S'attaquer au contenu nuisible dans les groupes WhatsApp
Une nouvelle approche utilisant des agents conversationnels pour des discussions plus sûres sur WhatsApp.
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Table des matières
- Le Challenge du Contenu nuisible
- Explorer une Alternative : La Délibération
- Le Rôle des Agents conversationnels
- Expériences des Participants
- Conception de l'Agent Conversationnel
- Inquiétudes des Utilisateurs vis-à-vis de l'Agent
- Recommandations pour l'Amélioration
- Futures Directions pour la Recherche
- Conclusion
- Source originale
- Liens de référence
WhatsApp est une appli de messagerie super populaire dans le monde entier, surtout dans les pays en développement. Même si c'est pratique pour discuter, ça permet aussi à des contenus nuisibles comme la désinformation, les discours de haine et les rumeurs de se répandre à toute vitesse. Le problème est amplifié par le chiffrement de bout en bout de WhatsApp, qui empêche la plateforme de modérer directement le contenu. Du coup, c'est aux admins et membres des groupes de gérer ces contenus nocifs, ce qui mène souvent à l'inaction.
Le Challenge du Contenu nuisible
Le contenu nuisible sur WhatsApp a de vraies conséquences, comme influencer des élections, propager des mythes sur la santé et inciter à la violence. Des recherches montrent que les utilisateurs hésitent souvent à contester les messages nuisibles à cause des liens sociaux. Ils ont peur que contester un contenu dérange leurs relations avec la famille et les amis. Les stratégies existantes comme la modération et la vérification des faits sont limitées ; la modération est compliquée à cause du chiffrement, et la vérification des faits est souvent pas partagée dans les groupes pour éviter les conflits.
Explorer une Alternative : La Délibération
Des études récentes proposent la délibération comme moyen de discuter ouvertement et inclusivement des contenus nuisibles. La délibération encourage les gens à évaluer de manière critique la légitimité des infos partagées. Au lieu de juste signaler du contenu, la délibération permet aux utilisateurs de discuter et réfléchir sur les messages dans leur groupe.
Le Rôle des Agents conversationnels
Pour faciliter la délibération, notre recherche s’est penchée sur l'utilisation d'agents conversationnels-en gros, des chatbots qui peuvent aider à guider les discussions. On a fait des interviews avec 21 utilisateurs de WhatsApp en Inde pour recueillir des idées sur comment un tel agent pourrait fonctionner. Les participants aimaient l'idée d'avoir un moyen anonyme de discuter de contenus nuisibles, ce qui pourrait les faire se sentir plus en sécurité en abordant des sujets sensibles.
Expériences des Participants
Pendant les interviews, les participants ont partagé leurs pensées sur comment l'agent pourrait aider à la délibération. Ils ont exprimé un besoin d'Anonymat pour se protéger en discutant de sujets potentiellement controversés. Ils ont aussi suggéré que l'agent pourrait aider à réduire l'effort nécessaire pour évaluer les messages, rendant plus facile la participation des membres du groupe.
Conception de l'Agent Conversationnel
L'agent fonctionnerait en trois étapes principales :
Activation : L'agent s'active quand il détecte du contenu toxique ou nuisible dans le groupe.
Sondage des Opinions : Il contacte les membres du groupe par messages privés pour recueillir leurs avis sur le message nuisible.
Résumé : L'agent compile les opinions recueillies et partage un résumé anonyme au groupe pour faciliter la discussion.
Cette configuration permet aux membres du groupe d'exprimer leurs pensées sans craindre d'être jugés, favorisant une discussion plus réfléchie sur le contenu partagé.
Inquiétudes des Utilisateurs vis-à-vis de l'Agent
Bien que les participants trouvaient l'idée de l'agent prometteuse, ils ont aussi soulevé plusieurs inquiétudes. Ils craignaient que l'agent ne perturbe la dynamique du groupe, surtout dans des petits groupes soudés. Les participants estimaient que même avec l'anonymat, il pourrait être facile de deviner qui a donné certaines opinions.
De plus, certains utilisateurs pensaient que la délibération pourrait ne pas être efficace dans des groupes où des opinions fortes existent déjà, comme dans des chambres d'écho politiques ou religieuses. Dans ces cas, l'agent pourrait mieux servir de mécanisme de signalement plutôt que de facilitateur de délibération.
Recommandations pour l'Amélioration
Sur la base des retours des utilisateurs, nous avons plusieurs recommandations pour concevoir l'agent afin d'améliorer son efficacité :
- Activation Automatique : L'agent devrait identifier le contenu nuisible par des mots-clés ou des tags de message.
- Anonymat : Garder les participants anonymes pour encourager des retours honnêtes.
- Activation Flexible : Permettre aux utilisateurs d'activer l'agent manuellement s'ils estiment qu'un message est nuisible.
- Modération de la Délibération : Au lieu de juste signaler du contenu, l'agent peut aussi aider à modérer les discussions pour les garder respectueuses.
Futures Directions pour la Recherche
Pour bien comprendre le potentiel des agents conversationnels dans la facilitation de la délibération sur les contenus nuisibles, plus de recherches sont nécessaires. Les futures études pourraient impliquer des tests dans le monde réel de l'agent dans des groupes WhatsApp pour voir comment les utilisateurs interagissent avec et si cela favorise réellement des discussions réfléchies.
Conclusion
La montée du contenu nuisible dans les groupes WhatsApp pose de réels défis pour les utilisateurs. Alors que les approches traditionnelles comme la modération et la vérification des faits ont leurs limites, tirer parti de la délibération via un agent conversationnel représente une alternative prometteuse. En créant un espace sûr pour les discussions de groupe, l'agent peut permettre aux utilisateurs de penser de manière critique et de partager des perspectives diverses. Grâce à une conception réfléchie et à des recherches continues, nous pouvons affiner cette approche pour mieux protéger les communautés du contenu nuisible.
Titre: Conversational Agents to Facilitate Deliberation on Harmful Content in WhatsApp Groups
Résumé: WhatsApp groups have become a hotbed for the propagation of harmful content including misinformation, hate speech, polarizing content, and rumors, especially in Global South countries. Given the platform's end-to-end encryption, moderation responsibilities lie on group admins and members, who rarely contest such content. Another approach is fact-checking, which is unscalable, and can only contest factual content (e.g., misinformation) but not subjective content (e.g., hate speech). Drawing on recent literature, we explore deliberation -- open and inclusive discussion -- as an alternative. We investigate the role of a conversational agent in facilitating deliberation on harmful content in WhatsApp groups. We conducted semi-structured interviews with 21 Indian WhatsApp users, employing a design probe to showcase an example agent. Participants expressed the need for anonymity and recommended AI assistance to reduce the effort required in deliberation. They appreciated the agent's neutrality but pointed out the futility of deliberation in echo chamber groups. Our findings highlight design tensions for such an agent, including privacy versus group dynamics and freedom of speech in private spaces. We discuss the efficacy of deliberation using deliberative theory as a lens, compare deliberation with moderation and fact-checking, and provide design recommendations for future such systems. Ultimately, this work advances CSCW by offering insights into designing deliberative systems for combating harmful content in private group chats on social media.
Auteurs: Dhruv Agarwal, Farhana Shahid, Aditya Vashistha
Dernière mise à jour: 2024-08-16 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2405.20254
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2405.20254
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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