Utiliser des modèles de langage pour raviver les langues autochtones
Cette étude présente des méthodes de traduction pour les langues autochtones en utilisant des LLM modernes.
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Table des matières
Cet article parle de comment les grands modèles de langage (LLMs) peuvent aider à traduire des langues indigènes qui ont très peu de ressources. Les langues indigènes n'ont souvent pas assez de données ou de matériaux pour une traduction efficace. Cette étude se concentre sur l'utilisation de LLMs comme GPT-3.5 pour combler cette lacune. En utilisant un petit nombre d'exemples de traductions et des listes de mots, on peut améliorer la manière dont les LLMs traduisent ces langues.
Contexte
Beaucoup de langues ont une histoire et une culture riches, mais beaucoup risquent de disparaître. Ce problème est particulièrement vrai pour les langues indigènes, qui n'ont pas le même niveau de ressources que des langues plus parlées comme l'anglais ou le chinois. Les LLMs ont montré un grand potentiel pour traduire des langues, mais ils ont souvent du mal avec celles qui manquent de données étendues.
Dans notre travail, on s'intéresse particulièrement à traduire le chinois en langues indigènes de Taïwan. Pour cela, on utilise trois composants principaux : un petit ensemble d'exemples de traductions parallèles, les capacités des LLMs, et un dictionnaire de traduction au niveau des mots.
Techniques de Traduction
On propose trois méthodes qui fonctionnent ensemble pour améliorer la qualité de la traduction. Chaque méthode s'appuie sur la précédente. Les méthodes sont :
KNN-Prompting avec Contexte de Prompting Récupéré (RPC) : Cette technique cherche des exemples similaires dans les données pour guider les traductions.
Chain-of-Thought (CoT) Prompting : Cette méthode aide le LLM à réfléchir à la traduction étape par étape.
Learning-from-Mistakes (LFM) Prompting : Cette dernière méthode permet au LLM d'apprendre de ses erreurs passées pour améliorer les traductions futures.
Ces techniques visent à rendre les LLMs plus performants pour traduire des langues avec très peu de ressources.
Aperçu Méthodologique
Notre méthodologie repose sur trois hypothèses :
Disponibilité d'un Datastore : On suppose qu'il existe une petite collection d'exemples de traductions. Chaque exemple contient une phrase en chinois et la phrase correspondante dans la langue indigène.
Utilisation des LLMs : On utilise des modèles de langage puissants pré-entraînés comme GPT-3.5 pour effectuer les traductions.
Existence d'un Dictionnaire : On suppose qu'on a un dictionnaire qui peut aider à traduire des mots individuels entre le chinois et les langues indigènes.
En suivant ces hypothèses, on peut développer une approche de traduction qui s'améliore avec le temps.
KNN-Prompting avec RPC
Dans cette première technique, on utilise le KNN-Prompting, qui signifie "K-Nearest Neighbors". Cette méthode trouve des phrases similaires à celle que l'on veut traduire. On prend une phrase en chinois et on cherche des phrases similaires dans notre datastore.
Par exemple, si on a une phrase chinoise à traduire, on commence par trouver quelques phrases similaires. Ensuite, on utilise un dictionnaire pour obtenir des traductions individuelles pour chaque mot de la phrase. Si certains mots manquent, on essaie de trouver des remplacements adaptés en utilisant un modèle appelé BERT.
L'objectif principal de cette méthode est d'aider le LLM à apprendre comment structurer correctement les phrases dans la langue cible en regardant des exemples similaires.
CoT Prompting
Notre deuxième méthode, le CoT Prompting, améliore la capacité du LLM à traduire correctement. Cette technique encourage le modèle à réfléchir à la traduction étape par étape, ce qui peut l'aider à comprendre la grammaire et la structure.
Quand on a une phrase à traduire, on fournit au LLM des exemples de la façon d'utiliser la méthode KNN avec des démonstrations étape par étape de comment traduire. Ce faisant, le LLM apprend comment utiliser les exemples et identifier la meilleure traduction.
Learning-from-Mistakes (LFM) Prompting
La méthode LFM se concentre sur l'amélioration de la qualité de la traduction du LLM en apprenant des erreurs précédentes. Cette approche se déroule en deux phases :
Traduction d'Essai avec CoT Prompting : On commence par traduire une phrase en utilisant la méthode de CoT prompting. Les résultats sont rassemblés pour révision.
Apprentissage à partir des Erreurs Passées : Dans cette phase, on examine les erreurs faites lors des traductions précédentes. Le LLM apprend quelles traductions étaient incorrectes et ajuste son approche en conséquence.
Cette méthode est une boucle de rétroaction continue qui permet au LLM de peaufiner ses traductions avec le temps.
Évaluation et Résultats
Pour tester nos méthodes, on a sélectionné une langue indigène spécifique, le Southern Amis. On a évalué la qualité de la traduction en utilisant des métriques standards. Au début, les traductions ne performaient pas bien lorsqu'aucun exemple n'était fourni. Cependant, en introduisant plus d'exemples, la précision s'est considérablement améliorée.
L'utilisation du KNN-Prompting a apporté une amélioration notable dans la qualité des traductions. Le CoT Prompting a encore amélioré les résultats, permettant au LLM de capturer des phrases plus longues et plus complexes.
La méthode LFM a montré les meilleurs résultats dans l'ensemble, car elle a permis au modèle d'apprendre de ses erreurs et d'améliorer les traductions futures. Cela démontre l'importance d'avoir un mécanisme de rétroaction dans le processus de traduction.
Avis d'Experts
En plus des évaluations automatiques, on a demandé des retours à des experts de la langue Southern Amis. Leurs retours ont souligné comment la méthode LFM a contribué à traduire des phrases nuancées de manière plus précise. Ils ont noté des domaines spécifiques où le modèle a encore besoin d'amélioration, notamment en grammaire et en structure de phrase.
Le retour des experts a suggéré qu'incorporer plus d'exemples et raffiner le dictionnaire pourrait améliorer la précision des traductions. Dans l'ensemble, l'examen a confirmé que combiner les retours d'erreurs avec l'apprentissage peut booster considérablement la qualité des traductions.
Défis et Travaux Futurs
Notre étude met en lumière le potentiel d'utiliser les LLMs pour traduire des langues à faibles ressources, mais plusieurs défis restent à relever. La complexité de la grammaire et du sens dans les langues indigènes nécessite une recherche continue. Par exemple, dans le Southern Amis, des mots comme 'nous' peuvent avoir plusieurs traductions selon le contexte.
Les métriques qu'on utilise, comme les scores BLEU, ne reflètent pas toujours la qualité réelle des traductions. Par conséquent, il faut considérer d'autres méthodes d'évaluation.
De plus, bien que nos méthodes améliorent la performance, elles ne résolvent pas toujours le problème de données limitées menant à des résultats incohérents. La recherche future devrait explorer comment rassembler des données plus suffisantes et améliorer encore nos approches.
Conclusion
En conclusion, cette étude présente des méthodes innovantes pour tirer parti des LLMs pour traduire des langues indigènes. En combinant KNN-Prompting, CoT Prompting, et LFM Prompting, on a démontré qu'avec des ressources rares, une traduction efficace est possible. Ces techniques améliorent non seulement la qualité des traductions, mais contribuent aussi à préserver et revitaliser les langues en danger.
En avançant, une amélioration continue et des recherches supplémentaires seront cruciales pour s'attaquer aux défis existants et peaufiner nos méthodologies. Nos découvertes ouvrent de nouvelles possibilités pour utiliser les LLMs pour soutenir la traduction de langues à faibles ressources et contribuer à l'objectif plus large de préserver la diversité linguistique.
Titre: Learning-From-Mistakes Prompting for Indigenous Language Translation
Résumé: Using large language models, this paper presents techniques to improve extremely low-resourced indigenous language translations. Our approaches are grounded in the use of (1) the presence of a datastore consisting of a limited number of parallel translation examples, (2) the inherent capabilities of LLMs like GPT-3.5, and (3) a word-level translation dictionary. We harness the potential of LLMs and in-context learning techniques in such a setting for using LLMs as universal translators for extremely low-resourced languages. Our methodology hinges on utilizing LLMs as language compilers for selected language pairs, hypothesizing that they could internalize syntactic structures to facilitate accurate translation. We introduce three techniques: KNNPrompting with Retrieved Prompting Context, Chain-of-Thought Prompting and Learningfrom-Mistakes Prompting, with the last method addressing past errors. The evaluation results suggest that, even with limited corpora, LLMs can effectively translate extremely low-resource languages when paired with proper prompting.
Auteurs: You-Cheng Liao, Chen-Jui Yu, Chi-Yi Lin, He-Feng Yun, Yen-Hsiang Wang, Hsiao-Min Li, Yao-Chung Fan
Dernière mise à jour: 2024-07-18 00:00:00
Langue: English
Source URL: https://arxiv.org/abs/2407.13343
Source PDF: https://arxiv.org/pdf/2407.13343
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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