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L'émergence de systèmes autoréplicants dans des environnements computationnels

Cette étude explore comment des auto-réplicateurs peuvent se former à partir d'interactions de programmation aléatoires.

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Table des matières

Les domaines des Origines de la Vie et de la Vie Artificielle se penchent sur ce qu'est la vie et comment elle provient de formes d'existence plus simples. Une caractéristique clé des systèmes vivants est leur capacité à se reproduire. Lorsqu'un système peut créer ces copies, cela modifie souvent son comportement. Bien qu'il existe de nombreuses idées sur la façon dont les systèmes auto-réplicants sont apparus pour la première fois dans la nature, nous ne savons pas grand-chose sur ce qui les rend possibles en général. Cela est particulièrement vrai pour les systèmes qui utilisent des règles logiques ou de programmation.

Cet article examine comment les systèmes auto-réplicants peuvent se former en examinant différents Environnements de programmation. Nous montrerons que lorsque des ProgrammesAléatoires sont placés dans un cadre sans aucune méthode claire pour évaluer leur succès, des auto-réplicants peuvent émerger. Cela se produit grâce à des actions et des changements aléatoires qui se produisent au sein des programmes, et cela peut se produire même sans changements de fond. Nous parlerons également de la manière dont des comportements plus complexes peuvent se développer après l'apparition des auto-réplicants.

Origines de la Vie et Vie Artificielle

L'étude de la façon dont la vie a commencé soulève de nombreuses questions sur ce qui définit la vie et les conditions qui permettent son développement. Certaines théories se concentrent sur l'importance de molécules comme l'ARN, tandis que d'autres pointent vers des processus métaboliques ou des réseaux de produits chimiques qui aident à créer d'autres produits chimiques. Cela complique encore la question de savoir comment la vie peut commencer si l'on considère la vie non seulement telle qu'elle existe maintenant, mais aussi sous d'autres formes.

Un changement notable se produit lorsque des systèmes auto-réplicants sont introduits. Ces auto-réplicants modifient la dynamique de leur environnement et offrent un moyen raisonnable de séparer la pré-vie des systèmes vivants. On peut trouver des auto-réplicants dans divers systèmes, y compris biologiques comme l'ARN et l'ADN, ainsi que dans des simulations informatiques conçues pour étudier ces comportements.

Auto-réplication dans Différents Systèmes

Dans l'étude de la Vie Artificielle, de nombreux systèmes sont conçus avec des méthodes intégrées d'auto-réplication. Certains expériences se penchent sur la façon dont des formes plus simples d'auto-réplication peuvent se produire spontanément. Par exemple, les Automates Cellulaires (AC) ont été utilisés pour apprendre sur l'auto-réplication. Ces systèmes permettent aux chercheurs de voir comment des boucles auto-réplicantes peuvent se former.

Des comportements similaires peuvent être trouvés dans les Automates Cellulaires Neuronaux, qui peuvent apprendre à répliquer des motifs et des variations. D'autres systèmes, comme les systèmes de particules, peuvent également montrer un comportement auto-réplicant basé sur certaines règles. Les réseaux neuronaux peuvent être formés pour répliquer leurs propres paramètres tout en exécutant d'autres tâches.

De plus, les auto-réplicants peuvent prendre la forme de programmes qui peuvent se copier eux-mêmes dans un langage de programmation. Bien que de nombreux de ces systèmes commencent avec un auto-réplicant conçu, cet article se concentre sur la façon dont les auto-réplicants peuvent se former à partir d'interactions aléatoires dans des langages de programmation.

La Transition de la Pré-vie à la Vie

De nombreuses recherches se sont concentrées sur le moment où les auto-réplicants sont présents. Une préoccupation centrale est de savoir comment la diversité et la Complexité peuvent croître à partir de simples auto-réplicants. Les chercheurs utilisent souvent des modèles mathématiques et des simulations pour analyser cela. Dans la Vie Artificielle, l'accent est parfois mis sur la sélection de comportements complexes impliquant les interactions entre divers agents.

Bien que de nombreuses simulations impliquent un grand nombre de paramètres et des environnements complexes, elles modifient rarement la façon dont l'auto-réplication fonctionne. Les exceptions notables sont des systèmes comme Tierra et Avida, qui permettent à des programmes d'assemblage simples de fonctionner sans objectifs spécifiques. Ces systèmes permettent aux programmes de fonctionner pendant un certain temps, menant à l'auto-réplication et à d'autres dynamiques intéressantes.

La question demeure : comment la vie originaire-t-elle ? Comment passe-t-on d'une phase de pré-vie, où les auto-réplicants n'existent pas, à une phase où ils dominent l'environnement ? Plusieurs systèmes, lorsqu'ils commencent avec des interactions aléatoires, peuvent mener à des dynamiques complexes qui favorisent l'auto-réplication dans des conditions de pré-vie.

Les recherches ont montré que l'autocatalyse, où un produit d'une réaction agit comme un catalyseur pour la même réaction, est cruciale pour l'émergence de la vie. Les réseaux autocatalytiques se forment naturellement lorsque les bons catalyseurs sont disponibles. Ces phénomènes sont bien étudiés dans des environnements computationnels.

Grâce à des simulations, les chercheurs ont montré que des langages de programmation simples, comme le calcul lambda, peuvent créer des réseaux similaires à ces systèmes autocatalytiques. Ces systèmes permettent des interactions qui peuvent aboutir à des réseaux auto-réplicants. Bien que ces expériences soient instructives, l'exploration de la façon dont les auto-réplicants émergent dans divers environnements computationnels est encore en cours.

Comprendre les Auto-réplicants dans les Environnements Computationnels

Cet article examine de plus près comment les auto-réplicants peuvent se former et comment ils affectent leur environnement en fonction de divers langages de programmation. Nous constatons que commencer avec des programmes aléatoires dans différents environnements - sans méthodes claires pour évaluer le succès - aboutit souvent à l'apparition d'auto-réplicants.

Les auto-réplicants ont tendance à émerger par auto-modification, avec ou sans changements de fond. Les expériences explorées dans cet article se concentrent principalement sur un langage de programmation ésotérique appelé Brainfuck. Nous examinerons également comment les auto-réplicants émergent dans d'autres environnements, y compris Forth, et les émulateurs d'ensembles d'instructions du monde réel.

Les Bases de Brainfuck

Brainfuck est un langage de programmation minimaliste connu pour sa complexité, composé de seulement huit commandes. Il utilise un seul pointeur de données et s'appuie sur des boucles pour exécuter des instructions. En modifiant ce langage, les auteurs ont créé un environnement où les programmes pouvaient se modifier eux-mêmes à l'aide d'une seule bande qui stocke à la fois des données et des instructions.

Dans cette version modifiée de Brainfuck, chaque programme a le potentiel de se copier et de modifier son propre code. Les auto-réplicants apparaissent lorsque les programmes interagissent aléatoirement. Les résultats montrent qu même sans succès pré-défini, des auto-réplicants peuvent émerger.

Simuler une Soupe Primordiale

Le principal type de simulation dans cette étude ressemble à une soupe primordiale, où un grand nombre de programmes interagissent aléatoirement. Chaque programme est une séquence de commandes aléatoires. Les interactions entre les programmes peuvent être considérées comme des réactions irréversibles, similaires à la façon dont les produits chimiques réagissent.

Au cours de ces simulations, des auto-réplicants peuvent apparaître simplement en faisant en sorte que les programmes se modifient eux-mêmes et interagissent les uns avec les autres. Même sans changements de fond, ces auto-réplicants émergent souvent à partir d'actions et d'interactions aléatoires. Cette forme simple d'auto-réplicants agit comme des catalyseurs qui permettent une réplication supplémentaire.

Observer la Complexité chez les Auto-réplicants

Pour analyser comment les auto-réplicants changent au fil du temps, les chercheurs ont introduit une nouvelle métrique appelée "entropie d'ordre supérieur". Cette métrique aide à capturer le niveau de complexité d'un programme en examinant les relations entre ses différentes parties.

En suivant comment cette mesure évolue, les chercheurs peuvent voir quand un auto-réplicant apparaît. Au cours des simulations, le comportement des auto-réplicants montre un changement où ils deviennent dominants dans l'environnement. Ce changement correspond étroitement à une augmentation de la complexité du paysage des programmes.

L'Émergence des Auto-réplicants : Une Étude de Cas

Pour illustrer les dynamiques des auto-réplicants, les chercheurs se sont concentrés sur des exécutions spécifiques de programmes Brainfuck. En suivant l'origine des jetons dans ces programmes, ils pouvaient déterminer quand et où un auto-réplicant est apparu pour la première fois.

Dans un exemple, le premier programme auto-réplicant est apparu après plusieurs époques, provoquant une transition où quelques jetons dominants ont pris le contrôle de l'environnement. Cela démontre comment la complexité et le comportement auto-réplicant peuvent évoluer au fil du temps.

Évolution de la Complexité

Après avoir observé des exécutions individuelles, les chercheurs ont élargi leur analyse pour examiner de nombreuses exécutions différentes. Ils ont constaté que la complexité tend à augmenter au début, puis à diminuer par la suite. Cette fluctuation a suivi un changement de dynamique alors que les auto-réplicants émergeaient.

En regardant 1000 exécutions différentes, les chercheurs ont noté que 40 % d'entre elles ont vu une transition vers des auto-réplicants se produire dans un certain nombre d'époques. Fait intéressant, certaines exécutions ont vu cette transition se produire presque immédiatement.

Changements de Fond et Auto-réplication

L'impact des changements de fond sur l'émergence des auto-réplicants a également été étudié. En variant les taux de mutation, les chercheurs ont pu examiner comment ces changements affectaient la probabilité de formation d'auto-réplicants.

Que des changements de fond soient présents ou non, les chercheurs ont trouvé que les auto-réplicants pouvaient toujours émerger. Cela suggère que les actions des programmes eux-mêmes jouent un rôle crucial dans l'essor des auto-réplicants, plutôt que de se fier uniquement à des changements aléatoires.

Différentes Méthodes d'Initialisation

Les chercheurs ont également considéré comment les auto-réplicants pouvaient émerger à partir de différents types d'initialisation. Ils ont exploré quatre configurations expérimentales différentes et la complexité des programmes à la fin de chaque exécution.

Lorsque les programmes étaient initialisés aléatoirement, seulement un petit pourcentage a réussi à faire la transition vers des auto-réplicants. Cependant, si un auto-réplicant fonctionnel était placé dans l'environnement, la probabilité d'une transition augmentait considérablement.

Cela confirme que l'introduction de méthodes auto-réplicantes peut aider à développer et à favoriser des comportements auto-réplicants dans ces environnements.

Simulations Spatiales

Une autre partie de la recherche a consisté à étudier comment les auto-réplicants fonctionnent dans un environnement plus structuré, comme une grille. Cette simulation en 2D a permis aux programmes d'interagir uniquement avec des voisins proches.

Dans ces simulations, les auto-réplicants ont également émergé, mais leur croissance a pris plus de temps par rapport aux configurations aléatoires précédentes. L'agencement spatial a permis une compétition différente parmi les auto-réplicants alors qu'ils commençaient à prendre le contrôle de leur environnement.

Simulations de Longue Bande

Une approche alternative a exploré l'utilisation d'une longue bande où tout le code et les données résident. En analysant comment les auto-réplicants émergent dans ce contexte, les chercheurs ont pu observer des comportements différents par rapport à la soupe primordiale.

La configuration de longue bande a permis des interactions plus ciblées tout en gardant à l'esprit la complexité. Les résultats ont montré que les auto-réplicants pouvaient toujours se former grâce à des actions aléatoires, bien que leurs dynamiques évoluent différemment dans le contexte de la longue bande.

Auto-réplicants dans D'autres Langages

L'équipe de recherche a également examiné comment les auto-réplicants pouvaient émerger dans d'autres langages de programmation. Ils ont étudié le langage Forth et ont découvert que des conceptions plus simples facilitaient l'émergence rapide d'auto-réplicants.

Des expériences similaires ont été menées en utilisant des ensembles d'instructions du monde réel, comme ceux du processeur Z80. Ces configurations ont montré que des auto-réplicants pouvaient émerger et fonctionner efficacement, créant des comportements divers à mesure qu'ils interagissaient les uns avec les autres.

Contre-exemples et Limitations

Tous les langages ne se sont pas révélés favorables à l'émergence des auto-réplicants. En particulier, le langage SUBLEQ a posé des défis pour former des auto-réplicants, principalement parce que la longueur requise pour une auto-réplication réussie était notée comme étant plus grande que dans d'autres environnements.

Ce contre-exemple ouvre des discussions sur les caractéristiques qui pourraient rendre certains langages et environnements favorables à l'émergence de comportements semblables à ceux de la vie.

Conclusion

Dans cette exploration, nous avons observé comment la vie, identifiée par des programmes auto-réplicants, peut surgir de formes plus simples. À travers divers environnements computationnels, les auto-réplicants ont pu émerger de programmes aléatoires sans nécessiter de structures prédéterminées.

Nous avons démontré que ces comportements peuvent changer et évoluer, menant à des interactions complexes au fil du temps. Les résultats suggèrent que les dynamiques des auto-réplicants sont influencées de manière significative par leurs interactions entre eux et avec l'environnement.

La recherche soulève de nombreuses questions sur le potentiel d'émergence spontanée de comportements semblables à ceux de la vie dans des systèmes computationnels. Quels facteurs encouragent ou inhibent la montée des auto-réplicants ? L'évolution de ces systèmes peut-elle être guidée vers des fonctions plus complexes ?

Le voyage pour comprendre ces questions est encore en cours, mais ce qui a été découvert jusqu'à présent ouvre des possibilités passionnantes pour l'intelligence artificielle et notre compréhension de la vie elle-même.

Source originale

Titre: Computational Life: How Well-formed, Self-replicating Programs Emerge from Simple Interaction

Résumé: The fields of Origin of Life and Artificial Life both question what life is and how it emerges from a distinct set of "pre-life" dynamics. One common feature of most substrates where life emerges is a marked shift in dynamics when self-replication appears. While there are some hypotheses regarding how self-replicators arose in nature, we know very little about the general dynamics, computational principles, and necessary conditions for self-replicators to emerge. This is especially true on "computational substrates" where interactions involve logical, mathematical, or programming rules. In this paper we take a step towards understanding how self-replicators arise by studying several computational substrates based on various simple programming languages and machine instruction sets. We show that when random, non self-replicating programs are placed in an environment lacking any explicit fitness landscape, self-replicators tend to arise. We demonstrate how this occurs due to random interactions and self-modification, and can happen with and without background random mutations. We also show how increasingly complex dynamics continue to emerge following the rise of self-replicators. Finally, we show a counterexample of a minimalistic programming language where self-replicators are possible, but so far have not been observed to arise.

Auteurs: Blaise Agüera y Arcas, Jyrki Alakuijala, James Evans, Ben Laurie, Alexander Mordvintsev, Eyvind Niklasson, Ettore Randazzo, Luca Versari

Dernière mise à jour: 2024-08-02 00:00:00

Langue: English

Source URL: https://arxiv.org/abs/2406.19108

Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2406.19108

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Changements: Ce résumé a été créé avec l'aide de l'IA et peut contenir des inexactitudes. Pour obtenir des informations précises, veuillez vous référer aux documents sources originaux dont les liens figurent ici.

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