Faire avancer l'apprentissage auto-supervisé avec des insights 3D
Une nouvelle approche améliore l'apprentissage visuel en intégrant la représentation d'objets en 3D.
― 10 min lire
Table des matières
Apprendre à comprendre et représenter des données visuelles, c'est un vrai objectif dans la vision par ordinateur. En gros, on fait ça en entraînant des modèles avec des données étiquetées, ce qui peut coûter cher et prendre beaucoup de temps à rassembler. L'Apprentissage auto-supervisé essaie de contourner ce problème en permettant aux modèles d'apprendre à partir de données visuelles brutes et non étiquetées. Mais la plupart des méthodes actuelles fonctionnent avec des images 2D uniques plutôt que de profiter des infos 3D que les humains collectent naturellement de leur environnement.
Les humains peuvent facilement percevoir des Formes et des détails 3D parce qu'ils ont une vision binoculaire et peuvent se déplacer. Cette capacité nous aide à naviguer dans des espaces complexes et interagir plus efficacement avec le monde. En revanche, beaucoup de systèmes de vision par ordinateur s'appuient surtout sur des indices de texture plutôt que sur des infos de forme. Des travaux antérieurs ont montré que reconnaître des formes est souvent plus fiable que de se concentrer sur les textures, ce qui peut mener à des erreurs, surtout quand l'apparence des objets change.
Pour remédier à cette limite, on propose une nouvelle méthode qui intègre une forte perspective 3D dans l'apprentissage auto-supervisé. En poussant les modèles à considérer des structures 3D, on vise à améliorer leur capacité à reconnaître et comprendre les images. Nos expériences sur divers ensembles de données montrent que notre approche donne des représentations plus fiables que celles des modèles auto-supervisés traditionnels.
La façon dont les humains voient le monde offre un modèle qu'on peut utiliser pour un meilleur traitement visuel dans les machines. On apprend beaucoup sur la forme des objets autour de nous, ce qui joue un rôle significatif dans notre capacité à interagir avec différents environnements, même lorsque les textures de ces objets ne sont pas claires ou sont déformées.
Dans les systèmes de vision artificielle actuels, il reste du chemin à faire. Ces systèmes ont souvent du mal quand les images varient beaucoup en termes de texture ou d'arrière-plan. En mettant l'accent sur la forme des objets plutôt que sur leurs détails de surface, on pense pouvoir améliorer la robustesse des modèles. Notre méthode vise à recentrer l'attention sur les indices de forme plutôt que de les laisser être éclipsés par les textures.
Un des principaux défis auxquels font face les modèles de vision par ordinateur est leur forte dépendance aux données étiquetées. Les avancées récentes ont montré que les modèles peuvent apprendre efficacement grâce à l'auto-supervision, ce qui signifie qu'ils peuvent tirer des insights de données non étiquetées. Cependant, même avec ces avancées, les techniques actuelles pour dériver des informations de Profondeur à partir d'images reposent souvent sur une série d'hypothèses qui ne tiennent pas toujours dans le monde réel.
Notre recherche aborde ces problèmes en introduisant une nouvelle méthode d'entraînement qui encourage directement les modèles à réfléchir à la forme des objets et des scènes en 3D. On s'appuie sur les progrès récents dans les méthodes de Reconstruction 3D pour développer une nouvelle approche qui permet aux modèles d'apprendre à partir d'images uniques sans avoir besoin de données multi-vues supplémentaires. Ça rend notre méthode plus applicable et plus facile à mettre en œuvre puisque les exigences en matière de données sont moins strictes.
Le Rôle des Informations 3D dans l'Apprentissage Auto-Supervisé
Dans notre approche, on tire parti des tâches de reconstruction 3D comme un proxy pour renforcer la performance des modèles entraînés avec des données 2D. L'idée est simple : pour qu'un modèle puisse reconstruire une scène 3D à partir d'une seule image, il doit apprendre à reconnaître et représenter les formes des objets avec précision. En se concentrant sur cette tâche pendant l'entraînement, on s'attend à ce que les modèles développent de meilleures représentations qui mettent l'accent sur la forme plutôt que sur la texture.
Pour mettre ça en œuvre, on crée une méthode qui utilise une forme de représentation 3D appelée triplans, qui nous permet d'encoder les caractéristiques des images le long de trois axes. Ces caractéristiques peuvent ensuite être utilisées pour reconstruire l'image originale et aussi prédire des informations de profondeur. L'avantage de cette représentation, c'est qu'elle peut atteindre une modélisation 3D efficace sans nécessiter des hypothèses complexes sur les types d'images traitées.
On fait ça en d'abord extrayant des caractéristiques de l'image d'entrée en utilisant un modèle pré-entraîné. Ces caractéristiques sont ensuite utilisées pour créer des représentations de triplans, qui sont ensuite employées dans un processus de rendu volumétrique pour reconstruire à la fois l'image et une carte de profondeur correspondante. Les fonctions de perte qu'on utilise pendant l'entraînement s'assurent que la sortie générée correspond étroitement à l'image originale ainsi qu'à la profondeur estimée, permettant au modèle d'améliorer la qualité de représentation au fil du temps.
Notre processus d'entraînement n'a pas besoin d'étiquettes manuelles ou de données structurées ; au lieu de ça, on utilise une collection d'images non ordonnées avec des informations de profondeur dérivées de modèles existants. De cette façon, on peut entraîner notre système d'apprentissage de représentation sur des ensembles de données communs. L'objectif final de notre méthode est d'apprendre des représentations robustes qui peuvent gérer les variations visuelles tout en gardant un accent sur les indices de forme.
Robustesse des Représentations Sensibles à la Forme
Après avoir entraîné nos modèles, on évalue leur performance sur une série de tâches de reconnaissance d'images. On vise à montrer que notre méthode améliore la robustesse face à des données difficiles. Cela inclut l'évaluation de la performance de nos modèles lorsque les images ont des textures ou des tailles modifiées, ou quand elles sont soumises à diverses corruptions artificielles, comme une faible luminosité ou un flou.
Nos évaluations montrent que les modèles utilisant notre approche consciente des 3D obtiennent de meilleurs résultats sur les benchmarks de robustesse comparés aux méthodes traditionnelles. Par exemple, lors des tests sur des ensembles de données avec des rendus artistiques et des croquis, les modèles entraînés avec notre technique ont montré une amélioration marquée de performance. Ça suggère que se concentrer sur l'information de forme améliore la capacité du modèle à classer correctement des exemples difficiles.
En plus, on a analysé comment notre méthode fonctionne dans divers scénarios du monde réel, comme la reconnaissance d'objets sous différentes conditions d'éclairage ou des occlusions qui confondraient généralement les systèmes conventionnels. Les résultats montrent que notre modèle axé sur 3D offre une plus grande marge d'erreur lors de la reconnaissance d'objets comparé à ses homologues biaisés par la texture. On fournit aussi des illustrations qualitatives montrant les avantages de notre modèle en pratique.
Avantages de Notre Approche de Reconstruction 3D
Un des principaux bénéfices de notre méthode, c'est sa capacité à travailler avec des collections d'images non ordonnées, ce qui la rend applicable à un large éventail d'ensembles de données. On ne requiert pas de données multi-vues ou d'hypothèses étendues sur les scènes traitées, ce qui permet une plus grande flexibilité dans l'entraînement. Notre approche peut être facilement intégrée dans des réseaux auto-supervisés existants.
Pendant nos expériences, on a aussi exploré diverses tâches en aval, comme l'estimation de profondeur et la classification précise, pour s'assurer que nos améliorations ne compromettent pas la performance dans d'autres domaines. Les résultats ont confirmé que notre méthode améliore non seulement la robustesse mais aussi les capacités de reconnaissance visuelle générale à travers différentes tâches.
On a également évalué à quel point notre approche peut être mise en œuvre efficacement sur diverses architectures et tailles de modèles, révélant des améliorations constantes en termes de robustesse, peu importe le système sous-jacent. Ça indique que notre méthode est polyvalente et peut bénéficier à un éventail d'applications en vision par ordinateur dès le départ.
Implémentations Pratiques et Détails de l'Entraînement
Pour mettre en œuvre notre modèle, on a utilisé des architectures de Vision Transformer (ViT) comme fondation. Au départ, on a commencé avec des réseaux pré-entraînés avec des techniques auto-supervisées existantes. Après avoir extrait des représentations de caractéristiques, on a employé notre tâche de reconstruction 3D pour affiner davantage ces représentations.
Pendant l'entraînement, on a optimisé le réseau en utilisant une combinaison de pertes de reconstruction basées sur les images originales et la profondeur estimée. On a aussi ajouté une perte de distillation de connaissances pour préserver les informations apprises précédemment. Cette stratégie aide à empêcher le modèle d'oublier des traits utiles appris lors des entraînements antérieurs.
On a mené nos expériences sur le célèbre ensemble de données ImageNet, bien connu dans le domaine de la reconnaissance visuelle. En utilisant des cartes de profondeur générées par un modèle appelé ZoeDepth, on a entraîné efficacement notre réseau et évalué sa performance sur diverses tâches. Les résultats ont montré des améliorations en matière de robustesse sans sacrifier la performance sur des tâches visuelles conventionnelles, indiquant que notre méthode a un bon potentiel pour les applications futures.
Conclusion
Pour conclure, notre recherche présente une nouvelle méthode pour améliorer l'apprentissage de représentation visuelle en utilisant des tâches de reconstruction 3D. En intégrant l'information de forme dans le processus d'apprentissage du modèle, on améliore considérablement la robustesse des Représentations Visuelles. Nos résultats montrent que cette approche peut mener à de meilleures performances sur diverses tâches tout en gardant la capacité à gérer des données visuelles diverses et difficiles.
On espère que notre travail renforce non seulement le domaine de l'apprentissage auto-supervisé, mais qu'il encourage aussi des investigations futures sur l'incorporation de représentations 3D pendant l'entraînement. Avec le paysage de la vision par ordinateur qui évolue constamment, notre engagement à explorer de nouvelles approches reste ferme. Les implications de nos découvertes pourraient ouvrir la voie à des systèmes automatisés plus avancés capables de reconnaître et comprendre le monde avec une fiabilité semblable à celle de la perception humaine.
Titre: Enhancing 2D Representation Learning with a 3D Prior
Résumé: Learning robust and effective representations of visual data is a fundamental task in computer vision. Traditionally, this is achieved by training models with labeled data which can be expensive to obtain. Self-supervised learning attempts to circumvent the requirement for labeled data by learning representations from raw unlabeled visual data alone. However, unlike humans who obtain rich 3D information from their binocular vision and through motion, the majority of current self-supervised methods are tasked with learning from monocular 2D image collections. This is noteworthy as it has been demonstrated that shape-centric visual processing is more robust compared to texture-biased automated methods. Inspired by this, we propose a new approach for strengthening existing self-supervised methods by explicitly enforcing a strong 3D structural prior directly into the model during training. Through experiments, across a range of datasets, we demonstrate that our 3D aware representations are more robust compared to conventional self-supervised baselines.
Auteurs: Mehmet Aygün, Prithviraj Dhar, Zhicheng Yan, Oisin Mac Aodha, Rakesh Ranjan
Dernière mise à jour: 2024-06-04 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2406.02535
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2406.02535
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.
Merci à arxiv pour l'utilisation de son interopérabilité en libre accès.