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Évaluation des mesures de distance en clustering

Une comparaison des mesures de distance pour une analyse de clustering efficace.

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Table des matières

Le clustering, c’est une manière de regrouper des éléments similaires. Un des trucs courants pour faire ça, c’est l’algorithme k-means. Pour que ça marche bien, il faut mesurer à quel point les éléments sont proches ou loin les uns des autres. Ce rapport va explorer différentes manières de mesurer la distance entre les items, en se concentrant sur la Distance de Mahalanobis et en la comparant à des méthodes populaires comme la Distance Euclidienne, la Distance de Manhattan et la distance maximale. On va définir ces mesures de distance et discuter de leurs points forts et faibles.

On va appliquer ces mesures à des données générées et à des vraies données d’un dataset de haricots secs pour voir si une méthode donne de meilleurs résultats que les autres. En plus, on va aussi regarder le feedback d’un outil d’IA pour rassembler des infos sur l’efficacité de ces distances.

Distance Measures

Dans le clustering, on a besoin d’un moyen pour mesurer à quel point les items sont "proches" ou "loints" les uns des autres. L’objectif c’est de grouper des items similaires tout en gardant les différents groupes séparés. Donc, le choix de la mesure de distance est super important pour l'exactitude des algorithmes de clustering. Il y a plein de façons de définir la distance, et certaines sont plus utilisées que d’autres. Dans ce rapport, on se concentre uniquement sur des données numériques continues.

La première mesure de distance qu’on va aborder, c’est la distance euclidienne. Cette mesure calcule la distance en ligne droite entre deux points. C’est la mesure de distance la plus courante et c’est super simple à comprendre.

La deuxième mesure, c’est la distance de Manhattan. Au lieu de mesurer la distance en ligne droite, elle calcule la distance sur un chemin en forme de grille, en additionnant les différences absolues entre les coordonnées.

Ensuite, on va parler de la distance maximale, qui regarde la plus grande différence sur n’importe quelle dimension entre deux points. Cette mesure est souvent utilisée dans les cas où une valeur extrême peut vraiment influencer le résultat du clustering.

Enfin, on va jeter un œil à la distance de Mahalanobis. Contrairement aux distances précédentes, celle-ci prend en compte comment les données sont réparties dans toutes les dimensions. Elle considère les corrélations entre différentes variables, ce qui la rend plus appropriée quand les données montrent un certain niveau de relation entre les mesures.

K-Means Clustering Algorithm

Le k-means, c’est une méthode de clustering où on définit un nombre de groupes (clusters) et on essaie de trier les points de données dans ces groupes. Les étapes de base de cet algorithme incluent :

  1. Choisir le nombre de clusters : Décider combien de groupes on veut créer.
  2. Initialiser les centroïdes : Choisir aléatoirement des points initiaux dans les données pour servir de centre à chaque groupe.
  3. Attribuer les points de données aux clusters : Chaque item est placé dans le cluster dont le centre est le plus proche, selon la mesure de distance choisie.
  4. Mettre à jour les positions des centroïdes : Après avoir attribué les items, on recalcul le centre de chaque groupe en fonction des items qui lui appartiennent.
  5. Répéter les étapes 3 et 4 : Continuer ce processus jusqu’à ce que les attributions ne changent plus ou atteignent un nombre fixé d’itérations.

Pour la distance de Mahalanobis, on commence par faire tourner l’algorithme en utilisant la distance euclidienne comme première étape, puis on applique la distance de Mahalanobis pour affiner le clustering en fonction de la structure du dataset.

Critical Assessment

Cette section passe en revue la littérature existante sur les différentes mesures de distance dans l’analyse de cluster, surtout la distance de Mahalanobis. Certaines études ont trouvé que c’est efficace quand les données sont corrélées. Cependant, d’autres recherches suggèrent que des méthodes plus simples comme la distance euclidienne sont souvent suffisantes.

Dans différents datasets, le choix de la mesure de distance peut vraiment impacter les résultats. Pour un clustering idéal, comprendre les caractéristiques des données devient crucial pour choisir la mesure appropriée. Alors que certains chercheurs plaident pour la distance de Mahalanobis dans certains contextes, d’autres constatent que les méthodes classiques fonctionnent tout aussi bien sans complexité supplémentaire.

ChatGPT Feedback

Dans cette partie, on explore les réponses d’un outil d’IA concernant l’efficacité des différentes mesures de distance dans l’analyse de cluster. L’IA souligne qu’il n’y a pas de solution universelle pour choisir une mesure de distance. Elle liste plusieurs mesures courantes, comme l’euclidienne, la Manhattan, la Mahalanobis, et d’autres, en indiquant que le meilleur choix dépend des données elles-mêmes.

L’IA note que la distance euclidienne est largement utilisée à cause de sa simplicité, tandis que la distance de Mahalanobis est aussi employée dans des contextes où les données ont des corrélations. Les réponses mettent l’accent sur la nécessité de prendre en compte le type et la structure des données avant de finaliser une mesure de distance.

Applications

Pour voir comment ces mesures de distance se comportent en pratique, on les applique à un dataset simulé et au dataset de haricots secs.

Simulated Dataset

Dans l’exemple de données simulées, on génère deux clusters distincts avec des caractéristiques connues, ce qui nous permet de mesurer à quel point chaque méthode de distance capte bien le regroupement original. On va d’abord standardiser les données pour s’assurer que toutes les variables sont également représentées.

  • Distance Euclidienne : Cette mesure de distance est appliquée en premier et montre une assez bonne approximation des clusters, mais peut mal classifier certains items.

  • Distance de Manhattan : Cette méthode fournit des résultats similaires à la distance euclidienne, mais avec une précision légèrement moins bonne pour ces données spécifiques.

  • Distance Maximale : Cette mesure performe étonnamment plutôt bien, conduisant à moins de classifications erronées par rapport aux autres dans certains cas.

  • Distance de Mahalanobis : Après avoir fait tourner le k-means initial avec la méthode euclidienne, on utilise ensuite la distance de Mahalanobis. Les résultats montrent une amélioration notable dans la capture de la forme des clusters, réduisant efficacement le nombre de classifications erronées.

Dry Bean Dataset

Ensuite, on analyse des sous-ensembles du dataset de haricots secs, en se concentrant sur des classes spécifiques de haricots. Dans ce cas, on trouve aussi que :

  • Les distances euclidienne et de Manhattan donnent des résultats de clustering presque identiques avec peu d’erreurs.

  • La distance maximale performe comparablement, bien qu’elle ait quelques classifications erronées en plus.

  • En appliquant la distance de Mahalanobis, on observe qu’elle performe aussi bien ou légèrement moins bien que la mesure euclidienne. Cela suggère que, pour ce dataset, la distance de Mahalanobis plus complexe ne fournit peut-être pas d’avantages significatifs.

Conclusion

En conclusion, notre enquête sur les mesures de distance dans l’algorithme de clustering k-means révèle que le choix de la métrique de distance est significatif. La distance de Mahalanobis a montré un grand potentiel dans des environnements simulés, surtout avec des données corrélées. Cependant, quand on l’applique à de vraies données comme l’exemple des haricots secs, les mesures traditionnelles comme la distance euclidienne ont souvent aussi bien fonctionné, voire mieux dans certains cas.

Comme recommandation générale, il est clair que comprendre le dataset est essentiel pour choisir la bonne mesure de distance. Les praticiens devraient expérimenter avec différentes métriques pour trouver ce qui fonctionne le mieux pour leur application spécifique. Des explorations futures pourraient inclure l’application de ces mesures à une plus large gamme de datasets pour évaluer davantage leur efficacité.

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