checking peut être vu comme identifier des revendications spécifiques dans un texte comme des articles de presse et des papiers académiques.
Pour aborder ces tâches, le domaine a produit plein de modèles spécialisés souvent créés en ajustant des modèles de langage pré-entraînés. Cependant, cette approche peut être coûteuse et chronophage. Souvent, les chercheurs en sciences sociales peuvent avoir besoin de créer leurs propres catégories sans données étiquetées existantes. Ça peut arriver, par exemple, quand ils veulent analyser des posts sur les réseaux sociaux pour trouver certaines déclarations ou tendances.
Dans cet article, on suggère un changement par rapport aux besoins de grands ensembles de données et on propose une méthode simple qui peut s'adapter à diverses situations. Notre approche utilise des modèles de langage existants et une stratégie d'annotation maligne pour définir des classes de revendications. Ça permet aux chercheurs d'appliquer leur expertise pour créer un système de classification pertinent sans avoir besoin de beaucoup de données annotées.
Étapes de la méthodologie
On décompose notre méthode en quatre étapes principales :
Définir des classes : La première étape consiste à créer une liste de revendications spécifiques qui représenteront différentes catégories. Par exemple, on pourrait définir une revendication comme "Le changement climatique est réel" ou "Les vaccins sont sûrs." Ces revendications peuvent être organisées en relations plus complexes basées sur la façon dont elles se rapportent les unes aux autres. Cette flexibilité permet aux chercheurs de créer des Classifications détaillées et précises en fonction de leurs besoins.
Utiliser des modèles de langage : Une fois les revendications définies, l'étape suivante consiste à utiliser un modèle de langage pour vérifier ces revendications par rapport aux données. On emploie un modèle qui donne un score indiquant à quel point un texte soutient une revendication. Si le score est au-dessus d'un certain seuil, le texte est classé comme soutenant cette revendication.
Trouver des Seuils optimaux : Pour améliorer la précision de la classification, il est crucial de trouver le meilleur seuil pour chaque revendication. Cela se fait via un processus où un petit nombre de points de données sont annotés pour déterminer le score qui classe correctement la plupart des exemples. En utilisant une méthode statistique, on peut affiner le seuil en continu jusqu'à ce qu'il corresponde précisément à la revendication.
Classification finale : Après avoir identifié quelles revendications sont présentes dans le texte, on peut attribuer des classes basées sur ces revendications. Cette étape finale utilise les relations définies précédemment pour classer le texte de manière appropriée.
Applications de la méthodologie
On démontre notre méthode proposée à travers trois tâches différentes :
Détection des revendications sur le changement climatique : Dans cette tâche, on analyse des textes provenant de journaux et de réseaux sociaux pour identifier des revendications liées au changement climatique. On établit des catégories basées sur des revendications contrariennes communes, comme "Le changement climatique n'est pas en cours." En appliquant notre méthode, on peut classer les textes comme faisant des revendications qui s'alignent ou s'opposent à ce point de vue.
Classification de sujet et de position : Ça consiste à déterminer le sujet d'un texte, comme s'il s'agit du changement climatique ou du féminisme, et à identifier la position prise envers ce sujet, que ce soit un soutien, une opposition ou une neutralité. On crée des revendications correspondantes qui aident à bien classer chaque sujet et sa position.
Détection des symptômes de dépression : Notre approche est aussi utilisée pour identifier des mentions de symptômes de dépression dans les textes. On définit les symptômes comme des revendications basées sur des indicateurs communs de dépression. En analysant des posts sur les réseaux sociaux ou des commentaires Reddit, on peut signaler des textes qui expriment des problèmes liés à la dépression.
Évaluation de la méthodologie
On a testé notre méthode contre plusieurs approches standard pour voir comment elle performe sur les trois tâches. Ces tests ont montré que notre méthodologie non seulement performe comparativement aux méthodes plus traditionnelles, mais nécessite aussi beaucoup moins de données pour obtenir des résultats similaires ou meilleurs.
Par exemple, quand on vérifie les revendications sur le changement climatique, notre approche a besoin de significativement moins d'exemples annotés comparée aux modèles peaufinés sur de grands ensembles de données. C'est un avantage majeur, car créer de vastes ensembles de données peut être un obstacle pour beaucoup de chercheurs.
Approches connexes
Diverses méthodes ont été développées pour travailler avec moins d'exemples étiquetés. Certaines approches impliquent de reformuler les tâches de classification différemment ou d'utiliser des modèles existants d'une manière qui évite le besoin d'un entraînement lourd. Par exemple, des techniques de prompting peuvent aider les modèles à générer des prédictions basées sur des requêtes sans avoir besoin de données détaillées.
Dans notre méthode, on exploite des modèles de langage existants pour l'inférence en langage naturel (NLI). Ça nous permet d'évaluer à quel point un texte soutient une revendication sans un entraînement extensif. De plus, en utilisant quelques Annotations initiales pour affiner nos seuils, on peut réduire le travail global nécessaire pour une classification précise.
Limites et travaux futurs
Malgré ses forces, notre méthode a des limites. D'une part, elle peut avoir du mal avec des revendications plus abstraites ou complexes qui sont plus difficiles à classifier correctement pour le modèle. En plus, le modèle qu'on utilise n'est pas le plus récent, ce qui signifie que des avancées plus nouvelles dans le traitement du langage pourraient potentiellement améliorer notre approche.
Des améliorations futures pourraient inclure le fine-tuning de modèles sur des ensembles de données plus récents tout en continuant à utiliser notre méthodologie pour garder les besoins en données bas. On voit aussi un potentiel pour créer de meilleurs systèmes pour vérifier la qualité des annotations, ce qui pourrait améliorer la confiance dans les classifications faites par notre méthode.
Conclusion
On a présenté une nouvelle approche pour classifier des revendications dans des textes qui réduit significativement le besoin d'annotation extensive tout en maintenant la flexibilité à travers diverses applications. En se concentrant sur la construction de taxonomies claires de revendications et en employant des stratégies d'apprentissage actif, on croit que notre méthode peut être une ressource précieuse pour les chercheurs dans plein de domaines, surtout ceux qui travaillent dans les sciences sociales et l'analyse de contenu.
Cette approche permet aux chercheurs d'adapter facilement leurs classifications aux nouveaux défis et ensembles de données sans repartir de zéro. En créant un système à la fois efficace et plus facile à utiliser, on espère contribuer à des insights meilleurs et plus rapides dans la compréhension des revendications basées sur le texte dans notre monde de plus en plus digital.
Titre: Detecting Statements in Text: A Domain-Agnostic Few-Shot Solution
Résumé: Many tasks related to Computational Social Science and Web Content Analysis involve classifying pieces of text based on the claims they contain. State-of-the-art approaches usually involve fine-tuning models on large annotated datasets, which are costly to produce. In light of this, we propose and release a qualitative and versatile few-shot learning methodology as a common paradigm for any claim-based textual classification task. This methodology involves defining the classes as arbitrarily sophisticated taxonomies of claims, and using Natural Language Inference models to obtain the textual entailment between these and a corpus of interest. The performance of these models is then boosted by annotating a minimal sample of data points, dynamically sampled using the well-established statistical heuristic of Probabilistic Bisection. We illustrate this methodology in the context of three tasks: climate change contrarianism detection, topic/stance classification and depression-relates symptoms detection. This approach rivals traditional pre-train/fine-tune approaches while drastically reducing the need for data annotation.
Auteurs: Sandrine Chausson, Björn Ross
Dernière mise à jour: 2024-05-09 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.05705
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.05705
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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