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La vie microbienne prospère dans des environnements extrêmes

Une étude révèle comment les micro-organismes s’adaptent dans des habitats difficiles comme Yellowstone.

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Dans certains environnements extrêmes, des petites choses vivantes appelées procaryotes peuvent être trouvées. Ces endroits peuvent avoir des conditions très inhabituelles comme une forte ou faible acidité, une chaleur intense, un fort ensoleillement et des niveaux élevés de sel. Ces conditions ressemblent à ce que la Terre était il y a très longtemps et pourraient aussi être présentes sur d'autres planètes.

Parmi les quelques types de eucaryotes microbiens capables de survivre dans ces environnements difficiles, on trouve les algues rouges, en particulier un groupe connu sous le nom de Cyanidiophyceae. Cela inclut des types bien connus comme Galdieria et Cyanidioschyzon, qu'on trouve souvent dans des sources chaudes et des sites miniers avec une lumière, une chaleur et une acidité extrêmes. Ces algues ont développé des adaptations spéciales qui leur permettent de prospérer là où la plupart des autres formes de vie ne peuvent pas.

Une des façons dont ces algues se sont adaptées à ces environnements est par un processus appelé transfert horizontal de gènes. Ça signifie qu'elles ont récupéré des gènes d'autres organismes, ce qui les aide à résister aux métaux, aux toxines et aux conditions difficiles.

Zone d'étude

Pour en savoir plus sur comment ces algues et d'autres microorganismes interagissent dans leurs environnements, les chercheurs ont étudié des zones le long de Lemonade Creek dans le Parc National de Yellowstone (YNP). Ils se sont concentrés sur trois habitats distincts : des biofilms verts luxuriants dans le ruisseau, de petites vies cachées dans les rochers, et des sols acides près du ruisseau. L'objectif était de voir quels rôles jouent Cyanidiophyceae et les procaryotes dans ces communautés et comment ils réagissent aux changements de lumière, qui est important pour leur croissance.

Échantillonnage et Méthodes

Des échantillons de Lemonade Creek ont été collectés dans les trois habitats à différents moments de la journée. Chaque environnement a été échantillonné plusieurs fois pour avoir une idée précise des formes de vie présentes. Les chercheurs ont utilisé des techniques avancées pour analyser le matériel génétique présent dans les échantillons et voir quels types d'interactions se produisaient entre différents organismes.

Collecte de données

Pour analyser les matériaux génétiques, les chercheurs ont traité les échantillons pour déterminer quels organismes étaient présents et combien de chaque type existaient. Ils ont créé des assemblages de données génétiques pour comprendre la diversité de la vie dans chaque environnement. Ils ont aussi examiné comment les gènes étaient exprimés, ce qui aide à déterminer quels organismes étaient actifs à différents moments de la journée.

Résultats de Lemonade Creek

Composition générale

Dans les habitats étudiés, Cyanidiophyceae se sont révélés être les organismes les plus dominants. Un type, Cyanidioschyzon merolae, représentait plus de la moitié du matériel génétique trouvé dans le biofilm du ruisseau. Un autre type, Galdieria yellowstonensis, était également présent mais en plus petites quantités. Ces deux types d'algues étaient les principales formes de vie produisant de l'énergie à partir de la lumière du soleil dans ces environnements.

Interaction avec les procaryotes

En plus des algues, il y avait aussi des bactéries et d'autres microorganismes présents. Bien que les algues soient les principaux producteurs, les bactéries contribuaient aussi à la communauté. Les échantillons ont montré que différents organismes coexistent dans un réseau complexe d'interactions, certains prospérant durant le jour et d'autres la nuit.

Changements saisonniers d'activité

L'étude a également révélé que les algues suivaient un rythme quotidien influencé par la lumière changeante. L'activité de Cyanidioschyzon merolae atteignait son maximum pendant la journée quand la lumière du soleil était la plus forte, tandis que Galdieria yellowstonensis montrait plus d'activité la nuit. Ça suggère que différentes espèces peuvent adapter leurs comportements et rôles en fonction des conditions environnementales.

Détoxification des substances nocives

Les algues et les bactéries jouent tous deux des rôles importants dans la détoxification de substances nocives comme l'arsenic et le mercure dans leurs habitats. Par exemple, certains gènes liés à la détoxification de l'arsenic étaient principalement actifs chez les bactéries, tandis que les deux types d'algues contribuaient à détoxifier le mercure. Cette responsabilité partagée souligne comment différentes formes de vie collaborent pour survivre dans des environnements difficiles.

Changements métaboliques

Les chercheurs ont aussi étudié les substances chimiques produites par les organismes dans ces habitats. Ils ont découvert que la concentration de divers métabolites changeait au cours de la journée, reflétant les activités métaboliques des habitants. Par exemple, certaines substances atteignaient leur maximum en milieu de journée lorsque la photosynthèse était la plus active.

Modèles d'expression génique

L'analyse de l'expression génique a montré que Cyanidioschyzon merolae avait un nombre élevé de gènes actifs pendant la journée comparé à la nuit. Ça suggère qu'il photo-synthétisait activement quand la lumière du soleil était disponible. En revanche, Galdieria yellowstonensis avait une activité génique plus élevée la nuit, indiquant qu'il pouvait compter davantage sur des matériaux organiques en l'absence de lumière.

Dynamique communautaire

La dynamique de ces communautés était complexe. La présence de plusieurs espèces a conduit à des réponses variées aux changements environnementaux, ce qui peut affecter la santé globale de la communauté. Les interactions observées montrent que les organismes ne vivent pas en isolement mais font partie d'un écosystème plus large où ils s'influencent et dépendent les uns des autres.

Conclusion

La recherche dans Lemonade Creek met en lumière les relations complexes entre les microorganismes vivant dans des environnements extrêmes. Cyanidiophyceae, en particulier Cyanidioschyzon merolae, jouent un rôle vital en tant que producteurs primaires, tandis que les bactéries contribuent aussi aux processus de détoxification et à la stabilité de la communauté. Les résultats améliorent notre compréhension de comment la vie peut prospérer dans des conditions extrêmes et comment différents organismes peuvent s'adapter pour survivre grâce à la coopération et à des rôles spécialisés.

Dans l'ensemble, cette étude donne un aperçu des interactions fondamentales qui soutiennent la vie dans l'un des habitats les plus difficiles de la Terre, montrant la résilience et l'adaptabilité de ces microorganismes.

Source originale

Titre: Community-wide interactions sustain life in geothermal spring habitats

Résumé: We investigated an alga-dominated geothermal spring community in Yellowstone National Park, USA. Our goal was to determine how cells cope with abiotic stressors during diurnal sampling that spanned over two orders of magnitude in solar irradiance. We report a community level response to toxic metal resistance and energy cycling that spans the three domains of life. Arsenic detoxification is accomplished via complementary gene expression by different lineages. Photosynthesis is dominated by Cyanidioschyzon, with the mixotroph, Galdieria, relegated to nighttime heterotrophy. Many key functions, including the cell cycle, are strongly regulated by diurnal light fluctuations. These results demonstrate that biotic interactions are highly structured in extreme habitats. We suggest this was also the case on the early Earth when geothermal springs were cradles of microbial life, prior to the origin of eukaryotes.

Auteurs: Timothy G Stephens, J. Van Etten, T. McDermott, W. Christian, M. Chaverra, J. Gurney, Y. Lee, H. Kim, C. H. Cho, E. Chovancek, P. Westhoff, A. Otte, T. R. Northen, B. P. Bowen, K. B. Louie, K. Barry, I. V. Grigoriev, T. Mock, S.-L. Liu, S.-y. Miyagishima, M. Yoshinaga, A. Weber, H. S. Yoon, D. Bhattacharya

Dernière mise à jour: 2024-09-07 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.09.03.611078

Source PDF: https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.09.03.611078.full.pdf

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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